Vous vous trouvez en face de l'ancien atelier du père Fourche, sabotier du Plessis-Grammoire.
le puits où vous êtes est privé, mais il existait autrefois le puits de Foudon situé à peu près sur la place derrière vous (voir la gallerie photo),
jusqu'à ce qu'il décidèrent de l'enlever à cause de l'étroitesse de la rue, car oui il y passait il y a pas de cela longtemps 2000 véhicules jour sur cette départementale, la D113.
Un peu d'histoire:
Le Plessis-Grammoire
Située à 10 km au nord-est du centre d'Angers, la commune du Plessis-Grammoire couvre 914 hectares.
Le Plessis-Grammoire tient son nom du "plessis", mot d'ancien français qui désigne un lieu fortifié entouré d'une haie de branchages entrelacés; et de "grammairien", un professeur d'école épiscopale du Moyen-Age. En 1109 en effet, le comte d'Anjou Foulques Réchin donne par charte le Plessis au grammairien de l'école d'Angers. Il faut donc considérer, littéralement, le Plessis-Grammoire comme le "plessis du grammairien".
Le Plessis-Grammoire est né en 1790 de la fusion de deux paroisses de l'Ancien Régime, le Plessis-au-Grammoire et Foudon
Les deux bourgs se serraient alors autour de leur église, et, dans les temps de leur existence, près de leur motte féodale, à une
distance l'un de l'autre d'un bon kilomètre. Ils étaient là, côte à côte, depuis des siècles
au moins le XIème siècle comme l'attestent des écrits, avec chacun leurs seigneurs, curés, notaires, artisans
laboureurs, closiers, bêcheux manouvriers, mendiants...
La fusion des deux paroisses en une seule commune semble avoir été mal vécue par les habitants de Foudon.
Ils perdaient d'abord leur identité. Le nom de ce qui était leur cadre de vie n'était
même pas rappelé dans la dénomination de la nouvelle circonscription territoriale.
Cela vint s'ajouter, au moment de la Constitution civile du
clergé, le départ, en 1791, de leur curé et de son vicaire qui avaient
refusé de prêter serment, la fermeture de leur église, et puis sa mise
en vente avec le cimetière qui l'entoure comme Bien national.
Les habitants de Foudon se cotisèrent pour les acheter sauvant ainsi leur sanctuaire qui aurait
été voué à servir de bâtiment agricole ou à la démolition pour en récupérer les matériaux de construction
Au moment Concordat de 1801, leur curé ayant la tourmente révolutionnaire, ils firent appel à son vicaire qui avait
survécu aux pontons de Rochefort, et le culte fut rétabli dans l'église.
Mais pour autant le siège de la paroisse restait toujours au Plessis. Et comme leur prêtre n'était pas rétribué par l'État, ils de
chargèrent de pourvoir à son entretien. Ému de cette situation, l'évêque rétablit sous la Restauration Foudon en tant que paroisse.
Aujourd'hui, l'église de Foudon est désaffectée pour du stockage de pommes.