Skip to content

[#113 CEL] Crécy Couvé Mystery Cache

Hidden : 5/3/2017
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre.

 

# 113- Crécy-Couvé

 

 

 

Nom des habitants : Cressois, Cressoises

Population : 254 (recensement de 2014)

Superficie : 17.4 Km² 

Densité : 38 hab./km²

 

Ethymologie :

Le nom de la commune ne fut définitivement fixé qu'à la fin du xixe siècle, Crécy y désignait le château et la seigneurie de Crécy, tandis que Couvé désignait le bourg et la baronnie de ce nom.

Crécy a pour étymologie Cressa, Cresta, mots qui signifient le haut, la crête d'une montagne ou d'une colline. C'était primitivement un château-fort. Dans une transaction qui fut faite vers 1100, entre le comte de Guillaume, comte de Chartres, et l'évêché de cette ville, il est fait mention d'un Robert de Crécy comme y étant présent : c'était sans doute le seigneur d'alors. Le château de Crécy fut détruit par les Anglais au xiie siècle : d'après la tradition, leur camp dont quelques vestiges subsistaient encore au début du xxe siècle, était situé sur la colline d'en face, du côté de la Bellassière. Un nouveau château fut reconstruit sur le même emplacement, au-dessus et près du village de Couvé, l'un et l'autre dépendant de la paroisse d'Aunay-sous-Crécy.

Couvé s'appelait autrefois Covaium, Coveium, Covetum en latin, Couvey, Couvay, Couvai en français : l'étymologie en est Cova, Cavae, ce dernier mot signifiant caverne, lieu creux. Ce qui laisse penser que le village de ce nom se trouvait au-dessous du château de Crécy, qui par sa situation sur la hauteur, dominait la vallée, le bourg et la plaine de Couvé ; par la suite, Couvé s'est étendu jusqu'à l'emplacement actuel. Au xiiie siècle, l'église de Couvé, comme celle d'Aunay sous Crécy et de Tréon, appartenait aux moines bénédictins de l'abbaye de Saint Père en Vallée, une charte de Regnault de Mouçon, évêque de Chartres leur en confirme la possession.

 

Histoire :

Madame de Pompadour acquit en 1746, la propriété de Louis Alexandre Verjus, Marquis de crécy;

Jeanne Antoinette Poisson, Marquise de Pompadour, favorite de Louis XV, prit l'architecte Lassurance, pour l'agrandir et lui donner la forme que l'on voit sur une gravure du cabinet des Estampes. Elle le meuble et l'embellit grâce aux plus grands artistes de son époque, elle dessine les parcs et jardins de Crécy.

En 1751, l'ingénieur Antoine Deparcieux est chargé de construire une machine afin de porter l'eau potable au château et au village depuis la Blaise, 50m plus bas.

En 1757, Madame de Pompadour revendit son domaine au duc de Penthièvre qui le céda en 1775 au prince de Montmorency. Le château est ensuite vendu comme bien national à la révolution. Il est démoli pour être revendu en pièces détachées, ne laissant que l'aile des cuisines.

La Marquise laissa son empreinte dans les bâtiments du village et le paysage que l'on voit aujourd'hui. La château dominait la vallée. De ses terrasses, on pouvait y admirer les deux bras de la Blaise et le canal. A chacune des extrémité de celui ci, une constructon décorative. la façade en trompe l'oeil du moulin de Bellassière au sud, et le château d'Aunay à l'est.

 

Sites exceptionnels :

La Glacière:

La Glacière du château de Crécy est exceptionnelle. Tout d'abord elle est composée de deux salles entièrement creusées dans le roc. Utilisant probablement d'anciennes carrières, Madame de Pompadour fait aménager dès 1748 ce qui deviendra non seulement des glacières mais un véritable habitat avec notamment ses cuisines dotées d'un four à pain dont la cheminée, creusé dans la falaise, débouche dans les côtes de Crécy.

De plus, les dimensions de chaque salle sont inhabituelles: la première chambre mesure près de douze mètres de long; la voûte est soutenue par deux arcs de briques qui se croisent presque d'équerre.

La seconde chambre, cylindrique, est profonde de sept mètres cinquante et large de plus de six mètres.

La méthode de conservation de la glace semble être identique dans l’ensemble de l’Ile-de-France. Durant les mois d’hiver, le miroir et les canaux du parc de Crécy étant gelés, on scie la glace en carrés ou rectangles que l’on entrepose les uns sur les autres. Les cubes ainsi obtenus sont apportés dans la première salle où on les taille une seconde fois afin de les positionner dans le cylindre.

Il se crée alors un microclimat qui permet de conserver une température très basse, même durant l’été. Néanmoins, la fonte progressive de la glace alimente de minces filets d’eau qui courent sous le plancher de bois du cylindre et tombent dans un petit puits central encore existant de nos jours.

La machine Hydraulique:

Ayant acheté le château de Crécy de Louis-Alexandre Verjus, en 1746, Madame de Pompadour l’a considérablement agrandi et embelli, s’entourant alors des services des plus grands du royaume : architectes du Roi, artistes réputés de l’époque, ...et de l’ingénieur Deparcieux.

Celui-ci nous fait part de la problématique propre à Crécy vers 1750. Il précise dans son mémoire présenté au printemps 1753 :

« M.de la Marquiſe de Pompadour déſirant avoir de l’eau à ſon château de Créci, beaucoup moins pour y faire des embelliſſemens que pour prévenir ou pour parer les accidens qui pouvoient arriver pendant les ſéjours que le Roi y fait, pluſieurs perſonnes préſentèrent des projets à cet effet, qui exigeant de trop grandes dépenſes, ou ne pouvant pas fournir une quantité d’eau ſuſſisante, furent rejetées.

M. de Buffon, dont on connoit les lumières, fut conſulté & prié de voir lui-même s’il n’y auroit pas de moyen plus ſimple ; il me propoſa à M.de de Pompadour pour voir avec lui le parti qu’il y avoit à prendre : nous y fimes pluſieurs voyages enſemble, & le réſultat de nos examens fut que le moyen le plus ſimple & le moins coûteux étoit de ſe ſervir de la force de la petite rivière de Blaiſe, qui coule dans la vallée de Créci, pour élever une partie de ſon eau juſqu’à un réſervoir placé au haut de la côte, à 163 pieds [environ 54 mètres] au deſſus de la ſurface de l’eau de la rivière. »

Après maints calculs, interrogations, relevés sur place, détaillés dans ce mémoire, il poursuit:

« Je me trouvai donc chargé de chercher le moyen d’employer la force que pouvoit me fournir la Blaiſe, de manière qu’elle fît monter le plus d’eau qu’il me ſeroit poſſible à la hauteur où elle devoit arriver. »

Ses observations et ses calculs se sont avérés fiables, puisqu’ils lui ont permis de réaliser la « machine élévatoire » du château de Crécy, en 1752, ainsi qu’il le précise lui-même plus au début de son Mémoire:

« J’ai avancé, dans le précis que j’ai lû dernièrement à l’Académie ſur la machine que j’ai fait exécuter l’an paſſé à Créci , [… ] » 

L’alimentation en eau du château, de ses jardins et de ses dépendances était un enjeu majeur.

Elle devait répondre aux trois exigences suivantes : nécessité vitale pour les personnes et les nombreux animaux, sécurité (en cas d’incendie), plaisir. Le tout conjugué aux modes fiabilité et confort : les installations se devaient d’être aussi fiables que possible, et prétendaient allier également le plaisir à l’efficience.

Il avait été prévu pour cela même jusqu’à un petit canal souterrain, qui alimentait l’intérieur de certaines maisons de Couvé en « eau courante », en soulevant simplement une trappe. Chose improbable, qui n’existait pas à Versailles! Les besoins étaient considérables, si l’on prend en compte l’arrosage des deux potagers principaux et celui de l’Hôpital Saint-Jean, l’agrément des nombreux bassins, et le remplissage de la Glacière, probablement effectué à l’occasion du gel des canaux ou des bassins du parc…

 

Sources :

http://www.crecy-couve.fr/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cr%C3%A9cy-Couv%C3%A9

 

 

 

 

La cache:

L'ingénieur Deparcieux étant très embêté pour trouver l'emplacement de sa machine hydraulique, il me contacta en son temps pour savoir ce qui pourrait être fait.

Ne parlant pas sa langue, nous avons donc du communiquer à l'aide d'une langue que nous pourrions comprendre quelques soit nos contrées d'origine. J'ai retrouvé récemment mes notes, et voici ce que je lui avait répondu à l'époque:

TP TTT PTP TPP TTT TPT PPPT PT PTP TPP P TPT TTT TPT TTP PTP PT TPP TTT T¨PT PPPT PT PTP TPP P TPT TPT PTTP PPT TP TPT T TTT TPP PPT TPTP P TP T TPP P TPT TTT TPT

TTT TPT PP P TP T TTT PPT TP PPT TTP PTP PT TPP TTT TPP P TPT PPP P PPP PTTP PPT TP TPT T TTT TP PT PPT TPTP P TP T TP PT PPT TPP P TPT

Grâce à celà, l'eau fut acheminer au village et au château sans aucun soucis. 

A vous de jouer les ingénieurs !!!

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr purpxrhe [merci de remettre tout en place]

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)