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Chapelles de Briec : Eglise St Pierre Traditional Geocache

Hidden : 4/29/2017
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


L'église Saint-Pierre et Saint-Paul date du XVIème siècle. Reconstruite en 1789, elle a conservé des éléments anciens, notamment le pignon ouest et le porche latéral sud.

L'église est composée d'une nef avec bas-côté de cinq travées, un transept et un choeur accosté de deux chapelles. La porte ouest date du XVIème siècle (de 1530-1545 environ). Le clocher, postérieur, porte à la base la date de 1692, sur la chambre des cloches 1695 et, au sommet 1697. Endommagé par la foudre, le clocher est remis en état en 1802. La porte du porche latéral avec ses colonnettes à chapiteaux date de la fin du XIVème siècle ou du début du XVème siècle. Le chevet et les ailes du transept ont été reconstruits en 1909 sous la direction de M. Chaussepied. Le retable du maître-autel et quelques statues datent du XVIIIème siècle. On y trouve les statues de saint Pierre, saint Paul, la Vierge, saint Corentin, saint Jean-Baptiste, saint Etienne, sainte Marguerite, sainte Barbe, saint Eloi et saint Herbot.

La partie la plus ancienne de cette église est la façade Ouest, dont le style ogival flamboyant semble indiquer les premières années du XVIème siècle. La porte est encadrée de moulures prismatiques et surmontée d'une contrecourbe et d'un galbe feuillagé dont les rampants portent sur deux lions sculptés. Les contreforts sont percés de niches abritant les statues de saint Pierre et de saint Jean-Baptiste. Le clocher qui surmonte cette façade est postérieur, et porte à sa base la date de 1692, et sur la chambre des cloches celle de 1694 (ou 1695). Le porche latéral, assez simple, est couvert d'une voûte d'ogive ; au-dessus de la porte, est une statue de saint Adrien, en tunique courte, manteau et couronne. Le reste des murs extérieurs est très simple et semble appartenir au XVIIIème siècle.

A l'intérieur, l'église se compose d'une nef, de deux bas-côtés et d'un petit transept, le tout formant sept travées séparées par des piles rondes qui portent des arcs surbaissés, avec moulures dans le genre du XVIème siècle. Le maître-autel est surmonté de deux gradins ornés de feuillages et d'arabesques. Le tabernacle est entouré de huit colonnettes torses, dont six feuillagées, encadrant deux niches à coquilles qui contiennent les statuettes de saint Pierre et de saint Paul. Le couronnement à dôme et lanternon est décoré de trois niches et statuettes, de colonnettes torses, volutes feuillagées, urnes et bouquets de fleurs, le tout surmonté de la statuette du Christ ressuscité. Des deux côtés du retable sont deux niches avec statuettes, quatre panneaux carrés avec peinture sur bois, représentant les quatre Evangélistes. Au-dessus court une galerie de fuseaux, sur laquelle sont deux anges portant des reliquaires.

Les statues vénérées sont : saint Pierre et saint Paul, la Vierge-Mère, dans le genre des statues sortant des ateliers du port de Brest, saint Etienne, saint Pierre-Célestin, en chape, tiare et croix papale, sainte Anne, saint Corentin, sainte Marguerite et une petite Sainte-Vierge.

Dans le cimetière, sont deux croix en pierre dont une est datée de 1656. Un procès-verbal fut dressé en 1781, pour constater les armoiries de la cloche qui devait être refondue, car il y avait contestation entre les seigneurs de la Chateigneraye (Quistinic) et ceux de La Roche et Laz au sujet de la mouvance du patronage de l'église de Briec (B. 484). S'il y a un écusson en bosse, au pignon oriental, aux armes du seigneur de La Roche et Laz, il est constaté qu'il y a été placé par voie de fait mais que les dits seigneurs n'y ont aucun droit.

La cloche du côté Nord a 25 pouces de hauteur sur 30 pouces de diamètre, elle ne porte aucun écusson, mais l'inscription suivante : ANNO : DNI : 1691 : LVDOVICO : MAGNO : XIV° : REGNANTE : ILLMO : DD :FRANCISCO : DE : COETLOGON : DIOECESIM : CORISOPITEN : GUBERNANTE : JOANNES : HVELVAN : SACR : FACULT : PARISIEN : BACCALAUREVS : THEOLOGVS : DOMVS : SORBONAE : NEC : NON : PAROCHIAE : BRIZIEC : RECTOR. Au bas est écrit : T. LE : SOUEFF : FONDEVR : Au milieu, côté du Nord : IHS. Côté du Midi, dans un médaillon circulaire de 4 pouces de diamètre, la Vierge avec l'Enfant-Jésus dans ses bras, assise sur des nuages.

Sur la seconde cloche, du côté du Midi, qui a 27 pouces de haut et 31 pouces de diamètre, est écrit : SIT : NOMEN : DOMINI : BENEDICTVM : 1702. Sans armoiries, mais elle porte une croix sous laquelle on lit FRANCOIS : LE : MOYNE : FONDEVR. De l'autre côté, est une Vierge en pied ayant les mains jointes. Cette cloche est éclatée.

Lorsqu'en 1789, il fut question de reconstruire l'église, on dressa le procès-verbal suivant pour constater l'état des prééminences. Il est conservé aux Archives départementales (B. 484) : Au pignon oriental, derrière le maître-autel, dans le vitrail représentant le mystère de la Passion, il y a 5 écussons ; 3 en haut, 2 en bas, au-dessus de la maçonnerie. En haut, cinq compartiments, le plus supérieur à droite, côté Nord, contient un écusson aux armes de France, le 2° et le 3° des mystères, le 4° les armes de Bretagne, le 5, un mystère. Au 2ème panneau Nord, au-dessus de l'appui de la maçonnerie, est un ange portant en bannière : d'azur à trois quintefeuilles d'argent 2 et 1. Côté gauche même niveau, est un ange portant en bannière : burellé d'argent et de gueules de 10 pièces. Aucun autre écusson. Ces deux derniers appartiennent à la seigneurie de la Chataigneraye, dont le Sr. Dervan est propriétaire. Au côté Nord, entre la chapelle de la Vierge dite de Trohanet et la première marche du maître-autel, est une tombe en grosse fonte de fer portant un écusson circulaire avec le cordon de Saint-Michel : parti au 1er deux faces, au second trois pommes de pin renversées pointe en bas. Au pourtour est écrit : REVIVRE. CRAIGNONS : DIEV : SVR : .. et au pourtour, Jean Melou, chevalier seigneur de Kersaint-Eloy et dame Marie de Trégain, châtelaine. Au haut est écrit : donné par Messire de Trégain à la mémoire de leurs ancêtres, et monument à leur postérité, Mars 1654. Le procureur du seigneur de la Chateigneraye a dit que cette tombe a été placée clandestinement depuis 6 à 7 ans, et demande qu'elle soit enlevée. Au côté gauche de la dite tombe, en est une autre rase en pierre, portant une croix soutenue par des os de mort en sautoir avec un écusson sans rien de visible. A gauche, vis-à-vis de l'Evangile, entre la marche du maître-autel. et la balustrade, est une tombe sur laquelle est un écusson : parti au 1er d'un croissant montant, au 2ème d'une portion de huchet ou cor de chasse ; à gauche morceau de pierre tombale avec un écusson, portant au 1er un croissant montant, et au 2ème une face. Vis-à-vis, au milieu de l'autel, est une tombe sans armoiries apparentes appartenant à Jean-Vincent de Kerguelen, sr. de Pennanjeun. Entre la balustrade séparant le sanctuaire de la chapelle Saint-Jean et Sainte-Marguerite est une tombe ayant en son milieu un écusson portant 3 coqs 2. 1. Au-dessous à droite, est un autre écusson : parti au 1er de 3 coqs 2. 1., au 2ème 3 petits écussons 2. 1., chacun de 4 besans ou tourteaux couronnés. A gauche, autre écusson : parti au 1er de 3 coqs 2. 1., au 2ème de 2 fusées en face au milieu surmontées de 2 besans ou tourteaux ; tombe réclamée par Yves-Joseph de Kerguélen, dépendante de la terre de Trémarec, juveigneurie de la Chateigneraye. A la chapelle Saint-Jean et Sainte-Marguerite, il y a trois soufflets, le 1er porte un écusson : d'or à 3 pommes de pin de gueules pointe en haut 2. 1., le reste est en verre blanc ou représente le mystère de la Passion. Dans l'enfeu, sur le milieu est un écusson portant : 3 pommes de pin 2. 1., avec une petite croix pattée en abîme au milieu, ledit écusson chargé en chef d'un lambel à 3 pendants. Sur une seconde pierre, est un écusson chargé : d'un grelier ou cor de chasse. Au-dessus du dit enfeu, est une voûte surmontée d'une impériale avec moulure et porte un écusson chargé de : 3 pommes de pin pointe en haut 2. 1. avec un tourteau en abîme, le dit écusson couronné d'un lambel à 3 pendants. A la naissance droite de la dite impériale, est un écusson portant les armes de la Boixière : 3 pommes de pin 2. 1. avec une petite croix pattée au milieu ou en abîme. A l'autre naissance de l'impériale, à gauche, est un écusson de : 3 pommes de pin 2. 1. avec un tourteau en abîme surmonté en chef d'un lambel à 3 pendants. Proche de la balustrade du maître-autel, est une tombe rase, portant 3 écussons sans armoiries. En la chapelle de la Vierge, côté Nord, au haut, du vitrail, sont trois écussons : Le premier : écartelé au 1 et 4 d'or à 3 croissants montants de gueules 2. 1. au 2 et 3 d'azur à une quintefeuille d'argent. Le deuxième : parti d'un et coupé d'un, ce qui fait trois quartiers au 1er d'or à 3 croissants montants de gueules, au 2ème qui est le parti de sinople à la massue d'argent, le 3ème qui est le coupé d'azur à 1 quintefeuille d'argent. Le troisième : parti et coupé du premier, ce qui fait 3. Le 1er porte d'or à 3 croissants montants de gueules, 2 et 1, le 2ème qui est le parti d'azur à la croix pattée d'argent, au 3ème qui est le coupé d'azur à quintefeuille d'argent. Au-dessous à droite, écusson en forme de bannière, cerné du cordon de Saint-Michel : parti au 1er d'argent à 3 faces d'azur, le 2ème de sable à la bande d'or chargée de 3 croissants montants d'azur, la dite bande surmontée en son canton senestre d'un besan d'or. Au mur du bas côté du Nord, à droite de l'autel, enfeu avec écusson sans armoiries. En haut, écusson : écartelé au 1er et 4 de 3 croissants, au 2 et 3 d'une quintefeuille, dépendent de Trohanet, juveignerie de la Chateigneraye. Dans la deuxième fenêtre du bas côté, à la clef de voûte, est un écusson d'or à la bande losangée de gueules, surmonté au canton senestre d'une tour crénelée d'azur murée de sable. Au-dessous, écusson : parti au 1er d'or à la bande losangée de gueules, surmontée d'une tour comme ci-dessus, au 2ème d'or à 3 pommes de pin de gueules et d'une moitié de chevron d'argent. A l'extérieur, à la clef de voûte du porche, du côté du Midi, sur le cimetière, écusson très vieux sans armoiries. Sous la base de la tour, au pignon occidental, trois écussons, le supérieur, entouré du cordon de Saint-Michel porte : 3 quatre-feuilles 2. 1. Le 2ème du côté droit, entouré du cordon de Saint-Michel, porte : sept macles 3. 3. 1. Le 3ème : parti au 1er, de 7 macles 3. 3. 1., au 2ème burelé de 10 pièces. — Ces trois derniers écussons appartiennent à la Chateigneraye et Acigné. Au pignon de la vitre du maître-autel, est un écusson : écartelé au 1er et 4 de 3 vannets ou coquilles oreillées au 2 et 3 d'un lion léopardé, surmonté d'une couronne de marquis ; appartient à M. le vicomte de Pont-Bellanger, démissionnaire de M. le marquis du Grego, du marquisat de la Roche et de la baronnie de Laz. L'église de Briec possède encore deux jolis calices du XVIème et du XVIIème siècle et une boite en argent pour les Saintes-Huiles portant cette inscription : Dono dedit Joannes peccator parrochiae de Briec rector anno Domini Jesu-Christi 1723. Ce recteur est Jean Heluan (MM. Peyron et Abgrall, 1904).


http://www.infobretagne.com/briec.htm

Additional Hints (Decrypt)

cne ornh bh cne znhinvf grzcf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)