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[#367 CEL] Thiville Traditional Geocache

Hidden : 4/3/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]

Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".

Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.

Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.

Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivrewink

Nom des habitants : Thivillois et Thivilloises.

Population : 354 (recensement de 2014)

Superficie : 2780 hectares

Densité : 13 hab./km²

Un peu d’histoire :

Le village de Thiville appartient au canton de Cloyes et à l'arrondissement de Châteaudun et est l’une des 15 Communes de la Communauté de Commune des plaines et vallées dunoises.

Il se situe géographiquement à une altitude de 129 mètres environ.

L’origine du nom Thiville provient du bas latin Tealani Villa. Gentilice Tealanus, et villa = domaine rural.
L’orthographe du nom a évolué au cours des siècles :

  • Tyvillam, 22 mars 1132 (A.D. 28-G 709 ; Cartulaire de Notre-Dame de Chartres, charte 47) ;

  • Tealani Villa, 1172 (A.D. 28-H, Abbaye Saint-Avit de Châteaudun) ;

  • Tievilla, 1206 (A.D. 28-G 136) ;

  • Tyvilla, 1300 (B.M. de Chartres, Ms 24, Polyptique du chapitre Notre-Dame de Chartres) ;

  • Tiville, 1327 (A.D. 28-G, chapitre Saint-André de Châteaudun) ;

  • Un pouillé de 1736 cite l’église de Notre Dame de Thiville ;

  • Thiville, 1770 (A.D. 28-G 136) ;

  • Thiville, XVIIIe s. (Carte de Cassini). Église Notre-Dame. Pagus Dunensis. Civitas Carnutum.

Thiville fut longtemps chef-lieu d’une prébende du chapitre de Notre Dame de Chartres appelée prébende de dunois, deuxième portion. Son but était de prélever des impôts dans les prétrières de Bapaume, Beaumont les Cloyes. Civry. Conie, Donnemain. Eteauville, St Christophe, St Laurent des Bois. Thiville, Varize et Vaudrenet.

La commune compte de nombreux hameaux et lieux dits : Bapaume,

Belle-Vue, les Carrières, la Chaise, Champromain, Les Collinettes, Constantine, Froide Terre, la Hutière, Malvoisine, la Masure, Mérainville, Mersange, Mondésir, le Moulin, Nozay, l'Ormeau, les Petites Granges, la Roquetonnière, Touchaillou,

Villangeard,

Villechèvre.

L’église Notre Dame :

Située au centre du village, l’église simple est encadrée du cimetière à l’est et du presbytère à l’ouest. Son vaisseau est de forme rectangulaire avec extrémités fermées par des pignons dont l’un est flanqué de contreforts en pierre de taille avec porte et fenêtres. L’autre plus ornementé date du xvè siècle, avec fenêtre ogivale, deux contreforts accolés aux angles et figures apocalyptiques à la base. Les murs latéraux sont construits comme les pignons. La façade nord est percée de quatre fenêtres avec contreforts. Au-dessus de la muraille, un entablement est soutenu par des corbeaux. L’ensemble fut rallongé au xvè siècle. La porte d’entrée avec porche est au sud, (à noter que les églises sont en principe orientées à l’ouest avec porte principale de ce côté). Le porche a donc pour but de protéger l’entrée de la pluie et du vent. La porte sud par contre est moins exposée aux intempéries mais bénéficie aussi d’un porche dans certains cas.

Le clocher est une tour quadrangulaire de 45 à 50 m avec une flèche élancée en charpente couverte d’ardoises. La tour a des contreforts à ressauts avec quatre galbes aux pignons à rampants de pierre. Des fenêtres éclairent l’ensemble. Les galbes sont reliés au point d’intersection qui répond à la partie centrale de la flèche. La partie haute date du 19è siècle, car l’ancienne flèche fut détruite par la foudre le 8 juin 1859. Tout le vaisseau est couvert en tuiles.
 

A l’intérieur, le vaisseau est assez spacieux, bien éclairé avec nef, chœur et sanctuaire voûté en bardeau, parois lambrissées par endroits. Les peintures sont un peu crues et le retable est en trois compartiments. Un petit tabernacle style Louis XV surmonte l’autel. L’ensemble fût retouché à plusieurs époques. Le presbytère est peut-être XIIème siècle, la Tour est XIIème et le chevet XVème.
Avant la révolution, l’église, sous le vocable de Notre Dame, avait curé, vicaire, et dépendait du chapitre de Notre Dame de Chartres. Ce puissant chapitre était depuis plusieurs siècles gros propriétaire dans la paroisse. De ce fait, en 1133, le pape Innocent II, dans une bulle adressée à Geoffroy II évêque de Chartres, confirma la propriété des possessions à Thiville. Il ordonna aussi que les hommes comme les laïques libres puissent témoigner le cas échéant (charte du Roi Louis le Gros le 14 avril 1129).
 

De 1640 à 1792. 8 curés ont administré l’église. Thiville avait son siège de justice avant l’abolition de la féodalité, mais, dès la fin du XIIème siècle, c’étaient les chanoines de Notre Dame de Chartres qui tenaient une audience pour la seconde portion de la prébende de Dunois. Des actes du mois de septembre 1207 confirment que la haute justice dans la seigneurie de Thiville est adjugée au chapitre de Chartres, qui tient ainsi un rôle important.

Les seigneurs de Thiville :

Thiville avait un seigneur laïc, Guillaume de Thiville, cité comme témoin dans un règlement de droits d’église sur des métairies, charte du 1179. Il signa aussi le 17 avril 1206 une charte de vente au chapitre de Chartres de la mairie de Jupeau, de Thiville, et tous biens en dépendant, terres, moulins,
 …
Les maires étaient les officiers ruraux du chapitre, les juges de paix, les commissaires de police, les intendants. Ces personnes, venant du servage, devinrent vite des personnages et fin XIème siècle, ils parvinrent à rendre leurs offices héréditaires. En conséquence, au XIIIème siècle, des seigneurs, Guillaume de Jupeau, Miles de Chavemai, … vendirent la mairie de Jupeau et Thiville au chapitre de Notre Dame.

Les maires relevaient des prévôts et un certain nombre de maires se trouvaient dans les prébendes, couvrant ainsi le sol beauceron. Une mairie comprenait des hébergements, des fermes, des hospices et possédait de nombreux droits féodaux. Mais le chapitre se réservait les lods (droits de mutation) et les ventes ou les rachats des biens importants. Comme fiefs des maires, les mairies présentaient souvent hébergement, 40 arpents de terre, deux batteurs en grange etc... et un denier par bornage. Ainsi, certaines mairies furent très enviées et les moines les rachetèrent.

        En 1569, Jacques de Thiville rachète au chapitre de Chartres la prétrière de Cloyes et la mairie de Charray. Le nom de Thiville a été longtemps porté par une même famille car, dès la fin du XII ème siècle, on constate l’existence de Guillaume de Thiville, en 1638 Nicolas de Thiville premier baron du Vendômois, époux de Suzanne de Gratemesnil.Vers 1650 Jacques de Thiville- Bapaume. En 1711, le 6 mai, sont mariés en l’église de la Madeleine de Châteaudun, messire Frédéric François de Commarges seigneur de ... et damoiselle Anne Angélique de François, fille de dame Angélique de Thiville de Bapaume.
Longtemps il exista deux branches de la famille de Thiville. Les registres de la Paroisse St Valérien de Châteaudun renferment l’acte de décès d’un de ses membres.
La lignée s’éteint au 18è siècle avec la disparition sans descendance du dernier comte de Thiville.

Les grandes fermes :

Dans le bourg de Thiville, la ferme de la Grand’Cour a gardé quelques souvenirs du passé. Deux petites tourelles à base de pierre de taille accompagnent une entrée avec porte charretière. Des petites meurtrières taillées dans la pierre se montrent à l’extérieur des tourelles. Une petite porte est surmontée d’une belle pierre qui, en un temps, fut sculptée.

Non loin du village, l’importante ferme de Villechêvre a, depuis longtemps, perdu les traces intéressantes de son passé. Villa Caproe vers 1240, Villechesvre en 1293, elle est Villechêvre en 1587. A cette époque, c’était un manoir seigneurial qui appartenait à François de Fauville. Un siècle plus tard, cette seigneurie appartient au sieur du Crotet. Il est suivi de Pierre Goislard, secrétaire du Roi vers 1760. C’est sous le nom de Pierre Goislard de Villebresne, seigneur de Villechêvre et autres lieux qu’il fût inhumé dans la nef de la Madeleine de Châteaudun le 30 octobre 1769. Pendant longtemps, Villechêvre a été entouré d’avenues, de grands arbres, de fossés, de taillis, mais le développement de l’agriculture beauceronne a vite détruit tout ce qui ici empêchait la charrue de passer

La ferme de la Chaise, dite la Chieze en 1296, appartenait au château du même nom à cette époque. En 1374, ce lieu était propriété de Jean Duplessis, seigneur de la Chaise. Il ne reste rien de ce château aujourd’hui.

Château de Champ Romain :

Après la disparition du dernier comte de Thiville, sans descendance, ce petit château fut reconstruit en 1761 par Guillois pour Claude le Sénéchal, membre du parlement.

Champ-Romain est constitué d'un bâtiment central et de deux ailes. A l'intérieur, le grand salon à l'est, de style Louis XV, conserve des boiseries sculptées et décorées de feuillages et trophées aux couleurs rechampies sur camaïeux de gris. Les chambres aux 1er et second étages sont souvent boisées et comportent des alcôves Louis XV. A l'extrémité de l'aile est se trouve la chapelle entièrement ornée de stucs, en rocaille.

De cette époque datent aussi la création du jardin à la française avec parterres de broderie et quinconce de tilleul et l'organisation générale du domaine. En contrebas de la ferme et en dehors du parc, se trouve le potager entouré de canaux d'eau courante, point de départ des promenades formées par une double allée.

Eléments protégés MH : Façades et toitures du château et du commun situé à l'Ouest du Château, deux salons, salle à manger, chapelle avec leur décor au rez-de-chaussée. Grille d'entrée donnant accès à la cour d'honneur et ses communs.

Château de Mondésir :

Ce château du 19è siècle se trouve dans le hameau de Touchaillou. Il est propriété privée et n’est jamais ouvert au public. Très peu d’éléments sont disponibles sur ce bâtiment, mais il se pourrait que sa perennité soit menacée.

 En effet, le sous-sol est caractérisé par le calcaire de Beauce (5 mètres d’épaisseur à Touchaillou) qui est identique à celui du plateau beauceron. Seule une doline (effondrement karstique circulaire) est visible à 200 mètres de la ferme. Ce phénomène très lent, dû à un mécanisme de transfert est irrémédiable. Les fondations des bâtiments peuvent être consolidées par injection de ciment.

Pour ceux qui souhaiteraient plus d’informations, lire : “Avis géologique sur les causes probables des affaissements de terrain de Touchaillou” : http://amisdessources.free.fr/pdf/csf09b.pdf

Anecdote :

Thiville, comme beaucoup de villages beaucerons possédait sa gare. Un tramway électrique exista du 15 mai 1921 au 1er janvier 1934. Longue de 32 km, la ligne comportait les gares, arrêts, haltes suivants :

- En Loir et Cher : gare de Oucques (près de celle du réseau vapeur assurant la liaison Oucques à Ouzouer-le-Marché), halte de « La Pagerie », gare de Viévy-le-Rayé, arrêt de Saint André, et gares de Ecoman, Moisy et Ouzoue-le-Doyen

En Eure et Loir : après franchissement de la frontière départementale à « Pierreby », les gares de Charray, La Ferté Villeneuil, la halte de Bapeaume, la gare de Thiville, la halte de Ninouville. Et le terminus se trouvait boulevard Grindelle, à l’emplacement de l’actuelle médiathèque à Châteaudun.

Une ligne de chemin de fer provisoire avait été construite entre Cloyes et la Ferté-Villeneuil pour acheminer les matériaux de construction de la ligne de tramway qui était en cours entre Oucques et Châteaudun.
Le 19 août 1912, un train transportant des matériaux pour la construction de la ligne de tramway a déraillé à Romilly-sur-Aigre. Le mécanicien et son aide, un père et son fils furent tués dans l'accident. Voici l'article du Petit Parisien, le 20 août 1912

Grave accident près de Châteaudun

Une locomotive verse
Deux mécaniciens brûlés
Châteaudun, 19 août. Dans l'après-midi, vers trois heures et demie, un train transportant des matériaux destinés au tramway allant d'Oucques à Châteaudun traversait le bourg de Romilly-sur-Aigre. Pour arriver à gravir la côte, très dure en cet endroit, le mécanicien opéra un changement de vitesse, mais il le fit si brusquement que la machine se souleva puis quitta les rails. Enfin, après avoir parcouru ainsi par la vitesse acquise une vingtaine de mètres, elle se renversa en travers de la route.
Au cours de cet accident, le tuyau de vapeur creva, si bien qu'un jet brûlant enveloppa le mécanicien, M. Pierre Sédillot, âgé de quarante-huit ans, et son aide, qui n'était autre que son fils Eugène, jeune homme de vingt-quatre ans.
Tous deux furent cruellement ébouillantés et, malgré les soins qui leur furent prodigués, ne tardèrent pas à succomber, après avoir enduré d'atroces souffrances.

Sources :
Wikipédia
Cercle de recherches généalogiques du Perche-Gouet
Site de l’écomusée de la vallée de l’Aigre

Additional Hints (Decrypt)

Cbhegnag, ibhf êgrf "fv ceèf" !!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)