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L'ETIOPATHIE Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour joerpick,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 4/25/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:


L'ETIOPATHIE

 

 

"L'art de la thérapeutique manuelle est ancien, et je tiens en haute estime ceux qui, siècle après siècle, l'ont perpétué jusqu'à nos jours."

Hippocrate, IVe siècle avant notre ère

 

L'art de soigner remonte à la nuit des temps. Le toucher est à l'origine même de l'acte thérapeutique, il a été le premier geste instinctif et empirique exercé sur un être vivant pour éradiquer le mal.

D'Asklepios, (Dieu de la médecine), à Ambroise Paré, (1509 - 1590, rebouteur et chirurgien empirique, père de la chirurgie moderne), on trouve toujours la trace de ces techniques indispensables au bon maintien du corps dans sa fonctionnalité naturelle.

Au début, chirurgies instrumentale et non-instrumentale sont liées, mais le temps amène leur séparation. Les Grecs et les Romains distinguent le médecin (celui qui soigne, de quelque manière que ce soit), et le chirurgien (ce terme s'applique d'abord à tous les métiers manuels). Déjà, le serment d'Hippocrate impose aux médecins de ne pas pratiquer la chirurgie : "Je ne pratiquerai pas l'opération de la taille, même sur ceux qui souffrent de la pierre; je la laisserai aux gens qui s'en occupent. »

Il en est de même au Moyen-Âge. Pour la corporation des médecins, renforcée par la création des écoles de médecine au XIIIe siècle, l'acte chirurgical est humiliant, il relève des arts mécaniques. Ils laissent donc à leurs auxiliaires barbiers la pratique des actes manuels.

Au sortir du Moyen-Âge, les chirurgiens développent par la dissection leur connaissance du corps humain. Eux qui soignent par leurs mains, avec ou sans instruments, approfondissent ainsi les notions d'anatomie. Ce faisant, ils s'opposent aux médecins de la faculté, si cruellement moqués par Molière.

Nul n'est plus emblématique de cet art qu'Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, rejeté par la faculté parce qu'il était ancien rebouteur et ne parlait pas latin. Devenue toute-puissante en 1792 (à la suite de la fermeture des écoles de chirurgie), la médecine condamnera la chirurgie non-instrumentale à se perpétuer par tradition orale et à se réfugier dans les campagnes : ses seuls représentants seront alors les rebouteux.

De génération en génération, les rebouteux n'ont cessé de transmettre leur savoir-faire pour réparer les accidents articulaires du dos et des membres, des troubles de la digestion ou de la circulation sanguine, tous ces maux qui "empoisonnent" notre vie quotidienne.

Hommes des campagnes, ils étaient les médecins du monde du travail et n'étaient pas jugés sur des principes mais sur la seule efficacité immédiate, illustration du vieil adage : « Montre-moi ce que tu sais faire et je croirais en ta compétence ».

Ils ont exercé jusqu'à la deuxième moitié du XXe siècle et certains continuent encore de nos jours.

 

Sauf qu'entretemps, le travail d'un seul homme a tout révolutionné...

 

 

Les diagnostics classiques s'attachent à la partie du corps où siège la souffrance, le trouble, l’invalidité. Une batterie d'examens complémentaires permettent d'établir très précisément l'état des lésions. Mais ces diagnostics restent attachés à cette seule partie, ce pourquoi la médecine est subdivisée en spécialités et ceux qui l'exercent se cantonnent de plus en plus (on manque de généralistes !) à une seule spécialité, à un seul secteur du fonctionnement du corps humain : gastro-entérologue pour l'appareil digestif, cardiologue pour le cœur et la circulation sanguine, pneumologue, rhumatologue, ORL etc. : c'est ce que l'on appelle une approche analytique du corps humain.

Le diagnostic étiopathique, quant à lui, va au-delà de la seule partie atteinte et permet d'identifier l'origine de la perturbation et de comprendre ce qui l'a causée.

Cette analyse causale est possible parce que le corps humain est cette fois appréhendé et étudié comme un ensemble de systèmes en interaction permanente, à la fois entre eux et avec le milieu qui les entoure. C'est ce qu'on appelle l'approche systémique du corps humain.

 

C'est sur cette approche qu'a été élaborée la méthode étiopathique, méthode qui permet entre autres d'appliquer la cybernétique à la physiologie humaine. C'est sur elle que se fonde la formation rigoureuse et particulièrement originale que reçoivent les étiopathes. C'est elle, enfin, qui permet à l’étiopathe d'identifier l'origine des symptômes, et dans une majorité de cas, car les pathologies provocant des atteintes irréversibles sont heureusement rares, d'appliquer le geste pertinent qui supprimera leur cause.

Voilà pour le descriptif de cette façon de se soigner, comme nos ancêtres se soignaient depuis toujours.

La boite elle, n'est pas bien grosse, et elle se trouve à proximité du cabinet d'étiopathie (le seul des stations du Corbier et de la Toussuire) qui se trouve dans la galerie marchande.

Bien entendu, la cache n'est pas aux coordonnées, mais en intérieur, bien au chaud et à l'abri...

Bonne recherche.

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Cyndhr q'...

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)