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Souffelweyersheim Multi-cache

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schilikois: Je laisse la place libre, merci à tous pour la visite!!

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Hidden : 4/30/2017
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Souffelweyersheim
 

A travers cette petite cache je vous propose de partir à la découverte de ce joli village de Souffelweyersheim. Ses maisons à colombage, sa Mairie, son Eglise etc... Bonne Balade!


Présentation :

D'une superficie de 451 ha et d'une altitude moyenne de 140m, ce charmant village se situe à 6km au nord de Strasbourg. Au 1er janvier 2014, le village comptait 7625 souffelweyersheimois(es).


Histoire :

A la Préhistoire, les dernières ondulations de la fertile terrasse de loess touchent les riches étendues du Ried. C’est à la jonction de ces deux territoires, aux caractères bien marqués, qu’a émergé le village de Souffelweyersheim.
L’intérêt de cette région particulièrement favorable n’a pas échappé aux hommes de la préhistoire qui l’ont occupée pendant quelques millénaires. Sans vouloir faire remonter les origines du village actuel à ces hautes antiquités, il faut cependant souligner l’importance de ces occupations préhistoriques pour le site de Soufflelweyersheim. En divers endroits du ban communal, mais essentiellement dans sa partie orientale, des découvertes archéologiques ont permis de dater les débuts de l’occupation humaine vers 4500 av. J.-C. Ces premières traces de l’homme laissent deviner un mode de vie déjà sédentaire, basé sur l’élevage et l’agriculture, avec probablement encore une exploitation assez importante des richesses naturelles du Ried tout proche. D’autres découvertes archéologiques attestent la présence humaine vers 3900 av. J.-C. , à l’âge du Bronze, ainsi qu’à l’âge du Fer (750 à 650 av. J.-C.).

Il faudra cependant attendre le 12ème siècle pour voir apparaître le nom de Soufflelweyersheim. Le village est mentionné pour la première fois en 1156 dans une charte de l’abbaye de Neubourg sous le nom de Wickersheim. Cette dénomination prête souvent à confusion avec l’actuel Weyersheim jusqu’à l’apparition, en 1285, de la forme préfixée Souffel-Weyersheim. C’est ainsi à cette époque (1240) qu’est cité pour la première fois le moulin de Soufflelweyersheim. Mais c’est la mention d’un château, en 1286, qui a surtout frappé les esprits. Quoique toute trace en ait disparu, sa localisation au nord de l’agglomération, ne fait plus de doute. Ce château appartenait à Hermann de Thierstein, trésorier et camérier de l’évêché de Strasbourg.
On peut donc supposer que Souffelweyersheim, au moins dès cette époque, relevait de l’autorité de l’évêché de Strasbourg. Les premières certitudes de cette appartenance datent du 15ème siècle quand l’évêché de Strasbourg, face à des difficultés financières, engage temporairement le village.

Pendant la guerre de Trente Ans, le village est durement éprouvé et même abandonné par ses habitants pendant quelque temps. Les troupes de Mansfeld dévastent le village en 1622. En 1632 les villageois sont contraints de traiter avec les Suédois sous peine de se voir dépossédés de tous leurs biens. Cette guerre particulièrement meurtrière décime la population et en 1639 il n’y a plus que 60 hommes au village avec un cheptel diminué de plus de 2/3.

Après la fin des hostilités la période de paix n’est pas suffisamment longue pour permettre un redressement durable.

En 1667 le village subit les rapines des soldats de l’Electeur de Cologne, puis en 1674, pendant la campagne que Turenne mène autour de Strasbourg, il est encore pillé et incendié par les troupes venues d’outre-Rhin.

Ce n’est qu’au 18ème siècle que Souffelweyersheim retrouve un certain calme, propice à son développement et à l’expansion démographique. C’est durant cette période que la communauté du village construit une nouvelle église dont seule subsiste une partie de la tour qui porte encore la date de 1781.

En 1793, sous la Révolution, le village voit une nouvelle fois le spectre de la guerre s’approcher. Autrichiens et Prussiens poursuivent les Français jusqu’aux portes de Strasbourg dont le système défensif avancé s’appuie sur le cours de la Souffel. Le village supporte alors de lourdes charges et le malheur d’une occupation par des troupes françaises indisciplinées. C’est pourtant sous la révolution que la commune agrandit son ban en y intégrant une partie du Ried jusque Schiltigheim, Bischheim, Hoenheim et Adelshoffen (village aujourd’hui disparu).

Avec la fin de la période napoléonienne le village va vivre ses heures les plus sombres. En effet, après la défaite de Waterloo, Napoléon charge le général Rapp de protéger sa retraite. Celui-ci se replie vers Strasbourg tout en livrant des combats de retardement.

Arrivé sur la Souffel, il prend appui sur les villages entre Lampertheim et Reichstett pour engager le combat contre ses poursuivants (le 28 juin 1815). Les affrontements sont particulièrement violents à Souffelweyersheim. Les alliés remportent la victoire mais au prix de lourdes pertes. La population est accusée, sans doute à tort, d’avoir pris le parti des Français en tirant traîtreusement sur les soldats alliés. En représailles, les habitants terrorisés sont rassemblés sur les Mühlmatten tandis que les Würtembergeois incendient le village (29 juin 1815).

La destruction du village est totale, mais heureusement sans victimes. Par ailleurs, le maire, Georges Schaeffer, et 17 habitants du village sont conduits au quartier général ennemi, à Vendenheim, pour y être exécutés. C’est grâce à des interventions courageuses, notamment celle du pasteur Dannenberger que les otages sont graciés.
Il faudra tout le 19ème pour reconstruire le village et assurer son redressement économique. Toutes les maisons à colombage de Souffelweyersheim datent de cette époque. Elles portent presque toutes l’année de leur construction, de 1816 à 1820, gravée dans l’un de leur poteau cornier. Malgré des difficultés financières, le village parvient peu à peu à retrouver un aspect normal : reconstruction de l’église (1820), nouvelle horloge (1827), pompe incendie (1832), réparation de l’école (1832, 1836), etc.

Après 1870, le village est une nouvelle fois intégré dans un système défensif de Strasbourg dont quelques éléments, batteries et casemates, sont encore visibles autour du village. En 1891, le village peut enfin se doter d’une nouvelle mairie (restaurée en 1991), malheureusement sans grande aide de l’administration.

A l’aube du 20ème siècle, Souffelweyersheim est encore un village fortement imprégné de traditions agricoles. Mais le développement industriel de la banlieue nord de Strasbourg (atelier d’entretien de matériel ferroviaire de Bischheim (1879), installation de la gare de triage d’Hausbergen (1902), etc.) crée une forte poussée démographique et une extension de l’urbanisation. A partir des années 1960, le village entre dans une nouvelle phase d’agrandissement, directement liée à l’expansion de l’agglomération strasbourgeoise et à l’intégration de Souffelweyersheim dans la Communauté Urbaine (1966).

Sources : site officiel


Voici pour la "petite" présentation, maintenant passons à la partie terrain 

Etape 1 : La Mairie
N 48° 38.131 E 007° 44.480

 

A Souffelweyersheim l’absence d’une mairie est attestée par les levées cadastrales de 1813 à 1818 et des procès-verbaux de délibérations du Conseil municipal, notamment en 1837 et 1852. Cette situation n’a semble-t-il jamais préoccupé les différents maires en exercice. Même après la destruction totale du village en 1815, la priorité fut donnée à la reconstruction des maisons individuelles.
D’après ce qui est connu du milieu du 19ème siècle, le Conseil municipal se réunissait régulièrement au domicile du maire. C’est également là qu’étaient déposées les archives du village et les registres officiels de la vie municipale. En 1852, le maire percevait une indemnité de 85 francs pour cette servitude, illégale par ailleurs, liée à sa charge.

L’apparition d’une maison commune ne se fait qu’à la fin du siècle et d’une façon un peu opportuniste. En 1887, le Conseil municipal, sous la présidence de son maire Joseph WURTZ, décide la construction d’une nouvelle école dont la conception est confiée à l’architecte BEYER. Dès l’année suivante un projet est proposé à la municipalité.

Le bâtiment est prévu pour deux salles de classe uniquement, mais le Conseil municipal souhaite aménager, au premier étage, un petit local pour les archives communales, pour les cérémonies et pour les actes de la vie publique. Ainsi modifié, le projet est adopté le 31 mars 1889.

L’inscription au-dessus de la porte d’entrée – Gemeinde und Schulhaus, 1891– le prouve bien, en construisant une école, la commune s’est également dotée d’une mairie. La réception des travaux aura lieu durant l’été 1892.

Jusqu’en 1963, seul le rez-de-chaussée est occupé par les classes de fin d’études. Avec l’ouverture de la nouvelle école des garçons (école Rapp), ces locaux sont libérés et réoccupés par la modeste administration municipale.

Cependant le développement du village nécessite l’extension et le renforcement des services municipaux. Les premières décisions sont prises dès 1987, mais les travaux ne commencent qu’en juin 1989. L’intérieur du bâtiment de la mairie est radicalement transformé. Les locaux sont rendus plus fonctionnels ; l’extension se fait vers le bâtiment voisin, Spretzehüss (construit en 1926), dont le premier étage est raccordé à la mairie après réaménagement.

Sur la plaque murale, relevez le nom de famille de l'historien local et faites en le checksum, soit A


Etape 2 : La caserne des Pompiers
N 48° 38.148 E 007° 44.461

Bâtiment construit en 1926 d’après des plans de l’architecte MOLTZ. Plan rectangulaire avec un rez-de-chaussée de plain pied dans la moitié nord et surélevé côté sud avec un étage-carré. Toit à croupes avec lucarnes passantes. À la façade nord est accolée une tourelle ; il s’agit de la colonne de séchage pour les tuyaux d’incendie.

À l’origine, ce bâtiment devait remplacer le vétuste corps de garde du village qui occupait déjà cet emplacement. Ce projet initial a finalement abouti à un bâtiment plus évolué répondant à des besoins plus larges de la commune.

D’après l’agencement initial des locaux, le bâtiment devait répondre à plusieurs impératifs communaux. Le rez-de-chaussée, côté nord, était dévolu aux pompiers bénévoles du village avec un garage-entrepôt pour leur matériel (la constitution du corps des sapeurs-pompiers remonte à 1921). Dans la tradition dialectophone du village c’est le Spretzehüss, c’est à dire la maison où est entreposée la pompe à incendie, d’ Spretz.

Côté sud, au rez-de-chaussée était aménagée une salle de classe qui a également servi de lieu de culte pour la communauté protestante. Curieusement, un local de rétention était également prévu ; sans doute un vestige d’un autre âge. L’étage supérieur était aménagé en logement de fonction pour le personnel enseignant du village.

En 1989-90, lors de la rénovation et du réaménagement de la mairie, le bâtiment a été relié à celle-ci pour permettre aux services administratifs de se déployer dans de nouveaux espaces.

Depuis 2013 et la fusion des sections de sapeurs-pompiers de Souffelweyersheim et de Hœnheim, le bâtiment a totalement perdu son rôle dans la lutte contre l’incendie.

Sur le panneau d'information, trouvez une plaque d'immatriculation et notez les trois premiers chiffres, soit BCD


Etape 3 : 10 rue d'Or
N 48° 38.114 E 007° 44.375

Au dessus de la porte se trouve une plaque en grès, relevez le nombre de lettres de la 3ème ligne, soit EF


Etape 4 : Croix rurale et borne de 1871
N 48° 38.107 E 007° 44.310

La croix est du type à niche et à bras fleuronnés. À l’intersection, un cœur surmonté d’une croix et du monogramme du Christ (IHS) est entouré d’une couronne tressée d’où rayonnent des éléments végétaux qui se terminent dans les lobes par des fleurs épanouies. La niche, à profil en accolade, présente encore les trous de scellement d’une grille qui protégeait une statuette ou une image pieuse. Outre le millésime 1755, la croix porte les initiales de ses donateurs, H.D. et M.B.K qui n’ont pu être identifiés.

La croix se trouve à proximité de son emplacement d’origine, au début du Leewaj, le chemin qui conduisait dans l’un des champs du ban communal. Durant les moissons, les paysans, en passant, frottaient leurs faux contre le fût de la croix dont les coins, notamment sur la face avant, présente des usures.

De par sa protection naturelle Souffelweyersheim s’intègre parfaitement dans la ceinture fortifiée. A partir de 1887, alors que les autorités militaires s’intéressent au renforcement des intervalles des fortifications permanentes, elles se contentent de construire deux abris de part et d’autre de Souffelweyersheim à proximité de la Souffel.

De nombreuses bornes attestent encore de l’implantation de ces fortifications. Les zones fortifiées ou « rayons de fortifications » – Festungs-Rayon étaient délimitées par des bornes qui portent les lettres FR suivies des chiffres romains I ou II. Les bornes de rayon I délimitent une zone à proximité immédiate des ouvrages militaires allant jusqu’à 600 mètres. Dans cette zone toute construction civile est interdite. Au delà, la zone II peut être utilisée à des fins civiles mais reste strictement réglementée.

Retournez vous et dirigez vous vers le restaurant, que pouvez vous apercevoir en taille réelle dans sa cour, soit G 

  • Une Carpe = 1
  • Un Sanglier = 9
  • Une Vache = 5

Etape 5 : La ferme Lorentz
N 48° 38.170 E 007° 44.360

Maison natale d’Aloïs LORENTZ, horloger et facteur d’orgue. Il réalisa notamment un modèle réduit de l’horloge astronomique de la cathédrale de Strasbourg qui fut offert au pape. L’un des fils d’Aloïs, sculpteur sur bois, est l’auteur des deux allégories de part et d’autre de la porte d’entrée du logis : l’agriculture et les arts.

Aloïse a bâti la chapelle sur ses fonds propres. Un incendie qui a ravagé le quartier en 1928 s’est arrêté à cette chapelle. Des traces de calcination sont encore visibles aujourd’hui sur l’extérieur de la porte. La tradition locale attribue à cet édifice la fin miraculeuse du sinistre. Le chœur de la chapelle est orné de deux vitraux de 1897 réalisés par les frères Ott de Strasbourg.

Sur la boîte aux lettres se trouve un dessin, vous apercevez, soit H :

  • Une Eglise = 1
  • Une Maison = 3
  • Un Orgue = 9 

Etape 6 : 14 rue du Centre
N 48° 38.205 E 007° 44.396

Maison à pans-de-bois construite en 1816 par Jean-Thiebault Schutz, dit le vieux (TH).

L’entrée dans la cour se faisait par un imposant portail avec un encadrement en pierre de taille assez caractéristique de l’architecture rurale du 18ème siècle dans le Kochersberg. À côté de la porte charretière disparue, le portillon présente un linteau en plein cintre. Sur le mur gouttereau, un balcon avec garde-corps supporté par un poutrage disposé en doubles losanges imbriquées.

Côté rue du Lavoir, les poutres du colombage présentent les marques du charpentier. Les poutres sont numérotées en chiffres romains, suivi de signes particuliers (traits obliques ou verges) pour chaque mur de la maison. 

Sur le linteau en pierre, relevez le dernier chiffre du millésime, soit I


Etape 7 : Une touche de modernité
N 48° 38.203 E 007° 44.499

En passant, notez le nombre de lettres de cette Planête, soit J


Etape 8 : Le Moulin
N 48° 38.311 E 007° 44.545

Il est difficile de dater de façon précise l’origine du moulin, mais les premiers indices liés à une activité meunière sont livrés par deux documents. Une étude sur les toponymes en Alsace, de Charles SCHMIDT cite l’existence sur le ban de la commune d’un lieu-dit appelé die Mühl, en 1240. Le second document est un acte de vente rédigé en latin, daté de 1368 ; l’acquéreur est le meunier de Souffelweyersheim.

Le lieu d’implantation d’un moulin à eau est essentiellement fonction du débit de la rivière. À la hauteur de Souffelweyersheim, la pente de la Souffel est relativement faible, ce qui a nécessité le creusement d’une dérivation artificielle de près de 1 000 m de longueur. Le cours normal de la rivière était dévié dans ce canal d’amenée des eaux (le Mühlgraben) vers le moulin par un barrage mobile de telle sorte que la Souffel était réduite à un mince filet d’eau, envahie par les herbes, et la plupart du temps à sec. Les eaux étaient restituées à la Souffel en aval du moulin.

Au milieu du 19ème siècle, au plus fort de son activité, le moulin est décrit comme étant composé de deux roues à augets qui actionnent deux paires de meules et un foulon à chanvre. L’apparition d’un foulon à chanvre dans son équipement correspond sans doute à une nécessité liée à la culture de cette plante par les agriculteurs du village.

Le dernier ouvrage de régulation et de prise d’eau a été construit en 1889. La vanne, dont il ne subsiste aujourd’hui que les supports en pierres de taille, servait à dévier le cours de la rivière pour alimenter le moulin. Le bâtiment du moulin date probablement du début du 20ème siècle.

Avec l’industrialisation, la force motrice de l’eau a cédé le pas à d’autres sources d’énergie. L’activité du moulin a fortement décliné et les meules ont fini par s’arrêter.

Sur le panneau d'informations, relevez la date inscrite sous la première photo (dessin) , soit KLMN


Etape 9 : Ancienne Ecole
N 48° 38.108 E 007° 44.511

Comme le reste du village, l’école est incendiée lors de la bataille de la Souffel en 1815. Dès l’année suivante, elle est reconstruite par la municipalité. Au rez-de-chaussée sont aménagées deux salles de classe, l’une pour les filles, l’autre pour les garçons. Au premier étage est logé le curé, en attendant la reconstruction du presbytère qui n’interviendra cependant qu’en 1848, alors que l’instituteur doit se contenter d’une pièce unique au rez-de-chaussée.

Cependant, la fréquentation de l’école est en progression constante ce qui nécessite des aménagements constants des locaux. Considérant le trop grand nombre d’enfants dans les salles, plus d’une centaine, ce qui pourrait engendrer un air vicié, la commune décide l’installation de ventilateurs en 1936. Puis, en 1943, garçons et filles sont strictement séparés. Pour ces dernières, une entrée particulière de l’école est ouverte dans l’étroit passage qui la sépare de la maison voisine. Mais ce n’est qu’une mesure provisoire : la même année l’école des filles est transférée dans le corps de garde qui se trouve alors à l’emplacement du Spretzehüss.

Après la seconde guerre mondiale, une école maternelle est ouverte dans ce bâtiment jusqu’à son transfert dans l’école des Cigognes en 1956.

Les locaux sont alors réaménagés pour accueillir le bureau postal qui se trouvait à l’étroit dans une petite annexe au n° 1 de la rue d’Or. La poste y restera jusqu’à son transfert rue des Sept Arpents en 1978.

Sur le panneau d'information, trouvez le nom (1 mot) de l'assemblage de poutres de cette maison, et faites en le checksum, soit O


Etape 10 : L'Eglise St Georges et le Monuments aux Morts
N 48° 38.110 E 007° 44.526

L’église catholique a été édifiée en 1781 et reconstruite selon les plans d’origine après sa destruction partielle en 1815.

La paroisse, sous le patronage de saint Georges, est mentionnée pour la première fois en 1371. Ce n’est pourtant qu’au 16ème siècle qu’est connue une première mention de l’église qui est dite «avec des bancs» ; ce qui est relativement rare pour l’époque et pour une église rurale. Cependant, il est fort probable que l’édifice était modeste puisqu’en en 1700 elle est décrite comme «une simple chapelle dont le chœur est voûté».

 Au 18ème siècle, l’augmentation de la population du village nécessita la construction d’une nouvelle église. Ce qui fut fait en 1781. D’après des analogies architecturales de l’église de Souffelweyersheim avec celles de Dettwiller et de Reichstett, les plans sont vraisemblablement de Salin de Monfort, l’architecte de l’évêché. Les pierres de l’édifice proviennent des carrières de Wolxheim.

Hélas, en 1815, l’église subit le sort du reste du village. De cet épisode tragique du village, elle ressort fortement endommagée. Elle est quasiment reconstruite de 1821 à 1823, seul l’encadrement de l’horloge est repris de l’édifice précédent. Sur les chaînages d’angles et l’encadrement de la porte, on peut distinguer des marques de tâcherons.

La nef est agrandie de trois travées vers l’est en 1935. Lors de cette phase de construction, de nouveaux fonds baptismaux et un confessional sont rajoutés sur la façade sud.

Autour de l’église était aménagé le cimetière, dont les dernières tombes furent transférées en 1935 au cimetière rue des Alouettes.

Actuellement, cet espace est occupé par une monumentale croix de mission (1895), le monument aux morts et une grotte dite de Lourdes. Cette dernière fut édifiée en briques, par un ouvrier italien, Monsieur LINOSSI, membre de la nombreuse communauté italienne du village.

Devant le Monuments au Morts, à vos pieds se trouve une "gravure" composée d'un casque militaire, trouvez l'acronyme inscrit et comptez le nombre de lettres qui le compose, soit P


Ouf! C'est fini! Maintenant place au calcul final, si le coeur vous en dit, vous pouvez toujours obtenir les coordonnées tout en sirotant un bon breuvage sur la terrasse du charmant restaurant en face de l'Eglise!

Final :

N 48° 38.XXX E 007° 44.YYY

XXX=(ABC-FGH)+(C*A+J)-100

YYY=(IJK-LMN)+(OP*F)+(G*G)

Checksum N=2 ; E=7

Additional Hints (No hints available.)