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[#373 CEL] Trizay Coutretôt Saint Serge Traditional Geocache

Hidden : 5/8/2017
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
4 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Nom des habitants :  Trizéens, Trizéennes

 Population : 456 (recensement de 2014)

Superficie : 1115 hectares

Densité : 41 hab./km²

Les armoiries de Trizay-Coutretôt-Saint-Serge se blasonnent ainsi :

D’argent aux trois chevrons de gueules, au chef ondé de sinople chargé de trois portails de chapelle d’argent maçonnés de sable et soutenu d’azur

Un peu de géographie :

Le village de Trizay- Coutretôt- Saint Serge appartient au canton et à l'arrondissement de Nogent le Rotrou et est l’une des 19  Communes de la Communauté de communes du Perche.
Il se situe au cœur du parc naturel régional du Perche.
L’altitude de la commune est comprise entre 126 et 230 mètres.

 

La réunion de Trizay-au-Perche avec Coutretot et Saint-Serge fut réalisée par Ordonnance Royale du 15 février 1835, sous le nom de Trizay-Coutretot-Saint-Serge, dont le chef-lieu se situe à Trizay

LES TROIS VILLAGES

TRIZAY est un village formé à partir de plusieurs hameaux. Il s’est développé sur le coteau nord, entre la ligne de crête et la Berthe. Le village constitue un ensemble paysager cohérent autour de l’église, la mairie, la salle de la Métairie et du gîte rural. Le village s’étire vers les hameaux des Bordes, La Grande Borde et la Petite Borde.  Les espaces publics se prolongent jusqu' aux bordures de la Berthe (aire de loisirs de la Fontaine).

COUTRETÔT  est un village traditionnel. Situé dans la vallée de la Berthe, le village de Coutretôt est un village « linéaire » traversé par la RD 1121. Les maisons sont à l’alignement et laissent ainsi les fonds de parcelles libres pour des jardins. Le bâti est composé d’anciens corps de fermes et de maisons individuelles qui confèrent au village une réelle homogénéité. L’espace public est formé actuellement par la rue et par la place centrale.

SAINT SERGE ou la « riviéra » du Perche. La situation de Saint Serge en belvédère (nommée Ronde Bulle en1793) sur la vallée en fait un hameau très agréable. Il s’est progressivement étendu au point de former aujourd’hui un ensemble continu jusqu’à la Valinière, en passant par le lotissement paysager du Hameau du chêne.

La commune de Trizay -Coutretôt - Saint Serge se situe  dans la région agricole et paysagère du Perche. Elle fait partie des 125 communes adhérentes au Parc Naturel Régional du Perche, crée par décret ministériel en janvier 1988, qui s’emploie à préserver et à mettre en valeur.

La commune compte plus d’une quarantaine de fermes et hameaux autour de la vallée de la Berthe.

Les hameaux :

L’ARCHAGE - maison appelée vulgairement la Recharge,L’AUNAY - maison, BELLEVUE - ferme aujourd’hui disparue. La grande BIZOLIERE – ferme puis maison. La petite BIZOLIERE - maison. Le BOIS ROBIN – maison isolée. La grande BORDE - hameau d’habitation tenant son nom du ruisseau des Bordes. La petite BORDE - hameau d’habitation. La BOULAYE - ferme. La BOURDINIERE - Hameau d’habitation. CHAMPEAUX - ferme. Ancien fief en 1624. Autour de la ferme, s’est constitué jusqu’en 1853 un vaste domaine, propriété de L’Hôtel Dieu de Nogent le Rotrou. Ce domaine était de 66 hectares et s’étendait jusqu’à la ferme de la Recharge (aujourd’hui l’Archage). Le COLOMBIER – (ferme aujourd’hui disparue). La COUR aux BEZARDS - hameau. Les COURS - maison. La DONNAISIERE - hameau d’habitation. FAUCHET ou FAUCHER - ferme. La FONTAINE - hameau d’habitation les Fontaines. La GADELIERE – manoir. Les terres de la Gadelière ont appartenues à L’Hôtel Dieu jusqu’à la Révolution Française. La GLAIRIE ou La GLAIRERIE (maison isolée). Les GROIES ou Les GROYES ou Les GROAS - maison dont le nom vient de groe ou groa (lieu, champ entouré d’une haie)
GUENEAU - hameau aujourd’hui disparu. La GRANDE LEU - ferme autrefois appelée les Leux (les loups).
La PETITE LEU - maison. La Grande MAIRIE - ferme. La Petite MAIRIE - ferme. MIERMAUX -château et ferme. Les Grands NOYERS - hameau. Les Petits NOYERS - maison isolée (fenêtres du XVI eme siècle). Le Grand ORGEVAUX - maison. Le Petit ORGEVAUX - maison et lavoir. Le PIED de la BRUYERE - hameau d’habitation. Le PLESSIS - manoir. La PLUMETIERE - maison. POUPET - ferme. La POUSSERAYE - hameau. QUEUX - ferme, vulgairement appelée la Queue. La RIGAUDIERE - maison isolée. Les ROUCHERETS - maison. Vient du mot rouche (roseau). La SORIE - ou la Saurie, la Sohorie, la Soorie. Moulin aujourd’hui disparu. TOUCHEBERT - alias Louschebert en 1590 et l’Ouschebert en 1610. Ancien fief Les TOUCHES -. Ancien fief. TREMONT - Ancien manoir des seigneurs de Coutretôt. Château construit en 1841. La VALINIERE - alias La Valisgnière - hameau d’habitation. Les VALLEES - alias la vallée ou la petite vallée.  Maison isolée. Le VAU - alias les Vaux ou le Veaux. Maison isolée. La VIEILLE COUR -. Ancien fief. La VOIE alias la Voye- Hameau d’habitation.


Un peu d’histoire :

Histoire de Trizay :

Dès 1293, Trizé dépend de la Châtellenie de Nogent, alors que Charles de Valois, Comte de Chartres, est comte du Perche et que Nogent le Rotrou a pour seigneur Jean II, duc de Bretagne.
En 1466, la paroisse de Trizé est réunie aux paroisses de Coutretôt et Saint Serge, qui dépendaient également de la Châtellenie de Nogent .
En 1558, Trizé est à nouveau indépendant et représenté à l’Assemblée Générale de Nogent.

Si au cours de la guerre de Cent Ans, les habitants de Trizé ont à souffrir de la dure occupation anglaise, les guerres de religion et surtout le banditisme dans les campagnes laissent de nombreuses traces, en particulier celles que font  des centaines de reîtres qui sèment la terreur dans la commune.
A partir du XVII eme siècle, les seigneurs  de Trizay sont ceux de la Gaudaine et de la Soublière (actuellement ruisseau d’Arcisses).

La Révolution française  marque à nouveau les habitants, surtout à l’époque de la Terreur. Par exemple, le curé de Trizay, Jean Louis Doussineau, doit se cacher dans le pays ; il y a de durs moments d’insécurité dans les campagnes dus à l’immigration ou à l’envoi à l’échafaud de plusieurs nobles de la région, des épisodes de combats de la chouannerie qui engendrent exactions et répressions, ainsi que la saisie des biens ecclésiastiques ou féodaux vendus ensuite comme biens nationaux dans le district de Nogent.
Au XVIII eme siècle, un gisement de minerai de fer est exploité avec avantage sur les côtes de Chainville. Il  tombe en désuétude à la fin du XIX eme siècle. Il y a deux moulins à eau sur la Berthe, à la Saurie et à Coutretôt, destinés à faire fonctionner les martinets pour battre le fer. On peut encore retrouver les traces des usines et fonderies de fer qui existaient à Miermauxla Saurie et aux Petites Forges, où l’on rencontre encore des scories de fer.

Histoire de Coutretôt :

Ancienne commune appelée Curia Estroudi. De même que Trizay et Saint Serge, Coutretôt dépend, dès 1293, de la Châtellenie de Nogent. C’est une paroisse de l’archidiaconé de Chartres et du doyenné de Nogent. L’archidiacre de Chartres nomme directement les curés de la paroisse de Coutretôt.

Histoire de St Serge :

Ancienne commune appelée  Sanctus Sergius. Dès 1293, Saint Serge, comme Trizay, dépend de la Châtellenie de Nogent. C’est une paroisse de l’archidiaconé de Chartres et du doyenné de Nogent. Le Prieur de Nogent nomme les curés de la paroisse.

Toponymie :

Trizay-au-Perche à l’origine, Commune de Trizay-Coutretot-Saint-Serge aujourd’hui.

Selon l’étymologie des noms de lieux de France (Larousse), Trizay doit son nom à un propriétaire gaulois « Tritius », ce qui a donné Tarzei ou Tarzy en 1183

Tarzei, 1183 (Cartulaire de Thiron, t. 2) ;
Thérisé, 1453 (A.D. 28-G, chapitre Saint-Jean de Nogent-le-Rotrou) ;
Trizay, avril 1499 (A.N.-JJ 233, n° 280, fol. 138) ;
Triset, XVIIIe s. (Carte de Cassini) ;
Trizay au Perche, 1811 (Cadastre). De 1643 à 1685, il y eut 3 collectes : Coutretot-Trizay-Vichères-Saint-Médard, Élection de Longny, qui regroupait la paroisse de Coutretot, partie de celle de Trizay-au-Perche et partie de celle de Vichères ; la collecte de Trizay-au-Perche, Élection de Mortagne, comprenant le reste de la paroisse de Trizay-au-Perche ; la collecte de Vichères, Élection de Mortagne, formée de l’autre partie de Vichères. En 1685, la suppression de l’Élection de Longny et les modifications de limites entre les Élections de Chartres et de Mortagne entraînèrent l’éclatement de la collecte de Coutretot-Trizay-Vichères-Saint-Médard : la collecte de Coutretot devint indépendante avec le territoire de la paroisse ; les 2 parties de Trizay-au-Perche et de Vichères furent réunies selon le territoire de leur paroisse respectives pour former deux collectes indépendantes ; toutes ces collectes furent rattachées à l’Élection de Mortagne.
Réunion réalisée de Trizay-au-Perche d’avec Coutretot et de Saint-Serge par Ordonnance Royale du 15 février 1835, sous le nom de Trizay-Coutretot-Saint-Serge, dont le chef-lieu se situe à Trizay (A.N.-F 2 II Eure-et-Loir 2, plan annexé à la minute).

L'église Saint Martin de Trizay :

Dès son origine, la petite église romane de Trizay, dépendant de la Châtellenie de Nogent le Rotrou, est dédiée à Saint Martin.
Elle est une paroisse de l’archidiaconé de Chartres et du doyenné de Nogent. Jusqu’en 1790, l’archidiaconé de Chartres nomme directement les curés de Trizay .
L’ordonnance royale du 15 février 1835, décrétant la réunion des trois communes avec pour chef-lieu de réunion civile le bourg de Trizay, provoque de vives querelles entre les paroissiens de Coutretôt, désireux de sauvegarder leur église, et la municipalité désormais hostile à la sauvegarde de deux édifices religieux.
En 1854, considérant l’exiguïté de l’église de Trizay (qui n’était autrefois construite que pour les besoins d’une population ne dépassant pas 150 habitants) et devant l’augmentation notable de la population suite à la réunion des trois paroisses, il est décidé d’agrandir et de restaurer l’église de Trizay.
En raison de la disparité existante entre le coût important des travaux et les faibles capacités financières de la commune, les opérations de réhabilitation ne peuvent commencer qu’en 1867.
L’aspect primitif de l’église s’en trouve fortement altéré.
La nef est agrandie de 5 mètres dans sa partie occidentale, comme en témoignent les pierres de soubassement extérieur. On fait murer la porte d’entrée du mur latéral « nord », remplacée par un clocher- porche à trois portes. Les fenêtres romanes sont élargies au profit de fenêtres ogivales : six dans la nef et deux dans le chœur. On fait également agrandir l’édifice coté « est » par la construction d’une nouvelle sacristie.

A l’intérieur, la voûte est en briques recouvertes de plâtre avec nervures formant des arcades qui reposent sur les murs extérieurs avec de petits corbeaux formants saillies. La nef, plus large que le chœur, communique avec celui- ci par une large baie plate sans aucun ornement ni sculpture.
De chaque côté de cette baie se trouvent deux petits autels dédiés à la Sainte Vierge (avec un portrait) et à Saint Joseph (avec un portrait équestre de Saint Martin).
Le grand autel est au fond de l’abside. Les trois autels, du même style XVIIIè siècle, sont surmontés de colonnes avec chapiteaux corinthiens soutenant de grosses volutes de pierre. Au  sommet de ces chapiteaux : deux vieilles statues de pierre récupérées dans l’église démolie de Coutretôt et six vases de pierre ayant la même origine. De chaque côté du maître autel : les statues de Saint Martin et de Saint Brice, patron de Coutretôt.
Les vitraux représentent un intérêt artistique. Ils ont été exécutés par la Maison Hucher du Mans.

 

L’église de Coutretôt :

L’église de Coutretôt était dédiée à Saint Brice ou St Brictius,  évêque de Tours, disciple et successeur de Saint Martin. Cette petite église se composait d'une simple nef de 10 mètres de longueur par 7 de largeur. C’était une église du  Roman primordial (VIIIe au Xe siècle), avec 4 fenêtres (2 romanes et 2 ogivales), une voûte en bardeaux (minces lamelles de bois) avec dessins (1645) et des adjonctions du XVIe et XVIIe siècles. Surplombant la simple porte cintrée sans décoration se dressait un petit clocher couvert d'ardoises.
Le bâtiment de l’église, tombant peu à peu en ruines en 1935, fut détruit en 1945 par la commune qui ne pouvait plus l’entretenir. La destruction est décidée par le maire de Trizay, « ennemi politique » du général de Trémont (château de Trémont) qui veut acheter l’église pour la restaurer et s’y faire inhumer avec sa femme. Le conseil municipal refuse cette condition et c’est pourquoi le général de Trémont fait construire une chapelle au château de Trémont.
Aujourd’hui, seuls ses derniers vestiges (un pan de mur recouvert de lierre) subsistent au centre du hameau de Coutretôt.

L’église de St Serge :

Abandonnée à la réunion  de paroisses avec Trizay, cette église tombait en ruine. Elle a été entièrement démolie et les matériaux provenant de cette démolition ont été vendus au profit de la commune de Trizay le 8 juin 1833.

En 1865, une croix a été plantée en souvenir

Après la démolition de l’église, on rapporta la statue de St Serge à Trizay. Les habitants de St Serge virent dans cet acte un danger de mort. Cette statue en pierre est sans doute celle qu’on peut voir aujourd’hui dans l’église de Trizay. Quant à la croix, elle disparut en 1935.

Les fermiers actuels de St Serge, qui vivent là depuis des générations, racontent que les statues de la chapelle monastique n’ont jamais été transportées à Trizay : «  Au siècle dernier (1830), nobles, curés, sont venus les chercher, bannières en tête ; ils sont partis avec, mais ils n’ont pas pu aller plus loin qu’en bas, à la route qui mène à Trizay. Pourtant, y’avait les curés et tout. Les statues étaient devenues trop lourdes pour être transportées. Y’a un don sur ces choses-là ! On peut pas s’expliquer. Il a fallu ramener les statues en haut, sur St Serge ».

La Chapelle de Saint Serge

1860 : Construction de la chapelle, par le général de Trémont, au lieu-dit le Pied de la Bruyère, au pied de la butte de Saint Serge

1920 : L’autel de l’église de Saint Serge, qui avait été conservé, est descendu dans la chapelle ainsi que les statues de St Serge et St Gilles

1972 : Il y a deux statues de St Serge, l’une dans l’église de Trizay, l’autre dans la chapelle. Pèlerinage à St Gilles, dans la chapelle, le 1er septembre (il n’y a pas de fête officielle à Saint Serge). Depuis deux ans, les pèlerins viennent mais le curé ne dit plus la messe. On vient aussi tout au long de l’année. Une fente dans la porte de la chapelle permet de déposer les offrandes. Ce pèlerinage, jusqu’à ces dernières années, était assez fort. Beaucoup de gens y venaient de Nogent le Rotrou. On compta jusqu’à 4000 anciens francs «  d’un septembre à l’autre » déposés par les pèlerins. Les messes étaient payées par les descendants du général qui fit construire la chapelle. En ouvrant la chapelle, le 11 août 1972, nous n’avons trouvé que 2,58 F en pièces.
Une voyageuse de l’Orne vient à cette chapelle tout au long de l’année, selon les besoins, pour prier St Serge qui « fait marcher les petits enfants », et d’une façon plus générale pour les maux de jambes. Les habitants de la ferme St Serge pensent qu’un souterrain part sous leur ferme et qu’un trésor y est enfoui, abandonné là par les moines. Le cimetière des moines se trouvait à gauche de la ferme ( vue de face).

Aujourd’hui, la chapelle de Saint Serge, vide de tout souvenir, est domaine privé.

Le tramway :

En 1909, Nogent le Rotrou est relié à Brou par un chemin de fer à voie étroite avec gare à Trizay et possibilités de halte à Miermaux et Coutretôt. Ce moyen de transport, très utile pour tous les habitants prendra fin en 1936.

Manoirs et château :

Manoir de La Gadelière, XVIe siècle :

Au XIIème siècle, un prieuré fût bâti sur les lieux, auquel s'ajouta plus tard un hospice. Puis en 1592, le manoir fut construit sur les fondations par un dignitaire du roi Henri IV qui fit venir la façade de Venise. Toute une expédition ! Il appartint ensuite à un dignitaire de Louis XIV puis à une famille d'officiers de haut rang dans l'armée impériale de Napoléon. Au fil de son histoire, la Gadelière a résisté aux pillages et à la destruction de la Révolution française et des deux guerres mondiales.

Manoir de Miermaux, XVIe siècle :

Miermaux, bâti au creux de la vallée de la Berthe, était au XIè siècle une forge, dont le patron s’appelait le « Maître de Forge », alimentée par les sablières de Rougemont (sur la commune de Vichères) et de Saint Serge. Elle brûla en 1356 et fut reconstruite en 1545 par Monsieur Maugars. Ce maître d’œuvre s’est affranchi des formes médiévales en supprimant la tour d’escalier hors œuvre et en introduisant de nouveaux éléments dans la structure traditionnelle du logis : une travée de baies sur le mur pignon nord et une petite vis adossée à la cage d’escalier. L’affinerie de « Miarmoust », en activité en 1548, était alimentée en fonte par le haut fourneau de la Sohorie, situé en amont. La terre, propriété de la famille Péan de Nogent le Rotrou, était exploitée par Pierre Messier, maître de forges, jusqu’au moins en 1555.
Actuellement, Miermaux se compose de bâtiments disposés en « U » autour d’une cour. Sa façade s’orne d’un bel escalier en pierre. L’entrée de la cour est contrôlée par un pavillon carré abritant un pigeonnier au premier étage. Jusqu’en 1810, l’entrée principale se faisait par le chemin venant de Trizay, le franchissement du gué étant une entrée secondaire. Au début du XIXè siècle, un pont fut construit et l’entrée principale se fit à l’angle nord-est.

Manoir du Plessis.

Dominant la vallée de la Berthe, le manoir du Plessis se caractérise par son corps principal de logis à deux étages avec fenêtres à meneaux Renaissance dont une seule, finement sculptée, est demeurée intacte côté cour. Il est flanqué côté sud d’une tour ronde contenant un escalier à vis. Son toit de vieilles tuiles coiffant ses hauts pignons traditionnels de pierre « descend si bas au midi qu’il semble traîner à terre ».

Château de Trémont :

Ce château construit en 1841 par le général de Trémont fait partie du patrimoine privé.

Anecdotes :
L’armée allemande envahit la commune le 22 novembre 1870. Un effectif variant de 500 à 110 soldats occupent la commune jusqu’au 10 mars 1871. Le terrain bocager est le théâtre d’escarmouches sanglantes entre les patrouilles d’uhlans qui sillonnent la commune et les francs-tireurs qui les traquent. Deux  soldats allemands sont ainsi abattus dans le chemin creux qui relie alors la route de Trizay, à hauteur du Plessis, et celle de Brou. Enterrés hâtivement dans un des talus du chemin, leurs bottes de cuir restèrent longtemps visibles aux regards des promeneurs. Ce chemin a ainsi été  dénommé «  le chemin des prussiens ». Le propriétaire du champ qui le traverse, l’a depuis fait disparaître au bulldozer.

Sources :
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet

Site de la commune
Site de la communauté de communes
Site Denis Jeanson

Additional Hints (Decrypt)

Fhecybzor pryyr dhv punhffr qh 49 !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)