Cette série de caches a pour but de vous faire découvrir la parc de la Gaudinière et son extraordinaire variété.
Soyez extrêmement discret(e) ! Le parc est très fréquenté et ratissé par les jardiniers. Remettez bien les caches en place comme vous les avez trouvées. Leur survie et le plaisir de ceux qui vous suivront dépendent de vous. Pensez à relever le chiffre qui vous servira pour les caches bonus.
Horaires d’ouverture :
Été : 8h30 – 20h
Printemps, automne : 8h30 – 18h30
Hiver : 8h30 – 17h30
Créé en 1791 par des armateurs nantais, le parc de la Gaudinière connaît des extensions et embellissements notables à partir des années 1860. Le château date de cette période ainsi que l’ensemble des arbres remarquables du parc, espèces indigènes ou exotiques implantées au XIXe et au début du XXe siècle.
L’allée
Profitez de cette marche bucolique sous les arbres pour découvrir l’histoire du parc.
En 1791, les Chaurand, riches armateurs, qui investissent sur des navires allant à Veracruz, Lima, La Havane, font l'acquisition du domaine et créent le parc.
En 1814, la propriété passe à la famille d'Aux puis aux Perrien qui la cèdent, sous la Restauration, aux Gouin, amis et anciens voisins de la famille Balzac à Tours.
A cette époque elle est composée d'une maison d'habitation avec cour d'honneur, d'une chapelle, d'un jardin anglais avec orangerie, verger, étang, bois… Elle offre un cadre agréable pour un gentleman-farmer manifestant de l'intérêt pour la nouvelle mode des jardins et pour les plantes récemment introduites.
En 1857, le domaine, d'une superficie de 8 hectares, est racheté par J.B. Brousset, banquier.
Le parc connaît des extensions, des embellissements notables avec le concours de l'architecte paysagiste Provost. Il fait édifier, entre 1864 et 1873, le château actuel sur l'emplacement de la précédente demeure. En 1881, la propriété de la Gaudinière atteint une superficie de 17 hectares.
En 1918, une autre famille de banquiers, les Belot, se rend acquéreur de la propriété. Elle restaure le parc durant deux ans avec le concours des frères Lizé, horticulteurs-paysagistes nantais connus dans le grand ouest.
De 1936 à 1948 le domaine est démembré et revendu au profit de la Ville de Nantes et d’autres organismes pour créer un cimetière, un nouveau parc et un centre de rééducation fonctionnelle. Dans cette opération immobilière, le château perd de sa noblesse. Des bâtiments sont accolés sur trois côtés, l'emprisonnant dans un univers de béton. Le château et ses abords sont rachetés par la Ville de Nantes en 1992.
A partir de 1989 de nombreux travaux sont exécutés :
- Réaménagement du lit du ruisseau de la Patouillerie en rocaille montagnarde,
- La démolition des bâtiments disgracieux pour que le château retrouve sa beauté et son environnement végétal,
- La suppression du mur séparant les deux parties du parc,
- La réalisation de trois allées pour intégrer cette nouvelle partie au parc public existant et faire qu'il retrouve son unité,
- La rénovation des communs et des écuries. Ils servent aujourd'hui de locaux de service pour les agents du service des espaces verts.