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[ dbs ] H & P - Les vestiges bétonnés de la Baie Traditional Geocache

Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


[dbs] Histoire& Patrimoine : Les vestiges bétonnés de la Baie de l'Aiguillon

 

Cache destinée à vous faire venir jusqu'à la pointe de la Baie de l'Aiguillon, d'une part pour vous faire découvrir cette zone classée en réserve naturelle nationale mais aussi pour vous raconter l'histoire de ces blocs de béton.

En effet un projet pharaonique devait conduire à la fermeture complète de l'anse de L'Aiguillon. Le chantier de la célèbre Cotramat a viré au fiasco. Seuls deux polders, une écluse et une digue, ont été réalisés.

L'histoire:

Un grand projet d'aménagement du marais lancé par l'État

Que reste-t-il de ce projet hors norme ? Des souvenirs, des blocs de béton a demi émergés de la vase. Mais, quand même, deux polders, une digue et une écluse. Le père du projet est l'ingénieur général du Génie rural, René Talureau . Il avait en charge l'aménagement des régions marécageuses de l'Ouest de la France (Marais poitevin, Breton et de Saintonge) lancé par l'État.

L'ingénieur rêvait de transformer la Baie de L'Aiguillon en un immense lac d'eau douce. Comment ? En la fermant par une route-digue de 5,5 km, qu'il avait baptisée lui-même la « route bleue ».

Elle aurait relié la pointe de L'Aiguillon à celle de Marsilly, en Charente-Maritime.

Non seulement, elle reliait par la route Les Sables-d'Olonne et La Rochelle, mais l'ingénieur solutionnait le problème de l'eau potable du département en créant une immense retenue d'eau douce. Il allait au bout de sa logique en échafaudant un développement économique autour de « la pêche, la chasse, du yachting, d'industries nouvelles... ». Un projet qui aurait forcément « amélioré la santé et la salubrité publique... ». La « route bleue » est restée dans les cartons et dans les rêves de l'ingénieur.

Le projet comprend trois parties : l'aménagement du Lay, la construction de nouvelles digues dans l'anse de L'Aiguillon et la récupération de 1 270 hectares de polders. Il faut attendre 1955 pour que l'arrêté des travaux soit signé.

La conquête de nouveaux polders (les prises) est au programme de la deuxième tranche. En 1958, elle est confiée par adjudication à la Cotramat L'entreprise est connue pour avoir réalisé les digues de Bouin (de 1958 à 1966), un chantier dont le budget avait déjà explosé.

Le chantier démarre en 1961. Il prévoit la réalisation d'une nouvelle digue de 8 400 mètres allant de la Pointe de L'Aiguillon jusqu'à la Sèvre Niortaise, à Puyravault ; trois nouvelles portes à la mer sont aussi prévues au débouché des canaux de la Raque, de Luçon et du chenal Vieux.

Les locaux et entrepôts de la Cotramat étaient installés à la Pointe de L'Aiguillon. Ils servent désormais de maison d'habitation On peut encore visiter, noyés parmi les dunes et les mizottes, des blocs de béton en ruine et à l'abandon.

Ils servaient de support à une immense grue qui prélevait le sable. Ce sable était ensuite acheminé directement sur les digues par des wagonnets circulant sur des rails. La digue elle-même étant constituée de vase prélevée au fur et à mesure de l'avancement grâce à un appareil de dragage posé sur barges.

Les écluses étaient préfabriquées à la Pointe aux Herbes de Champagné-les-Marais. Il s'agissait tout simplement de caissons en béton armé réalisés dans une cale sèche, toujours visible aujourd'hui.

On injectait de l'air comprimé, on ouvrait les vannes de la cale puis on tractait les blocs, qui pesaient jusqu'à plusieurs tonnes, par flottaison jusqu'à leur emplacement définitif. Il suffisait alors de lester les blocs avec du sable en fonction de la résistance de la vase.

Aujourd'hui, les écluses, inachevées, errent telles des fantômes au beau milieu des vases.

Mal préparé, le chantier a coûté quatre fois plus cher que prévu

En 1966, décision est prise de stopper les travaux. Pourquoi ? Les dépenses ont explosé et le chantier n'en est qu'à la moitié de sa réalisation : seuls deux polders sur quatre, l'écluse de la Raque et 3 720 m de digues sur 8 400 m, sont construits.

Les deux autres écluses (chenal de Luçon et chenal Vieux) et un tronçon de digue ne verront jamais leur achèvement. En 1968, la Cour des comptes publie un rapport sans appel . Par ailleurs, les écolos commencent à prendre conscience de l'intérêt des zones humides et s'attaquent au dossier.

Il n'était pas rare que la mer reprenne, en une marée, la vase accumulée pendant des semaines !

Sept ans après la fin du chantier, en 1973, le conseiller général Paul Bazin sifflait la fin de la partie en « plaçant un feu rouge aux travaux ». C'en était définitivement terminé du rêve de « route bleue ».

Source: Article du Ouest France du 09/02/2015

 

La cache:

Vous trouverez donc la cache au milieu des blocs de béton qui servaient à encrer la grue. Il s'agit d'un tube de récupération. Merci de bien la replacer afin que la marée ne l'emporte pas.

N'oubliez pas de prévoir un stylo et de bien remettre en place la cache pour les suivants.

Pour un « found it », il ne suffit pas de voir la cache, il faut remplir le logbook!

 

Bon géocaching!

 

 

 

 

Additional Hints (Decrypt)

Rager tevyyntr rg oneevèer, à y'natyr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)