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BANCS REPOSOIRS "In situ" 1854 Mystery Cache

This cache has been archived.

Béru68: Après la dernière visite de Béraweka, où, après constat tout est dégradé, n'étant plus sur place, j'archive cette cache. Merci à tous ceux qui l'on visitée.

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Hidden : 7/25/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

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BANCS REPOSOIRS    "In situ" 1854

L’originalité de ce banc reposoir  de GEISWASSER par rapport aux autres bancs que l’on peut découvrir çà et là dans le "Haut Rhin" est qu’il se situe à l’endroit  initial où il a été érigé en 1854. Il se trouve sur la digue de protection du village contre les caprices ancestraux du Rhin. Digue sur laquelle se déplaçaient voyageurs, promeneurs et charrettes des paysans. La terre autour de ce banc a été ramenée ce qui explique que la banquette inférieure soit au même niveau que le sol et les deux bornes jouxtant cette banquette ont disparu. En revanche les trois platanes qui l’abritent sont certainement d’origine eue égard à leur taille.

Les "Bancs Reposoirs" sont en fait les "Bancs Publics" Alsaciens du XIXe siècle. Ils sont en grès rose constitués de deux montants verticaux et de deux banquettes. Une première pour s’asseoir et une seconde à hauteur de la tête des personnes. De part et d’autre des montants verticaux étaient également placées deux bornes en grès rose. Les jours de marché, de foire, les paysans et surtout les paysannes se rendaient dans les villes ou gros bourgs.

Lourdement chargés, ils y amenaient les produits de leur ferme. Les paysannes portaient un panier sur leur tête protégée par un coussinet (der Wisch) rempli de son et de balles de blé. Les paysans, quant à eux, charriaient leurs produits dans une hotte accrochée au dos par deux lanières de cuir. Lors des haltes, les paysannes pouvaient déposer leurs fardeaux sur le linteau supérieur puis se reposer sur le banc de la dalle inférieure, bien souvent protégé du soleil par quatre tilleuls. Les bornes étaient destinées quant à elles à recevoir les hottes des paysans ou servaient encore aux cavaliers pour se remettre en selle.

Deux sortes de "Bancs Reposoirs" existent à savoir, ceux du "Roi de Rome" et de "L’Impératrice Eugénie".

Les bancs du "Roi de Rome" dits aussi "Bancs Marie-Louise" ont été érigés sur ordre du préfet des paysans, Lezay Marnézia à l'occasion du baptême de l'Aiglon en 1811. Dans une lettre en date du 22 avril 1811, adressée aux municipalités, le préfet écrivait :

  • La solennité du deux juin doit être marquée non seulement par l'allégresse universelle, mais encore par des monuments, qui en éternisent le souvenir. L'un de ceux que je veux généraliser dans les départements est celui des reposoirs placés de distance en distance, le long des routes et des chemins communaux, pour la facilité des voyageurs et des cultivateurs qui portent des fardeaux.
  • Je vous invite à prendre vos mesures pour que, d'une demi-lieue en une demi-lieue un reposoir en pierre soit établi. Il conviendrait d'y joindre un banc et derrière ces bancs seront plantés 4 à 5 arbres. Il faut qu'un jour chacun dise en se reposant sous ces ombrages : "Nous le devons au Roi de Rome". »

Tous les frais étaient à la charge des communes qui s'empressèrent de réaliser les Nabele Bänk (« bancs de Napoléon »). Toutefois quelques rares municipalités regimbaient en argumentant que le territoire trop vallonné de leur commune ne s'y prêtait point.

Les seconds, sont les "Bancs de l'Impératrice" érigés en 1854 en l'honneur de l'Impératrice Eugénie, beaucoup plus courants mais malheureusement ayant    disparu par dégradation ou détruit par l'occupant après 1870. Ils sont dus à l'initiative du préfet Auguste César West qui reprit l'idée de Lezay-Marnésia et concrétisa ainsi un vœu de l'Impératrice Eugénie de Montijo, en 1853, lors du premier anniversaire de son mariage avec l'Empereur Napoléon III

Cette fois-ci, les frais d'achat et de taille des pierres sont pris en charge par le département. C'était un moyen fort habile pour inciter les communes peu enthousiastes après la grave crise économique, surtout alimentaire que connut l'Alsace de 1846 à 1848.

Le 21 octobre 1954, le préfet DEMANGE souhaita dans une circulaire que les bancs brisés et abandonnés soient redressés ou consolidés et entretenus. Ces modestes monuments retracent une page de l'humble histoire de nos paysans Alsaciens.

Aujourd’hui encore, il est plaisant de s’asseoir sur ces bancs et de méditer sur les personnes qui avant nous se sont reposer en ces lieux.

La cache se trouve ici :

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