Dans nos régions, à part la combustion du bois, la seule énergie exploitable, jusque dans les années 1950, était la force de l’eau.
Ainsi chaque ruisseau au débit permanent, à défaut d’être régulier, était convoité pour y construire une digue dont la chute d’eau serait utilisée pour faire tourner la roue d’un moulin.
Le ruisseau du Tabeillon ne fit pas exception, un écrit atteste de la présence d’un moulin en 1514. Une roue à aubes actionnait les mécanismes servant notamment à moudre les céréales ou a macquer le chanvre, tandis qu’une deuxième, plus bas desservait une scierie et une fabrique de caissettes réputée. Témoin d’un rôle économique important, le seul vestige, à part l’étang, est une roue de moulin en bois, exposée au centre du village de St-Brais.
Le dernier meunier, Laurent Crétin, fit tourner le moulin de son père de 1929 à1953.
La propriété fut rachetée en 1965 par l’Etat de Berne dans un but de protection du patrimoine naturel et paysager. Le moulin fut démoli en 1972.