Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Nom des habitants : Souancéens, Souancéennes
Population : 542 (recensement de 2014)
Superficie : 1894 hectares
Densité : 29 hab./km²
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d’azur au chevron d’or, au chef du même chargé de trois tourteaux de gueules.
Un peu de géographie :
Le village de Souancé au Perche appartient au canton et à l'arrondissement de Nogent le Rotrou et est l’une des 19 Communes de la Communauté de communes du Perche.
L’altitude de la commune est comprise entre 123 et 270 mètres.
La commune compte 71 hameaux et lieux-dits.
Construit autour de la rivière la Rhone, affluent de la rive gauche de l’Huisne, le village propose une vision typique du Perche : bocage, lavoir et sources.
Deux sources coulent dans le village aux fontaines Saint-Marc et Saint-Georges.
Un peu d’histoire :
Souancé était compris dans l'élection de Mortagne et le bailliage de Bellême, du ressort de Nogent-le-Rotrou. C'était le chef-lieu d'une baronnie composée des seigneuries de Souancé, de Montdoucet et des Hayes, quarante fiefs en dépendaient. Deux des tours du château Saint-Jean à Nogent-Le-Rotrou portent le nom des seigneurs Montdoucet et Chais. Au XIXè siècle, c'était un gros bourg de plus de 1000 habitants. Ceux-ci vivaient de l'agriculture, de l'élevage, de la fabrication de chandelle et de toile.
Toponymie :
Bas latin Swabincacus. Swabinc, nom de personne d’origine germanique, et pseudo-suffixe de possession iacus.
Suenci, vers 1128 (Bibliothèque nationale de France-Manuscrit Latin 9223 Cartulaire Notre-Dame de Josaphat) ;
Suentheium, 1141 (Cartulaire de Thiron, t. 2) ;
Suhenci, vers 1150 (Bibliothèque nationale de France-ManuscritLatin 9223 Cartulaire Notre-Dame de Josaphat) ;
Souencé, octobre 1359, (Archives Nationales.-JJ 90, n° 331, fol. 169 v°) ;
Souencé, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ;
En octobre 1911, le conseil municipal demande un changement de dénomination de la commune, des erreurs se produisent souvent à la gare ou à la poste en raison de la ressemblance de prononciation et d'orthographe existant entre Pouancé en Maine-et-Loire et Souancé en Eure-et-Loir. Le conseil souhaite que la commune prenne le nom de Souancé-au-Perche
Souancé au Perche, Décret du 15 novembre 1912.
Église St Georges :
Le monument actuel date en grande partie du XVIe siècle. La voûte du chœur porte les armes des seigneurs de Souancé. Le portail à arc surbaissé, surmonté d'une accolade et de pinacles engagés, est d'un type très fréquent dans la région. Les vitraux XVIe siècle du chœur, qui retracent la vie de Saint-Georges, furent reposés en mélange après la Révolution.
L'église fut entièrement restaurée au XIXe siècle : en1862, construction d'une nouvelle sacristie et d'une chapelle ; en1874, en changeant l'autel, on découvrit des peintures murales ; en1894, agrandissement des fenêtres de la nef.
Château de la Galaisière:
Construit au XVIIe siècle par Louis Aubin, huissier au cabinet de la duchesse d'Orléans dont la fille Françoise Louise l'apporta à son époux François de Mauduison (également constructeur du château d'Oursières à Argenvilliers), Secrétaire du Roi. Il est resté dans la descendance directe de son constructeur, passant par mariage, à la famille de Carpentin, puis Fergon, Colin de Marnes et enfin, Guillier de Souancé, ses actuels propriétaires. Il a subi de nombreuses modifications au cours des âges.
Implanté au NO de Souancé, en limite de l’Orne, le château de la Galaisière appartient au domaine privé.
Château de Montdoucet :
Implanté au NE de Souancé, le château de Mondoucet appartient au domaine privé.
Anecdote :
L’électricité à Souancé :
"Le charmant bourg de Souancé donne l'exemple à Nogent. Il est en train de se doter de l'électricité par notre compatriote Joseph Bourgery. Quatre lampes : au bureau de poste, aux quatres routes, sur la place et ruelle St-Georges."
Le Nogentais du 5 octobre 1905.
Le projet initial de 1905, fut concrétisé sous la forme d'une coopérative à capital variable créée le 2 novembre 1924 pour 12 ans.
Elle est fondée par Messieurs Voisin, Brulard, Jastière, Ménil et le Comte de Souancé. 40 actionnaires à 25 Francs l'action. L'apporteur de l'installation initiale est Monsieur Bourgery, rémunéré par 60 actions. Quatre actions minimum sont nécessaires pour avoir droit à une lampe de 25 watts.
Le prix de l'électricité est de 1,6 centimes de Francs le kWh. La commune avec 4 actions bénéficie de 6 lampes pour un forfait annuel de 220 F.
L'installation, basée dans la ferme Guignard, fabrique l'électricité à partir de la force motrice de l'eau. Une batterie permettait de stocker une partie de la production.
La capacité totale est de 120 lampes de 25 Watts allumées 5 heures.
La fourniture de l'électricité fut reprise ensuite par le syndicat d'électrification de Perche, en 1934.
Sources :
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet