Le parc boisé
Ce bois de 36 hectares est constitué de châtaigniers, de chênes et de vastes clairières. Traversé par un chemin de pays, il se trouve sur le parcours de la Promenade des quatre forêts.
L’Île verte
Construite entre 1822 et 1828, l’Île verte fut la demeure du dramaturge Jules Barbier, qui fait construire l’étang alimenté par l’aqueduc Colbert, l’île et le pont. Jardin sauvage pourvu d’une végétation débordante, l’Île verte devient ensuite la résidence du peintre Jean Fautrier au milieu du XXe siècle.
Intimiste, le jardin est touffu, foisonnant, dense. Il comprend notamment un potager médiéval avec plessis de châtaignier, fontaine et tonnelles de rosiers. Les jardiniers du Conseil général y dispensent leurs cours pratiques de jardinage écologique.
L’Arboretum...
Dédié à la botanique depuis sa création au XVIIIe siècle, le site abrite près de 500 espèces d’arbres et d’arbustes sur une surface de 12,7 hectares. Il a été conçu comme un jardin à l’anglaise, avec ses fabriques : une grotte et une cascade, une fontaine, un pont suspendu, un embarcadère et son kiosque, ainsi qu’une glacière, ancêtre du réfrigérateur.
...et ses arbres remarquables
Les pépiniéristes de renom, dont Gustave Croux en 1890, aménagent le site au fil des générations. Ses arbres centenaires constituent un patrimoine paysager et horticole unique. L’Arboretum compte ainsi 36 arbres remarquables avec notamment un exceptionnel cèdre bleu pleureur de 680 m² de surface de ramure.
Jardins et collections
Des jardins à thème animent le site, véritables tableaux vivants qui évoluent à chaque saison : jardin de l’automne flamboyant, jardin des fruits,
jardin des châtaigniers, jardin des aulnes, jardin des hydrangea et jardin des floraisons. 278 des 1 600 espèces de convolvulacées recensées dans le monde sont abritées dans les serres de l’Arboretum. La collection s’étoffe régulièrement depuis sa création en 1995. Elle sera rejointe en 2014 par un ensemble de 63 bonsaïs.
La demeure de Chateaubriand...
Classée au titre des monuments historiques, dédiée à Chateaubriand et plus largement à la mémoire littéraire des XVIIIe et XIXe siècles, la maison estitue l'atmosphère d'une chartreuse » romantique telle que l'a connue l’écrivain. On y dmire son curieux escalier à double branche, ses salons et les chambres de Chateaubriand et de Juliette Récamier, où 'on retrouve papiers peints, tissus et meubles d'époque. Salles et extérieurs s’ornent de mobilier et d’aménagements de style néogothique, que Chateaubriand, précurseur, a contribué à remettre au goût du jour.
...Et son parc littéraire
« Je les connais tous par leurs noms, comme mes enfants, écrivait Chateaubriand à propos de ses arbres, c’est ma famille, je n’en ai pas l'autre » (Mémoires d’outre-tombe). Le parc à l’anglaise qui entoure la Maison de Chateaubriand raconte les découvertes du grand voyageur et l’amour des arbres du botaniste averti : cèdres de l’Atlas, cyprès chauve de Louisiane, cèdre du Liban, grand marronnier d’Inde, des rhododendrons et un magnolia à fleurs pourpres proche de celui que Chateaubriand a reçu des mains de l’impératrice Joséphine. Un catalpa commun, originaire du sud-est des États-Unis, se distingue par son développement étrange, à l’horizontale.
Hommage plus récent, le rosier Chateaubriand, créé par Michel Adam, célèbre la nature et la mémoire du précurseur du Romantisme. Au fil de la promenade dans le parc, on peut apercevoir la chapelle et la tour Velléda, dans laquelle l’écrivain avait installé son bureau.