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Cingle de Trémolat EarthCache

Hidden : 7/19/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Lors d’un séjour en Périgord avec nos amis les Jean-No56, nous avons apprécié le site de Trémolat après avoir fait le circuit de mysteries de Duitman07 “Les deux détectives”

Notre réaction fut immédiate et unanime: « Bizarre qu’il n’y ait pas d’earthcache pour un tel site… »
La voici donc ! En souvenir des bons moments passés ensemble.





LES CINGLES DE LA DORDOGNE





Après avoir traversé sur son cours supérieur de profondes gorges, la Dordogne se met à dessiner de pittoresques méandres.

Ces courbes, boucles serrées taillées en amphithéâtre dans la roche, offrent des points de vue spectaculaires sur la vallée.

La Dordogne paraît ici bien plus calme qu’à sa source sauvage, au Puy de Sancy: elle glisse paisiblement sur un damier de vertes prairies. Elle se love contre les falaises. S’arrondit, lascive, au pied des peupliers qui s’y contemplent.

Ces longues boucles, ces méandres majestueux qui s’incrustent dans la falaise, se sont les cingles.

Devenir un cours d’eau de plaine, a été pour la Dordogne une épreuve de force contre le calcaire des Causses du Lot et celui du Périgord noir, pour y dessiner d’impressionnantes et brusques cassures dominées par d’abrupts versants excavés à leur base.

Le Périgord noir, dans son appellation, offre le contraste de ses berges blanches ou ocrées, où la végétation s’y épanouit en vergers, prairies et champs cultivés et de ses parois rocheuses creusées par le cours d’eau accueillant des forêts de chênes.

Ces sinuosités ne sont douces que depuis le rivage, car les bateliers des siècles passés, qui naviguaient avec leurs gabarres chargées de bois ont payé un lourd tribut à la Dordogne et ses pièges nombreux.

Au bord de l’onde verte, ou, voyant tes flots argentés depuis tes berges en surplomb, Dordogne en méandres, attirante, aux lignes colorées, paradis à la sauvage innocence, des Dieux capricieux ont tracé ton destin.

(Texte de Michel BENTEJAC)

Historique des formations des cingles

Il y a 200 millions d’années, la formation de l’océan Thétys plonge l’Aquitaine sous les eaux. Pendant 140 millions d’années, des couches de sédiments marins vont s’accumuler : sable, argiles, coquillages. C’est la formation du calcaire.





1 Une partie du territoire reste émergée, c’est le massif hercynien qui deviendra plus tard le Massif Central

2 Le Périgord se trouve sur le rebord du plateau continental. Les eaux sont chaudes et peu profondes, telles des « lagons tropicaux »

Il y a 60 millions d’années le Périgord sort des eaux.

La collision entre la plaque africaine et la plaque européenne a entraîné de nombreux bouleversements. C’est le point de départ de la formation des Alpes et des Pyrénées qui entraîne, au niveau local, le soulèvement du plateau aquitain.





1 Le retrait de la mer découvre les calcaires empilés par des millions d’années de sédimentation marine, jusqu’à 800 mètres au dessus du niveau de la mer !

2 Le massif central reprend de l’altitude et le bassin aquitain se retrouve émergé.

3 Un réseau de vallées et de plateaux commence à se mettre en place

Aujourd’hui Trémolat, un paysage de cingle





L’ère quaternaire a débuté il y a « seulement » 2 millions d’années. Le réseau hydrographique se met en place en surface mais aussi en profondeur

A Trémolat, ce paysage est dû entre les interactions entre l’eau et le calcaire. La roche calcaire se dissout au contact du dioxyde de carbone contenu dans l’eau formant failles, grottes souterraines.

1 Quand il pleut, l’eau s’infiltre dans les failles du plateau et les élargit. Des poches d’argiles imperméables la retiennent entraînant la formation de rivières ou de lacs souterrains.

2 Le calcaire peut se dissoudre en surface conduisant à la formation d’une dépression circulaire. Un trou se crée, c’est la naissance d’une doline.

3 Il arrive que les rivières souterraines réapparaissent à l’air libre formant des sources appelées résurgences.

La naissance du fleuve

Le soulèvement du plateau continental a provoqué un rajeunissement du Massif Central dans lequel la Dordogne prend sa source. Le passage de l’eau depuis des milliers d’années a permis le creusement de la vallée de la Dordogne.





1 La Haute Dordogne est encadrée par des vallées encaissées et conserve un caractère sauvage.

2 La Moyenne Dordogne se caractérise par des paysages de plateaux et de falaises

3 La Basse Dordogne prend un caractère fluviomaritime encadrée par de vastes plaines

Depuis sa source dans le massif du Sancy et jusqu’à l’estuaire de la Gironde, l’eau de la Dordogne cherche à rejoindre la mer le plus rapidement possible. Le parcours d’une goutte n’est pas de tout repos, ballotée dans le secteur des cingles, elle alterne entre les zones rapides et les zones calmes de la rivière, voici son parcours.

Les rives concaves

Le courant est rapide, la goutte d’eau percute la rive et érode la roche, c’est la formation des falaises

La rivière engendre deux types d’érosion :

L’érosion verticale, c’est le creusement de la rivière

L’altération mécanique de la roche. Le calcaire est enlevé de la falaise par frottement de l’eau.

Les rives convexes

Le courant est plus lent, la goutte d’eau ralentit et dépose des alluvions fertiles sur la rive, c’est la formation de la plaine alluviale ou lobe de méandre





Formation d’un méandre

Devant nous, le cingle de Trémolat (du latin « cingulum » ceinture), un hémicycle de hautes falaises blanchâtre, couvertes de broussailles et de bois, qui est la rive concave d’un grand méandre de la Dordogne.

Sur la droite, on peut voir des roches blanches (calcaires marneux du campanien) qui apparaissent sous la végétation. Les calcaires très durs du Maestrichtien dressent en corniches sur la partie supérieure du cingle, dominant les eaux de la Dordogne d’une centaine de mètres. Ils constituent l’armature des lourdes collines du pays de Saint Alvère, où alternent bois, friches et quelques rares clairières de culture.

A gauche les champs de maïs, tabac, et les prairies artificielles se développent grâce à la présence d’alluvions et à l’eau toute proche, car on peut irriguer l’été.

Ce terme de cingle ne figure pas dans le Larousse et est un terme exclusivement local périgordien et lotois pour les rivières Dordogne, Vézère et Lot. Il correspond au terme « méandre », qui doit son nom (Du grec Maiandros) à un fleuve de Turquie (appelé aujourd'hui le Menderes) et est une sinuosité très prononcée du cours d'un fleuve ou rivière qui se produitnaturellement lorsque le courant est suffisant pour éroder les berges en présence de matériaux plus résistants, d'embâcles ou de barrages de castors.

Tout début de sinuosité naturelle est accentué par la force centrifuge qui exerce une pression sur la partie extérieure de la courbe. Sa courbure est essentiellement due à une faible pente.

Pour désigner les tresses de grands fleuves, on parlait autrefois (1689) aussi de ragues ou serpenteaux

Presque partout l'homme a contribué à figer (par artificialisation et/ou endiguement des berges) et/ou à rectifier ou détruire (processus d'endiguements de chenalisation...) de très nombreux méandres, ce qui a considérablement dégradé les habitats aquatiques et rivulaires et diminué la surface des zones humides (qui abritent une grande partie de la biodiversité). C'est pourquoi de nombreuses expériences de renaturation avec reméandrage sont mises en œuvre de par le monde.

Principes hydro géomorphologiques





Le méandre coupé de Navacelles sur la Vis montre bien l’opposition des deux rives concave et convexe et le lobe du méandre devenant très étroit au niveau de son pédoncule

Il existe deux approches pour expliquer la formation des méandres.

Une première approche par la turbulence et une seconde approche par la compression. Selon l’école des « compresseurs », les méandres sont formés par le fait de la compression induite par la rugosité du lit du cours d’eau et selon les « turbulents », les méandres sont semblables à des allées tourbillonnaires de Von Karman.

Le double processus (Erosion et dépôt) est une source de perturbation naturelle du cours favorable aux espèces pionnières et à la diversité des habitats aquatiques

Les méandres et le « chevelu » naturels des fleuves évoluent dans l'espace et dans le temps sous l'effet de l'érosion et de la sédimentation dues au courant, face aux substrats durs, embâcles (naturels ou non). Au fil du temps, un méandre peut finir par se recouper, délimitant un bras mort.

Dans les régions agricoles et urbaines, ou ayant fait l'objet d'aménagements hydrauliques, les méandres et les bras-morts tendent à rapidement régresser puis disparaître au profit de la rectification des canaux (depuis plus de 500 ans en Europe), avec diverses conséquences négatives liées à l'accélération des flux d'eau :

- Inondations plus graves et plus fréquentes en aval ;

- Sécheresses accrues en amont ;

- Aggravation de l'érosion, localement ;

- Perturbations écologiques, avec fragmentation éco-paysagère et dégradation de l' eau liée à l'artificialisation des berges, et souvent aux écluses et barrages associés à ces aménagements ;

- Moindre alimentation de la nappe phréatique, car la surface et souvent le volume total d'eau du cours des fleuves diminuent, alors que toutes choses égales par ailleurs, c'est la hauteur d'eau qui contrôle la vitesse de percolation vers la nappe (cf. loi de Darcy).

Les grands fleuves dont les berges sont depuis longtemps urbanisées ont souvent conservé leurs anciens et principaux méandres (p. ex. la Seine en France notamment en aval de Rouen)Rouen), mais ils ont souvent perdu leur « chevelu » et la capacité de ces méandres à évoluer, l'urbanisme ou l'agriculture cherchant à les fixer pour des raisons de protection de la propriété publique ou privée.

Typologie et définition

Méandres de vallée ou méandres encaissés : au fil des siècles, ces cours d'eau ont taillé le roc selon leur formation en méandres. Leur déplacement latéral est extrêmement lent, sinon absent. De telles rivières s'incisent profondément. Un exemple très connu est le fleuve Colorado, aux ,qui a forgé le Grand Canyon.

Méandres libres ou de plaine alluviale : ils se déploient dans le lit majeur du cours d'eau ; il s'agit de méandres très mobiles qui peuvent laisser des secteurs très humides ou abandonnés comme les bayous dans le sud des États-Unis.

On oppose traditionnellement la rive concave (rive externe, attaquée par l'érosion, souvent en pente forte) et la rive convexe (rive intérieure, généralement en pente faible et constituée d'alluvions déposées par le cours d'eau), ces deux rives alternant d'un méandre à l'autre.

Le lobe d'un méandre correspond à l'espace enserré par l'arc de cercle formé par ledit méandre; lorsque le méandre est très accentué, ce lobe se rétrécit à son entrée, formant un pédoncule. Lorsque ce dernier disparaît sous les attaques de l'érosion, il se forme alors un méandre recoupé.

Écologie





Exemple de “reméandrage” associé à une opération de renaturation/passé à poissons en Wallonie, réalise dans le cadre d’un projet Life plus largement dédié à la restauration hydro-morphologique des masses d’eau en région wallonne.

La méandrisation fait partie des processus dits de perturbation qui créent de nouveaux milieux, colonisés par les espèces pionnières, puis par un stade secondaire et climacique.

Ce phénomène contribue à l'hétérogénéité et à la diversité biologique des fleuves, rivières et ripisylves. La méandrisation est un phénomène naturel nécessaire au bon fonctionnement écologique des fleuves, qui devrait être préservé ou restauré pour répondre aux objectifs de bonne gestion de l'eau et de bon état écologique du bassin versant (cf. directive-cadre sur l'eau en Europe), que l'écologie rétrospective peut intégrer dans les démarches de cartographie des corridors biologiques. .

Ces processus nécessitent que la rivière puisse librement divaguer dans son lit majeur, ce qui est peu acceptable dans les contextes de propriété privée. En France les documents d'urbanismes ( SCoT en particulier) peuvent désigner et protéger les zones d'évolution des cours d'eau.

Dans les processus de renaturation, pour retrouver un fonctionnement plus naturel et se rapprocher de l'éco-potentialité du cours d'eau et du bon état écologique (objectif de la directive-cadre sur l'eau), des opérations de re méandrisation sont parfois réalisées, par exemple avec l'aide de l'Europe dans le cadre de projets Life (par exemple ) et/ou de restauration de la trame verte et bleue ou de gestion restauratrice de sites Natura 2000 tel qu'en vallée de la Lauter où des canaux de drainage ont été reméandrés pour retrouver un paysage et des fonctionnalités plus proches ces systèmes naturels..

Comme en Suisse, des travaux de grande ampleur sont parfois menés pour que la rivière puisse à nouveau circuler (et former des méandres) dans son lit majeur.

Dans un contexte aride, les méandres augmentent considérablement le linéaire de végétation rivulaire

Rivière encaissée





Méandres encaissés de la rivière Virgin à l’extrémité supérieure du canyon de Zion Parc national Zion Utah





Méandres encaissés de la rivière San Juan dans le parc d’état de Goosenecks Utah

Une rivière encaissée est une confinée dans un canyon ou une gorge qui, dans la plupart des cas, est relativement étroite avec très peu ou pas de plaine d'inondation.

Les rivières encaissées présentent souvent des méandres déjà développés dans les paysages. Une rivière retranchée se forme habituellement grâce à une érosion verticale rapide du lit de la rivière avant de changer son cours dans le plan.

L'érosion verticale de la rivière peut s’accélérer à la suite d'un soulèvement tectonique des plaines ou d’un abaissement du plancher océanique c'est-à-dire du niveau de base entraînant l’apparition de phénomènes d’érosion régressive.

Une augmentation du niveau d'érosion verticale est également possible quand un lac morainique s’effondre en aval ou lorsqu’une rivière « capte » une autre rivière. Les méandres d’une rivière encaissée sont appelés, par analogie, méandres encaissés.

Il faut distinguer ici deux formes distinctes de méandres.

Les méandres les plus répandus sont des méandres où l’érosion latérale est plus importante que l’érosion verticale. Le processus d’enfoncement du lit est lent et le méandre se déplace lentement vers l’extérieur de la courbe tout en s’enfonçant. Ce processus conduit à la formation d’une vallée asymétrique. Ce type de méandre n’est pas un méandre encaissé même si la berge concave peut prendre l’allure d’une falaise.

Un méandre retranché se produit au contraire lorsqu'il y a une incision rapide du lit de la rivière de telle sorte que la rivière n'a pas la possibilité ou le temps d'éroder le côté latéral. Cela conduit à des vallées symétriques avec une apparence de gorge.

Causes

Comme évoqué ci-dessus, la formation d’un fleuve retranché peut être causée par un soulèvement tectonique ou un abaissement du niveau de base provoquant une érosion régressive. Il peut aussi être causé par une augmentation du niveau d'érosion verticale à la suite d'un effondrement d’un lac morainique aval ou la capture de la rivière considérée par une autre rivière. En outre, le processus de rajeunissement de la rivière peut aussi être la cause d’un enfoncement de la rivière, en particulier lorsque le processus est dû à un soulèvement tectonique. Le rajeunissement du lit de la rivière augmente la puissance du flot qui coule et, par conséquent, le processus d'érosion est accéléré.

Des études montrent que les mouvements tectoniques, en particulier les mouvements associés à un soulèvement, peuvent influer sur la répartition spatiale de l'érosion et de la sédimentation. Bien qu'il soit difficile d’obtenir des informations précises sur l'activité tectonique passée, il est possible dans certains cas de retracer l’origine de la formation d’une rivière encaissée à la suite de mouvements tectoniques. À l’inverse, divers chercheurs ont pu utiliser une rivière encaissée comme preuve de mouvements tectoniques passés.

L'urbanisation croissante, la diminution des infiltrations et l’augmentation du volume d’eau ruisselant ont pour conséquences l'augmentation du niveau d'érosion verticale des cours d’eau en aval.

Une étude portant sur la rivière San Pedro et une autre rivière située plus au sud-ouest en Arizona a montré que les inondations récentes étaient la principale cause de l’enfoncement de ces rivières depuis le 18ème siècle. L'étude conclue que l'augmentation de la population et des activités humaines dans cette région a eu pour conséquence une augmentation de la fréquence et de l’ampleur des inondations qui ont engendrées une érosion verticale importante menant à la formation de rivières encaissées.

L'exploitation minière dans le lit d'un cours d'eau peut également entraîner un enfoncement du lit et provoquer la formation d'une rivière encaissée. Par exemple, l'exploitation de gravières le long de la en Californie a conduit à la création d'une rivière encaissée.

L’influence des sols sur la formation de la rivière est également primordiale. Le Colorado a produit des gorges assez larges là où la roche était assez tendre mais les régions où celle-ci était particulièrement dure sont restées très étroites.

La pente des rivières encaissée semble corrélée à la dureté des roches. La présence de faibles pentes hydrauliques ainsi que la présence de roches tendres sont associées à des méandres plus marqués et des sections asymétriques.

Les méandres encaissés sont clairement capables de modifier leur géométrie en réponse à des changements de dureté de roche.

Conséquences

Le chercheur Rosgen indique dans une étude que l’enfoncement des rivières est associé à une érosion accélérée des berges, à une perte des surfaces utiles, à une diminution des habitats aquatiques ainsi que l'abaissement de la nappe phréatique. En outre, il constate également que les méandres encaissés provoquent une perte de productivité des sols et un accroissement de la sédimentation en aval.

Ces conséquences sont susceptibles d'affecter le développement économique des régions concernées, les coûts générés pour restaurer l’équilibre du transport solide pouvant de plus être élevés.

Il a été également montré que les vitesses d’écoulement accrues associées à l’érosion élevée avaient un effet négatif sur les écosystèmes de la ripisylve, en raison de l'érosion accrue des berges.

De même, une étude réalisée par Simon a révélé que l’enfoncement du lit avait des conséquences majeures sur la ripisylve végétation riveraine et la croissance des poissons dans les zones touchées. L’abaissement du niveau d’eau entraîne presque automatiquement un abaissement du niveau de nappes phréatiques hydrauliquement connectées. L’enfoncement de la rivière réduit la quantité d'eau présente dans les sols par drainage.

En outre, des études de divers cours d'eau ont révélé que le processus d’enfoncement des rivières était souvent associé à divers changements dans le plan des rivières par érosion des berges ainsi que des élargissements du lit.

Pour résumer, l’encaissement d’une rivière se répercute négativement par l'érosion accrue des berges, la perte de surfaces utiles, la perte d'habitats aquatiques, une diminution de la productivité des terres, l'abaissement de la nappe phréatique et une augmentation de la sédimentation de la rivière en aval

THE DORDOGNE CINGLES

After crossing on its upper course of deep gorges, the Dordogne begins to draw of picturesque meanders.

These curves, tight curls carved in amphitheater in the rock, offer spectacular views of the valley.

The Dordogne appears here much quieter than its wild spring, at Puy de Sancy: it slips peacefully on a checkerboard of green meadows. She loves herself against the cliffs. It is lascivious, at the foot of the poplars, which are contemplated there.

These long curls, those majestic meanderings which are encrusted in the cliff, are the cingles.

Becoming a plain watercourse, was for the Dordogne a test of strength against the limestone of the Causses du Lot and that of the Black Périgord, in order to draw impressive and abrupt breaks dominated by abrupt slopes excavated at their base .

The Perigord Noir, in its appellation, offers the contrast of its white or ocher banks, where the vegetation blossoms in orchards, meadows and cultivated fields and its rocky walls dug by the river welcoming oak forests.

These sinuosities are only gentle from the shore, for the boatmen of past centuries, who sailed with their wooden gabarres, paid a heavy tribute to the Dordogne and its numerous traps.

At the edge of the green wave, or, seeing your silvery waves from your overhanging banks, Dordogne meandering, attractive, colorful lines, paradise to savage innocence, capricious gods have traced your destiny.

(Text by Michel BENTEJAC)




History of the formations of the cingles



200 million years ago, the formation of the Ocean Theys plunged Aquitaine into the waters. For 140 million years, layers of marine sediments will accumulate: sand, clays, shells. This is the formation of limestone.






1 The ocean invades the lands of the Aquitaine basin A part of the territory remains emerged, it is the Hercynian massif which will later become the Massif Central.

2 The Périgord is on the edge of the continental shelf. The waters are warm and shallow, like "tropical lagoons"

60 million years ago the Perigord emerged from the waters

The collision between the African plate and the European plate brought about many upheavals. It is the starting point of the formation of the Alps and the Pyrenees which leads, at the local level, to the uprising of the Aquitaine plateau.







1 Removal of the sea reveals the limestones stacked by millions of years of marine sedimentation, up to 800 meters above sea level!

2 The central massif regains its altitude and the Aquitaine basin is found emerging.

3 A network of valleys and plateaus is beginning to take shape

Today Trémolat, a landscape of cingles





The Quaternary era began only two million years ago. The hydrographic network is set up on the surface but also at depth In Trémolat, this landscape is due to the interactions between water and limestone. The calcareous rock dissolves in contact with the carbon dioxide contained in the water forming faults, subterranean caves.

1 When it rains, the water infiltrates the faults of the plateau and widens them. Pockets of impermeable clays hold it back, resulting in the formation of rivers or underground lakes.

2 The limestone can dissolve on the surface leading to the formation of a circular depression. A hole is created, it is the birth of a doline.

3 Sometimes, underground rivers reappear in the open air forming sources called resurgences.

The birth of the river

The uprising of the continental shelf caused a rejuvenation of the Massif Central in which the Dordogne originated. The passage of water for thousands of years has allowed the digging of the valley of the Dordogne.




1 The Haute Dordogne is framed by deep valleys and retains a wild character.



2 The Middle Dordogne is characterized by landscapes of plateaus and cliffs



3 The Basse Dordogne takes on a fluvio-maritime character framed by vast plains

From its source in the solid mass of the Sancy and to the estuary of the Gironde, the water of the Dordogne seeks to reach the sea as quickly as possible. The course of a drop is not quite resting, tossed in the area of the cingles, it alternates between the fast and quiet areas of the river, here is its journey.

The concave banks

The current is fast, the drop of water strikes the shore and erodes the rock, it is the formation of cliffs

The river produces two types of erosion:

Vertical erosion is the digging of the river

Mechanical alteration of the rock. The limestone is removed from the cliff by friction of the water.

The convex edges

The current is slower, the drop of water slows down and deposits fertilizer alluvium on the shore, it is the formation of the alluvial plain or meander lobe





Formation of a meander

In front of us, the Trémolat "cingle" (from the Latin "cingulum" belt), a semicircle of high whitish cliffs, covered with brushwood and wood, which is the concave shore of a large meander of the Dordogne. On the right, you can see white rocks (marly limestones of the Campanian) that appear under the vegetation. The very hard limestones of the Maestrichien stand in cornices on the upper part of the cingle, dominating the waters of the Dordogne by a hundred meters. They constitute the framework of the heavy hills of the country of Saint Alvere, where alternate woods, wasteland and some rare clearing of culture. On the left, fields of maize, tobacco, and artificial grasslands are developed thanks to the presence of alluvial deposits and the nearby water, because it is possible to irrigate the summer. This term "cingle" does not appear in the Larousse and is an exclusively local perigordin and Lotois term for the rivers Dordogne, Vézère and Lot. It corresponds to the term "meander", which owes its name (From the Greek Maiandros) to a river of Turkey (now called the Menderes) and is a very pronounced sinuosity of the course of a river or river that occurs naturally when the Current is sufficient to erode the banks in the presence of more resistant materials, ice jams or beaver dams. Any beginning of natural sinuosity is accentuated by the centrifugal force which exerts pressure on the outer part of the curve. Its curvature is essentially due to a slight slope. In order to designate the tresses of great rivers, there were formerly spoken (1689) also of rakes or serpenteaux Almost everywhere man has helped to freeze (by artificialisation and / or containment of the banks) and / or to rectify or destroy (process of containment dam ...) very numerous meanderings, which considerably degraded the aquatic habitats And diminished the area of wetlands (which are home to much of the biodiversity). This is why many experiments of renaturation with remixing are implemented throughout the world.

Hydrogeomorphological principles




The meander cut off from Navacelle on the Vis shows well the opposition of the two concave and convex banks and the meander lobe becoming very narrow at its peduncle

There are two approaches to explaining meandering. A first approach by turbulence and a second approach by compression. According to the "compressors" school, the meanders are formed by the compression induced by the roughness of the bed of the stream and according to the "turbulent", the meanders are similar to the vortices of Von Karman.

The dual process (Erosion and deposition) is a source of natural disturbance of the course favorable to frontier species and to the diversity of aquatic habitats

The natural meanders and "hair" of rivers evolve in space and time under the effect of erosion and sedimentation due to the current, facing hard substrates, ice jams (natural or not). Over time, a meander may eventually overlap, delimiting a dead arm.

In agricultural and urban areas, or having undergone hydraulic development, meanders and dead branches tend to regress rapidly and then disappear in favor of channel rectification (for more than 500 years in Europe) Negative consequences linked to the acceleration of water flows:

- More severe and more frequent downstream flooding;

- Increased upstream droughts;

- Aggravation of erosion, locally;

- Ecological disturbances, with eco-landscape fragmentation and water degradation linked to the artificialisation of banks, and often to the locks and dams associated with these developments;

- Because the surface and often the total volume of water in the course of rivers diminish, while all other things being equal, the height of water controls the speed of percolation towards the water table ( Cf Darcy's law).

The large rivers whose banks have long been urbanized have often preserved their old and main meanders (eg the Seine in France, notably downstream of Rouen), but they often lost their "hairy" and the capacity of these meanders Urban planning or agriculture seeking to fix them for reasons of protection of public or private property.

Typology and definition

Meanders of valley or meanders cashed: over the centuries, these streams cut the rock according to their formation in meander. Their lateral displacement is extremely slow, if not absent. Such rivers are deeply incised. A well-known example is the Colorado River in the United States, which forged the Grand Canyon.

Meanders free or of alluvial plain: they spread out in the main bed of the stream; These are very mobile meanders that can leave very wet or abandoned areas like the bayous in the southern United States.

Traditionally, the concave shore (the outer shore, which is attacked by erosion, often on a steep slope) is traditionally opposed, and the convex shore (the shoreline, usually on a slight slope and constituted by alluvial deposits deposited by the watercourse) Alternating from one meander to another.

The lobe of a meander corresponds to the space enclosed by the arc of a circle formed by the meander; When the meander is very accentuated, this lobe narrows at its entrance, forming a peduncle. When the latter disappears under the attack of erosion, a meander is formed.

Ecology





Example of "remelanding" associated with a renaturation / poisoning operation in Wallonia, realized as part of a Life project more widely dedicated to the hydro-morphological restoration of water bodies in the Walloon region. Meandering is part of the so-called disturbance processes that create new environments, colonized by pioneer species, and then by a secondary and climactic stage. This phenomenon contributes to the heterogeneity and biological diversity of rivers, rivers and streams. Meandering is a natural phenomenon necessary for the ecological functioning of rivers, which should be preserved or restored in order to meet the objectives of good water management and ecological status of the watershed (see Water Framework Directive Europe), which retrospective ecology can integrate into the mapping of biological corridors. These processes require that the river can freely wander in its major bed, which is unacceptable in private property contexts. In France, urban planning documents (SCoT in particular) can designate and protect the zones of evolution of rivers. In the process of renaturation, to regain a more natural functioning and to approach the eco-potential of the watercourse and the good ecological status (objective of the Water Framework Directive), remediation operations are sometimes For example with the help of Europe through Life (for example) projects and / or restoration of the green and blue framework or restorative management of Natura 2000 sites such as the Lauter valley where Drainage channels have been re-landscaped to regain a landscape and functionality closer to this natural systems. As in Switzerland, large-scale works are sometimes carried out so that the river can again circulate (and form meandering) in its major bed In an arid context, the meanders greatly increase the linear vegetation of the rivers


Contained River





Meandering of the Virgin River at the upper end of the Zion Canyon Zion National Park Utah





Meandering of the San Juan River in Goosenecks State Park Utah

A contiguous river is a river confined in a canyon or gorge which in most cases is relatively narrow with very little or no floodplain. Contiguous rivers often show meanders developed in the landscape. An entrenched river is usually formed by rapid vertical erosion of the river bed before changing its course in the plan. Vertical erosion of the river can be accelerated as a result of tectonic uplift of the plains or of a lowering of the ocean floor, that is to say of the base level leading to the appearance of regressive erosion phenomena . An increase in the level of vertical erosion is also possible when a moraine lake collapses downstream or when a river "captures" another river. The meanders of a river are called, by analogy, meanders cashed. We must distinguish here two distinct forms of meanders. The most widespread meanders are meanders where lateral erosion is more important than vertical erosion. The process of sinking the bed is slow and the meander moves slowly outside the curve while sinking. This process leads to the formation of an asymmetric valley. This type of meander is not a meander, even if the concave bank can take the form of a cliff. An entrenched meander, on the contrary, occurs when there is a rapid incision in the river bed so that the river has no possibility or time to erode the lateral side. This leads to symmetrical valleys with a throat appearance.


causes

As mentioned above, the formation of an entrenched river may be caused by a tectonic uplift or a lowering of the base level causing regressive erosion. It can also be caused by an increase in the level of vertical erosion following a collapse of a downstream morainic lake or the capture of the river under consideration by another river. In addition, the process of rejuvenating the river can also be the cause of a river sinking, especially when the process is due to a tectonic uplift. The rejuvenation of the river bed increases the power of the flowing stream and, consequently, the erosion process is accelerated. Studies show that tectonic movements, especially movements associated with uplift, can influence the spatial distribution of erosion and sedimentation. Although it is difficult to obtain precise information on past tectonic activity, it is possible in some cases to trace the origin of the formation of a river that has been congealed as a result of tectonic movements. Conversely, various researchers have been able to use a river as a proof of past tectonic movements. Increasing urbanization, decreasing infiltration and increasing the volume of trickling water have resulted in an increase in the level of vertical erosion of downstream watercourses. A study of the San Pedro River and another southwestern river in Arizona showed that recent flooding was the main cause of these rivers since the 18th century. The study concludes that the increase in population and human activities in this region has resulted in an increase in the frequency and magnitude of flooding that has led to significant vertical erosion leading to the formation of rivers. Mining in the bed of a watercourse can also cause the bed to sink and cause a river to flow. For example, the operation of gravel pits along the Russian river in California led to the creation of a contiguous river.


The influence of soils on the formation of the river is also paramount. Colorado produced fairly wide gorges where the rock was rather tender but the areas where it was particularly hard remained very narrow. The slope of rivers encased appears to be correlated with the hardness of the rocks. The presence of weak hydraulic slopes and the presence of soft rocks are associated with more marked meanders and asymmetric sections. The meanderings are clearly capable of modifying their geometry in response to changes in rock hardness.

Consequences

Researcher Rosgen indicates in a study that river sinking is associated with accelerated erosion of the banks, loss of useful surfaces, a decrease in aquatic habitats and lowering of the water table. In addition, it also finds that the meanders collected cause a loss of soil productivity and an increase in downstream sedimentation. These consequences are likely to affect the economic development of the regions concerned, and the costs of restoring the balance of solid transport may be high. It was also shown that the increased flow velocities associated with high erosion had a negative effect on riparian ecosystems, due to the increased erosion of the banks. Similarly, a study conducted by Simon revealed that bed sinking had major consequences on riparian vegetation and the growth of fish in the affected areas. The lowering of the water level almost automatically leads to a lowering of the level of hydraulically connected water tables. Draining the river reduces the amount of water in the soil by drainage. In addition, studies of various rivers have revealed that the process of river sinking was often associated with various changes in riverbank design due to bank erosion as well as bed widening.


To summarize, river inflows are negatively impacted by increased bank erosion, loss of useful areas, loss of aquatic habitats, decreased land productivity, lowering of the water table and An increase in downstream sedimentation of the river

Questions :

1) (Panneaux infos au GZ mais surtout texte ci-dessus) Origine du terme « cingle » et définition dans le dictionnaire.

2) Sur quelle rive (Concave ou convexe) se produit le dépôt d’alluvions ?

3) Citez 3 conséquences négatives liées à l'accélération des flux d'eau par disparition des méandres.

4) Qu’advient-il au lobe quand son méandre est très accentué ?

5) (Allez sur le promontoire WP R0 zone privée mais surtout pour la responsabilité du propriétaire. Soyez vigilant tout de même Et profitez de la tradi GC1HBG3 de Signyred) Expliquez la présence de ce promontoire et donnez en ses dimensions approximatives.

6) Quels sont les éléments non naturels présents à sa surface (noms et nombre. Quelle date est inscrite?) témoignant de la solidité de ce rocher? .

"Loguez cette cache "Found it" et envoyez-moi vos propositions de réponses via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème. Une photo avec votre GPS sera appréciée mais ne revêt pas un caractère obligatoire"

Questions :

1) (Local informations at GZ and text above) Origin of the term "cingle" and definition in the dictionary.

2) On which bank (concave or convex) the alluvial deposit occurs?

3) Cite 3 negative consequences linked to the acceleration of water flows by disappearance of meanders.

4) What happens to the lobe when its meander is very accentuated?

5) (Go to the WP R0 private area but probably for responsability of the owner. Be careful . Also a tradi cache there GC1HBG3 from Signyred) Explain the presence of this promontery and give in its approximate dimensions.

6) What are the unnatural elements on its surface (name and number, date written) that testify to the solidity of this rock?

"Log this cache" Found it "and send me your answers via my profile, either via the geocaching.com messaging service (Message Center), and I will contact you if there is a problem. A picture with your GPS will be appreciated but it is not obligatory "

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