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[#080 CEL] Charray Traditional Geocache

Hidden : 4/4/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivrewink

Nom des habitants : Charréens et  Charréennes

Population : 110 (recensement de 2014)

Superficie : 1098 hectares

Densité : 10 hab./km²

Un peu d’histoire :

Le village de Charray appartient au canton de Cloyes et à l'arrondissement de Châteaudun et est l’une des 15 Communes de la Communauté de communes des Trois Rivières Il se situe géographiquement à une altitude de 118 mètres environ et est à la limite du Loir-et-Cher.

La commune a une superficie de 1098 hectares (950 hectares de terres cultivables, 148 hectares de bois, landes et marais).

Son étymologie provient de l'agglutination du nom de personne gallo-romain Carrus et du suffixe acum qui signifie : la terre de carrus - qui possède un char à quatre roues.

L’orthographe du nom a évolué au cours des siècles :

  • Cerrettum à l’époque gallo-romaine

  • Cherai en 1250,

  • Charuetum, Charretum en 1626,

  • Enfin Charré, orthographe primitive du nom de la commune qui est une ancienne seigneurie

  • Charraye en 1793

  • Charray en 1801

Le 1er janvier 2017, Charray est intégrée à la commune nouvelle de Cloyes les Trois Rivières, avec statut de commune déléguée.

La commune est composée de 2 hameaux :

 - Villefleurs (Villa Floris dès 1186 et Villefleur en 1372) constitué de 2 fermes, à 3,3 km du bourg. C’est un hameau où il existe de nombreuses ruines gallo-romaines qui s'étendent à travers la plaine. Découverte aussi de poteries rouges ornées de reliefs, des clefs, des monnaies romaines, des silex taillés (hachettes), et aussi un buste de Scipion l'Africain en bronze. Un aveu de 1586 mentionne : "la métairie de Villefleur, paroisse de Charray, consistant en hébergement, cour, courtil, fontaine, viviet, gaste, le tout contenant 3 mines, avec 78 septiers de terre labourable".

- Thierville, (Terrevilla en 1247, Terreville en 1375) à 4,1 km du bourg possède aujourd'hui un château, une ferme et deux maisons d'habitation. En 1880, 5 ménages habitaient 4 maisons. Au total seize personnes habitaient ce château.

Elle compte aussi plusieurs lieux-dits :

- Beaulay, (7,6 km du centre de CHARRAY), ferme qui ne comprenait qu'une maison habitée par une seule famille de six personnes.

- Le Moulin Rouge, (3,8 km du centre de CHARRAY) ferme et ancien moulin, qui comprenait deux maisons et deux familles pour un total de douze membres en 1880.

- La Fressurière, (3,2 km du centre de CHARRAY), ferme qui ne comprenait qu'une maison habitait par une famille de deux membres en 1880.

- Le Grand Saint Laurent, (1,8 km du centre de CHARRAY), ferme dont le nom rappelle une ancienne maladrerie qui a été à l'hospice de la Ferté-Villeneuil en 1695. En 1372, le lieu se nommait Saint-Laurent de la Ferté.

- Nonainville, (3,7 km du centre de CHARRAY), ferme qui ne comprenait qu'une maison et qu'une famille de cinq membres, 1880.

- Le Moulin de Charray, moulin à eau mentionné dans une charte de 1230, comprenait une seule maison habitée pas une famille de six personnes en 1880.

- Le Moulin Haton, moulin sur la rivière d'Aigre, comprenait une seule maison, pour une famille de huit personnes.

- Le Moulin de Saint-Laurent, moulin de la rivière d'Aigre, comprenait une seule maison habitée par une famille de neuf personnes.

Charray est une très ancienne paroisse existant déjà à l'époque mérovingienne. Le village est en grande partie installé sur un cimetière très étendu avec des inhumations en pleine terre et souvent en sarcophage. Ces sarcophages sont en craie de la vallée du Loir (craie de Villedieu) ou en grès roussard (roussard de la vallée de la Braye, Savigny-sur-Braye, Loir-et-Cher). On retrouve des morceaux de sarcophages sur l’église dans le mur nord du XIè siècle.
En juin 2010, le creusement des fondations d'une maison à l'extrémité du village, route de la léproserie de Saint-Laurent (rue des Chasseurs) a mis au jour un grand nombre de sépultures datées du VIIe au XVe siècle et confirmé la grande étendue de ce cimetière ainsi que sa longue utilisation. Cette maladrerie n'avait été établie que pour les lépreux de La Ferté-Villeneuil, qui seuls avaient droit d'y être admis.

L'église St Marcel de Charray :

L’église Saint-Marcel date du XIIe siècle pour la nef et de la fin du XVe siècle début XVIe siècle pour le chœur.

Le portail d’entrée est de style roman, qui ouvre sur la nef, puis sur à un vaste chœur gothique accoté d'une petite chapelle. Ce chœur paraît grand par rapport aux autres dimensions de l'édifice. L'ensemble est couvert d'un lambris daté de 1652 avec une charpente sur laquelle on voit des traces de polychromie.
Le 16 mars 1610 un violent orage s'est abattu sur le village, la foudre est tombée sur le clocher ce qui a causé des dégâts considérables sur l'église et sur le clocher lui-même. En 1634, Augustin de Bonsergent, Seigneur de Charray fait construire dans le Chœur, un caveau pour y enterrer les membres de sa famille.
L'église avait trois cloches autrefois : une grosse bénite en 1738, une moyenne bénite en 1749, une petite bénite en 1741.
Le 21 septembre 1830 fut bénite, une cloche pesant de 780 à 800 livres, nommée « Marie ». Cette cloche a été refondue lors de la réfection du clocher en 1994.

Pèlerinage St Marcou
Chaque année au premier mai, à lieu, et depuis des temps immémoriaux dans cette église, le pèlerinage de Saint-Marcou. Saint Marcou était un abbé bénédictin, né à la fin du 5ème siècle, en Normandie et mort à Nanteil en 558. Il aurait accompli de nombreux miracles tant et si bien que sa renommée s'est étendue rapidement.
Les promeneurs chantaient « c'est moi l'Marcou, qui guérit tout ... ». Les reliques de Saint-Marcou ont été dispersées en cinq lieux différents et notamment à Charray.

L'Aigre et ses moulins :

L'Aigre prend naissance à Tripleville. Elle est alimentée par l'eau d'une source profonde et abondante, la Canche, ainsi que par de nombreuses autres sources.

Son débit régulier et uniforme tout au long de l'année sauf pendant les périodes de grande sécheresse, alimentait en eau de nombreux moulins.

Les moulins hydrauliques commencent à s'implanter au 9ème siècle, à l'époque carolingienne. L'implantation s'intensifie avec l'expansion de l'économie des 11ème et 12ème siècles. A la fin du 13ème siècle, la commune en comptait 5.

- Le Moulin Rouge qui est aujourd'hui une ferme.
- Le Moulin du Petit Saint Laurent, anciennement « Chavanz ».
- Le Moulin Haton, datant de 1452, ce moulin possédait 2 paires de meules. La roue a un diamètre de 5.60 mètres. Il est resté en activité jusqu'en 1962.
- Le Moulin de Charray.  Au 13ème siècle, c'est le moulin de Pauvresac. En 1633, Pierre Sublet, Seigneur de Romilly, fait faire un détournement d'eau par son meunier entre le pont et le moulin de Charray. Il est condamné par le parlement en 1640. En 1753, Pierre Michon, meunier du moulin de Charray fut condamné à 26 livres d'amende par le « juge » de La Ferté pour avoir rompu la chaussée du moulin et fait un détournement d'eau. Il est vrai qu'il avait agi par ordre de Madame de Lage, dame de Charray. En 1902, il est le plus riche de la vallée de l'Aigre. Le moulin est construit en 2 parties : une sur la commune de La Ferté-Villeneuil et l'autre sur la commune de Charray. Ce moulin est encore en activité.

- Le Moulin de Seguin a complètement disparu.

Le lavoir de Charray :

Le lavoir de 1887, était à l'époque plus long et son toit était en chaume.
Il fut restauré en 1999 par l'Association des Quatre Routes.

Voir la cache : le lavoir de Charray

Et si vous voulez vous amuser, vous pouvez aussi lire cette histoire à dormir debout sur le lavoir de Charray par JC Ponçon.

Le Château de Thierville et ses seigneurs :  

Aux 9ème et 10ème siècles, des tours de pierre avaient été construites pour se défendre. Thierville (Terravilla) a probablement eu la sienne dans la cour de l'ancienne Villa. Démolie, ses pierres ont vraisemblablement été utilisées pour construire le pigeonnier actuel.
En 1241, un parchemin, premier document écrit, citait Terravilla comme dépendant de l'Abbaye Saint Florentin de Bonneval. Pendant la guerre de cent ans 1337-1453, Thierville fût surement protégée par un château-fort ayant laissé pour traces les tours actuelles qui flanquent le bâtiment central. Celles-ci, dont trois de cette époque (14ème siècle), ont gardé leur aspect guerrier, mais c'est la tour sud-ouest la plus caractéristique avec ses meurtrières pour recevoir des couleuvrines (ancêtres des canons). La quatrième semble plus récente, 18ème siècle, peut-être par gout de la symétrie.

Du 14ème au 16ème siècle le château appartient à la famille Des Personnes qui sont vraisemblablement des chefs de guerre car c'est la période des combats contre les Anglais qui sillonnent toujours le pays.
Pierre II Des Personnes participe à la modernisation du château de Thierville. Il fait construire une chapelle qui existe toujours. La fenêtre est gothique, et la porte renaissance. Le château fort devient maison de plaisance.
Claude Des Personnes, morte jeune, avait épousé Jean de Menou en 1551. La famille de Gaignon, dont François avait épousé Marie de Menou est citée en 1581. Cette famille était en parenté avec le célèbre poète Ronsard qui se plaisait dans la région.
Vers 1625/1640, arrive le seigneur de Bonsergent, puis 20 ans plus tard, la famille Courtin prend possession du domaine jusqu'en 1720. Suit le seigneur Alexandre de Laage qui a épousé Anne Courtin en 1705. Ce couple modifie totalement l'ancien château fort qui devient méconnaissable.
Son fils Alexandre II hérite de Thierville. Il semble avoir continué les travaux extérieurs. Pour l'intérieur, le grand salon, la cheminée, les chambres et les autres modifications, dont les décorations, pourraient être son œuvre et aussi celle de son successeur. Il vend le domaine au mois de juillet 1873 à Jean Jacques de Loyne d'Auteroche. Sa veuve, madame des Marais, conserve le domaine, loue les terres et fait quelques legs à la commune de Charray. Après sa mort, son fils Jean lui succède en 1845. Il confie le château à ses deux fils Godefroy et Paul qui se lancent dans une grande rénovation avant de vendre le domaine à un cultivateur de la région pour la somme de 290000 francs.
L'acheteur, Pierre Vrain Roger n'était pas noble et la propriété changea souvent de main jusqu’à la famille Fromy-Geoffroy qui le possède aujourd’hui et qui est à l’origine des derniers gros travaux. 

Château-fort :

Une légende raconte que Clodomir, fils de Clovis aurait trouvé la mort dans un château fort près de Charray. En fait, si Clodomir est bien roi des Francs du royaume d'Orléans de 511 à 524, il est mort le 25 juin 524 à Charray-Vézeronce (Isère), d’où la confusion.

La Fontaine Saint-Gendulphe :

La fontaine renferme un petit oratoire rustique qui protège la statue de Saint-Gendufle ou Gebdoul.
A partir du 17ème siècle, un pèlerinage issu d'une coutume ancienne de Charray se perpétua pendant des siècles.
Un écrit situe, sans certitude, cette coutume au 12ème ou 13ème siècle sous le nom de Saint Gendoul. Les dimanches, de Quasimodo à la Pentecôte, une procession partait de l'église St Marcel de Charray et se rendait en une chapelle dite de St Gendoul ou Gendulfe, peut-être celle du château. En effet, un géographe qui mentionne le pèlerinage en 1892, cite la chapelle St Evroult du château de Thierville. A l'origine, ce pèlerinage avait sans doute pour but de traverser un ru à l'eau claire et limpide ayant la réputation de guérir les maladies de peau et les fièvres. Il existait encore en 1960.
La dévotion a été christianisée et placée sous le vocable de Saint Gendoul ou Gendulfe probablement le même que Saint Gengufle Seigneur Bourguignon qui aurait fait jaillir plusieurs sources miraculeuses en Champagne et en Bourgogne. Saint Gengulphe, un personnage qui supporta avec une grande patience son épouse infidèle, tout en essayant de la remettre sur le droit chemin. Il préféra quitter la cour du duc de Bourgogne pour se retirer dans ses terres. Sa femme le fit assassiner par son amant vers l’an 760.

Anecdotes :

Charray est l'un des rares villages de France à n'avoir aucun monument aux morts. En effet, il n'a souffert d'aucune perte lors des deux conflits mondiaux. Lors des commémorations, les habitants de Charray vont honorer la mémoire des enfants disparus du village voisin de La Ferté-Villeneuil.

Dans le cimetière repose Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France. Né en 1921 et décédé le 8 octobre 2008. En tant qu'exécuteur en chef, c'est lui qui procéda aux dernières exécutions capitales que connut la France.

Sources :
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet
Site de l’écomusée de la vallée de l’Aigre
Site de l’OT de Cloyes

Additional Hints (Decrypt)

Vy rfg hgvyr qr snver qrf zrffrf onffrf cbhe fr grave nh pbhenag

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)