Les communes d'Ille-et-Vilaine est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.
En Ille-et-Vilaine, il y a 353 communes, à vous de jouer...
Pour réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, merci d'envoyer un mail à cette adresse dédiée à la série :
communes.illeetvilaine@gmail.com
La liste des communes disponibles est ici
Nous sommes heureux d'étendre à l'Ille-et-Vilaine, l'idée originale d'ATMO Studio. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy.
En avant pour découvrir SAINT-AUBIN-DES-LANDES !
TOPONYMIE :
Le nom de la localité est attesté sous les formes capella Sancti Albini en 1158, ecclesia Sancti Albini de Landis en 1516. La commune doit son nom à Saint-Aubin, qui fut évêque d'Angers au début du VIe siècle. Le mot « lande » qualifie des communes, souvent récemment, pour les différencier d'autres communes dont le nom ancien est le même
DEMOGRAPHIE :
En 2014, la commune comptait 927 habitants.
GEOGRAPHIE et GEOLOGIE :
Saint-Aubin-des-Landes est situé à l’est du bassin de Rennes, entre Châteaubourg et Vitré, au sud de la Vilaine. La commune est traversée dans sa partie nord par la voie ferrée allant de Paris à Rennes et Brest et possède une halte ferroviare , la gare des Lacs, non prévue initialement lors de la construction de la ligne ferroviaire, mais demandée en 1874, construite après l'accident ferroviaire de 1878 pour remercier Mme Hue Beaulieu d'avoir accueilli chez elle de nombreux blessés, et où s'arrêtèrent notamment pendant longtemps les pèlerins fréquentant la chapelle de Notre-Dame-de-la-Peinière (située en Saint-Didier). L'histoire de la halte des Lacs est racontée plus en détail sur cette cache tradi : GC758C8.
La majeure partie du territoire communal est formé par un bas plateau situé entre 101 mètres et 75 mètres d'altitude.
Le gisement ardoisier (des schistes datant du briovérien supérieur) des Lacs (dénommé initialement "Les Las") est exploité depuis le début du XIXe siècle par Ollivier Croizé ; en 1854, on y installa une machine à vapeur de la force de 12 chevaux pour faciliter l'extraction des ardoises. En 1866, l'exploitation de la carrière fut temporairement abandonnée en raison de « deux éboulements considérables survenus ». Rouverte en 1960 par la famille Hériau, la carrière a à nouveau fermée en 1999, mais une activité de broyage des pertes d'ardoises en schiste, pour fabriquer notamment des parpaings, perdure, employant 35 salariés.
HISTOIRE :
Au moyen âge, Saint-Aubin-des-Landes fut érigée en paroisse distincte de celle de Cornillé dans le courant du XIIIe siècle ; cette création coïncida peut-être avec l'abandon par les moines de l'abbaye de Saint-Melaine de leur prieuré de Cornillé.
Lors de la révolution française, Saint-Aubin-des-Landes fait partie des communes déclarées totalement insurgées en 1793-1794. Six chouans furent fusillés en 1795 sur la lande de Saint-Aubin au chemin de la Housselais.
En mai 1832, lors de l'insurréction légitimiste de 1832, une révolte chouanne, soutenant les légitimistes, considérant Henri V comme roi légitime, contre la Monarchie de Juillet (le roi Louis-Philippe étant considéré comme un usurpateur), nécessita la présence de détachements de troupes du 46°de Ligne et de la Garde Nationale à Châteaubourg, Saint-Jean-sur-Vilaine, Saint-Aubin-des-Landes, Pocé-les-Bois, etc..
A l’issue de la première guerre mondiale, Le monument aux morts de Saint-Aubin-des-Landes porte les noms de 28 soldats morts pour la France puis, après la seconde guerre mondiale, celui-ci s’incrémente de 3 noms.
LIEUX et MONUMENTS :
La commune ne compte aucun monument historique mais sept fiches à l'inventiare général du patrimoine culturel :
- Église paroissiale Saint-Aubin : sa nef, de style roman, date en partie du XIe siècle, son choeur de 1623, les deux chapelles de 1838 ; l'église a été en partie reconstruite et le clocher-tour ajoutée entre 1872 et 1876 par l'architecte Audrouing, de Vitré)
- Chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, chapelle de cimetière datant de 1878, de style néo-gothique
- Trois manoirs : aux Fresnais, à la Massonnière, à la Charronnière.
- Une fiche sur les fermes de la commune (172 bâtiments dont 2 repérés)
- Une fiche de présentation de la commune
- Un autre manoir, non répertorié à l'inventaire général du patrimoine culturel, est celui de la Gavouyère
