Les Hôtels-Dieu : Le terme hostel-Dieu désignait au Moyen-Âge un hospice destiné à l’accueil des orphelins, indigents et pèlerins : autant de gens qui devaient compter sur "l'hospitalité de Dieu" pour se loger ou se soigner --mais jusqu’à la fin du Moyen-Âge, faire preuve de charité et de piété envers eux allait de soi. De même, maladie et guérison étaient l’affaire de Dieu, si bien que les hôtels-Dieu, dirigés par des congrégations et associés à une chapelle ou église, évoquent souvent plus un monastère qu’un hôpital. Plus tard, inadaptés aux progrès de la médecine moderne, détruits par la Révolution, ils fermèrent successivement et disparurent ou furent reconvertis (comme celui de Rouen).
L’Hôtel-Dieu de Rouen :
Le premier Hôtel-Dieu de Rouen était situé à l'est de la porte Saint-Hilaire, chemin du Nid-de-chien (allusion aux meutes qui accompagnaient les seigneurs à la chasse). Devenu trop petit, il fut remplacé par l’Hôpital Note-Dame, situé face à la cathédrale, qui devint l’Hôpital de la Madeleine en 1268 lorsque les reliques de la sainte y furent déposées. Une communauté religieuse mixte (rare !) gérait les lieux et administrait les soins aux malades.
Au fil des siècles, les épidémies incessantes à Rouen imposèrent d’isoler les pestiférés pour éviter la contagion; en 1537, la ville acheta donc un terrain situé à l’ouest de la ville : le Lieu de Santé (hum !). C’est ainsi que lorsque, en 1624, un incendie dévasta l’Hôtel-Dieu, on décida de le transférer sur le Lieu de Santé, désormais dôté de deux hôpitaux : ainsi, on écartait de la ville pauvres et malades, désormais vus comme des nuisances. Pourtant, le transfert de l’Hôtel-Dieu au Lieu de Santé n'eut lieu qu'en 1758, et la nouvelle Madeleine ne fut dédicacée qu’en 1781.
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Peu après, la Révolution éclata. L’Hôtel-Dieu devint brièvement l’Hospice d’Humanité, avant de retrouver son nom sous Napoléon. Les religieux, un temps chassés, regagnèrent les locaux, qu’ils ne quittèrent définitivement qu’en 1970. Entre-temps, l’Hôtel-Dieu poursuivit ses activités médicales : c’est là que naquit Gustave Flaubert (dans le musée situé sur le côté, rue Lecat) ; durant la Seconde Guerre Mondiale, les caves en pierre servirent d’abri pour les civils.
En 1988, l’Hôtel-Dieu cessa définitivement toute activité, ses derniers services transférés au CHU. Depuis 1993, la Préfecture occupe les lieux restaurés.
TROUVER LA CACHE :
Les coordonnées de la cache sont N 49°26,ABC E 001°04,DFG
- A : Ce chiffre apparaît plusieurs fois sur la sculpture au-dessus de la porte de la Madeleine
- B : Un célèbre écrivain vit le jour à l’Hôtel-Dieu de Rouen. En quelle année (dernier chiffre) ?
- C : Combien d’éléments (croix + boîtes/calices) apparaissent sur le blason de l’Hôtel-Dieu de Rouen ?
- D : Combien de branches comportent les étoiles sculptées sur la porte de la Madeleine ?
- F : De la grille d’accès à la Préfecture, combien de fenêtres murées aperçoit-on sur le bâtiment principal au fond de la cour ?
- G : Combien de religieux vivent actuellement à l’Hôtel-Dieu ?
The Hôtels-Dieu : In the Middle-Ages, a hostel-Dieu (etymologically « God’s hospital ») was a hospital for poor people, orphans and pilgrims –those who depended on charity. However, until the late Middle Ages, the poor and needy were granted a lot of regard. Indeed, disease and recovery were a matter of divine intervention ; as a result, a Hôtel-Dieu was managed by a religious order and always included a chapel or church –a combination more reminiscent of a monastery than a modern-day hospital. In later centuries, the Hotel-Dieus were decommissioned, as they often couldn’t adapt to the requirements of modern medicine or were sacked during the anticlerical French Revolution.
The Hôtel-Dieu of Rouen :
The very first Hotel-Dieu in Rouen was actually outside the East walls, beyond Saint-Hilaire, in a country lane called Nid-de-Chien («The dogs’ nest »). When it became insufficient, it was replaced by the Hôpital Note-Dame (Our Lady’s Hospital), across from the Cathedral. The set of buildings was renamed Hôpital de la Madeleine (Mary Magdalene’s Hospital) in 1268, when the relics of the saint were brought there.
In the late Middle Ages, Rouen went through a series of epidemics, and the City decided that all plague-bearers should be treated in isolation rather than in the city center. A remote site located to the west of Rouen was acquired and named Lieu de Santé, i.e., Place of Health. (Yeah, sure). So when the Hotel-Dieu burned down, it seemed convenient to transfer it there, far away from the city center. Still, the patients had to wait until 1758 to be transferred to the new site at Lieu de Santé –and the new Madeleine Church was only consecrated in 1781.
Less than a decade later, the French Revolution started, turning the buildings into a lay institution until Napoleon restored its religious status. The monks and nuns, who had gone into hiding, came back to stay until they left for good in 1970. Over the next centuries, the Hôtel-Dieu remained active : Gustave Flaubert, the famous novelist, was born there (in the building rue Lecat, where the Flaubert Museum stands) ; during the Second World War, the stone basement served to shelter civilians.
The Hotel-Dieu definitely closed in 1988, when its last wards were transferred to the modern hospital (CHU). The place now is the administrative seat of the département –The Préfecture.
HOW TO FIND THE CACHE :
Its coordinates are N 49°26,ABC E 001°04,DFG, where :
- A: This number is repeated several times on the sculpture above the front door of La Madeleine.
- B : A famous writer was born in the Hotel-Dieu. What year was it ? (last digit)
- C : How many items (crosses+ boxes/chalices) appear on the emblem of the Hôtel-Dieu of Rouen ?
- D : How many points do the stars carved on the door of the church have ?
- F : From the main gate leading to the Préfecture, how many walled-up windows can you see on the main building across the yard ?
- G : How many members of a religious order currently live on the premises ?