Surnommé "le bon samaritain", il rejoint l'armée royale lors des Guerres de Vendée. Après avoir participé à des batailles, il se retire dans son domaine à Beaurepaire et il y recueille un vieux prêtre et un jeune officier républicain à demi-mort, qu'il soigne. En 1794, les Colonnes Infernales de l'Armée Républicaine se dirigent vers son domaine après avoir incendié un manoir voisin. Ils réclament la tête du vieux prêtre et s'apprêtent à massacrer Henry Gourraud qui refuse de se livrer.
Alors les fusils sont braqués sur lui, le jeune officier hurle " Grâce ! Grâce pour cet homme ! Ne tuez pas celui qui m'a sauvé la vie !" Tout le monde est épargné.
Lors de son passage à Ste Florence en 1808, Napoléon offre un poste à Henry Gourraud, qu'il refuse, fidèle à ses principes et à sa Vendée natale.
Il devint maire de Ste Florence en 1816 jusqu'en 1829, année de sa mort.
Attention à bien respecter les pierres du mur du cimetière !