Vous voici devant le viaduc de Bramefond composé de 14 arches pour 322m de long.
Il culmine à 44m de haut et est achevé en 1889.
Il est situé sur la ligne de Souillac à Viescamp-sous-Jallès.
You are in front of the viaduct of Bramefond composed of 14 arches for 322m long.
It culminates at 44m high and is completed in 1889.
It is located on the Souillac line at Viescamp-sous-Jallès.
C’est dès le printemps 1852 que le conseil-municipal de Bergerac émet un voeu pour la réalisation d’un itinéraire ferroviaire transversal de Bordeaux à Lyon par la vallée de la Dordogne. Ce projet ambitieux étant réalisé par la suite plus au nord par les voies de Brive ou Limoges, c’est à un rôle plus modeste de liaison entre la région bordelaise et le Cantal qu’est affectée la nouvelle ligne en construction le long de la Dordogne au départ de Libourne. Après avoir atteint par étapes Bergerac et Le Buisson, le tracé de cet axe aux abords du Massif-Central n’est défini qu’après la guerre de 1870 et ses travaux, menés aux frais de l'Etat ne sont entrepris qu’à partir de 1878-79.
La ligne est concédée par l'État à la Compagnie du chemin de fer de Paris à Orléans (PO) par une convention signée entre le ministre des Travaux publics et la compagnie le 28 juin 1883. Cette convention est approuvée par une loi le 20 novembre suivant.
La liaison est mise en service en deux étapes, au cours de l’été 1884 de Sarlat à Cazoulès, puis en Juin 1889 de Cazoulès à St.Denis-près-Martel. En 1891, le tronçon Cazoulès - Souillac est mis à double voie et incorporé à la radiale Paris — Toulouse, dont il approvisionne d’ailleurs les matériaux de construction. La même année enfin, la transversale est prolongée de St.Denis sur Miécaze et Aurillac, offrant enfin un débouché pratique à la bordure occidentale du Cantal...
La voie de cette section est déposée en 1917, pendant la Première Guerre mondiale, pour utiliser l'acier à la fabrication d'armements. Elle est rouverte en 1918 avec des rails américains.
Le 31 mai 1980, circule le dernier train de voyageurs, pendant les années suivantes la SNCF procède simplement au désherbage chimique et à la visite des ouvrages d'art. La section est fermée officiellement à tous trafics le 28 mai 1989, puis elle est déclassée, du PK 619,094 au PK 636,640, le 10 avril 1996.
La construction de l'autoroute A20 a provoqué une rupture de la continuité de la ligne peu après la fin du viaduc de Bramefond en direction du Pigeon. Une convention obligerait cependant l'exploitant autoroutier à rétablir la continuité de la ligne en construisant un pont en cas de décision de réouverture de la ligne.