Deux siècles avant Bernadette Soubirous, Marie Dinguidard, une jeune paysanne de Marciac, déclare que la Vierge Marie lui est apparue à quelques encablures du village.
Nous sommes en 1654, la pest fait alors rage dans la région. On décida de construire une chapelle dédiée à "la Vierge Mère sous les auspices insignes de la Croix de son Fils" afin de tenter d'enrayer l'épidémie. On prétend que la peste cessa dès la pose de la première pierre.
Devant l'afflux croissant de pèlerins, il fut décidé de réaménager le site afin de mieux les accueillir.
En 1874, une grande colonne surmontée d'une croix est érigée suite à une mission et cette année là marque aussi le début de la construction d'un nouvel édifice tout en haut du site.
L'autel placé au pied de la colonne sera bâti en 1885.
Parallèlement à la construction de la nouvelle chapelle, l'ancienne sera détruite et les matériaux, réemployés comme il était de coutume à l'époque.
La première chapelle aujourd'hui démolie, fut bâtie plus bas que l'actuelle avec à ses côtés le pavillon (qui contient la statue "miraculeuse") et le puits .
L'édifice subit d'importants dommages pendant la période révolutionnaire. La statue fut même jetée dans le puits !
La chapelle est restaurée par Louis Sanset, curé de la paroisse, dès 1808.
La commémoration de l'apparition est désormais fixée au lundi de pentecôte.
La nouvelle chapelle de style néo-roman sera réalisée en six ans, de 1874 à 1880, sur les plans de l'architecte Hippolyte Durand, architecte de la basilique de Lourdes et de l'église de Plaisance. Le clocher ne sera jamais achevé.
La première messe est célébrée par l'archevêque d'Auch, Mgr Pierre-Henri Gérault de Langalerie.
Jusqu'à 1500 personnes fréquentèrent le site le lundi de pentecôte dans les années 1930. Le pèlerinage tomba ensuite en désuétude et pris fin en 1970.