L'origine de Malabry
Utilisé dans les registres communaux depuis 1770, l'origine de ce mot serait "mal abrité". En effet, l'altitude des deux éperons de bois de l'Orme mort et ceux des friches (160 m), dominés par le Carreau (large plateau à 170 m d'altitude) étalé sur les deux Seigneuries du Plessis et d'Aulnay, justifie le nom imposé par le vent et l'usage de ce lieu de chasse et de réserve de Gibier.
Ainsi, ce serait Louis XIV, qui passant par là pour aller chasser par grand vent, aurait dit que le lieu était mal abrité.
Le quartier
Le cadastre napoléonien définit la section Malabry comme une vaste étendue de 240 hectares entre le Petit Bicêtre (Petit-Clamart), carrefour de la route de Versailles (ancienne voie royale).
Entre le XIXème siècle et le XXème siècle, le hameau de « Malabri », formé de quelques maisons dispersées, de friches, bois et cultures maraichères, se transforme en un lieu de promenade prisé des parisiens, qui via la gare de Robinson, excursionnent jusqu’au plateau de Malabry et au bois de Verrières.
En 1920, pour se distinguer des autres communes du même nom, Châtenay devient Châtenay-Malabry. A cette époque, Malabry devient un quartier important avec la construction de trois lotissements, la transformation du château en école et de grandes fêtes populaires restées dans les mémoires. Ce quartier paisible bénéficie de la proximité de la Vallée-aux-Loups et de ses espaces boisés.
Et pour la petite anecdote...
Le Robespierre, brasserie située sur la place Maximilien de Robespierre, fut tenu, jadis, par les parents de Sophie Marceau, actrice française.