Bien évidemment, ne pas se rendre sur place la nuit car vous risquez de tomber dans le trou du piège
Lorsque l’on recherche sur les caractéristiques des pièges ou fosses à loups, ou également « Louvière », l’on trouve ceci :
- piège placé par les paysans résidants dans des villages à proximité des bois, dans le but de se protéger. Ce qui est notre cas.
- composé d’un cône ou entonnoir renversé, c’est à dire l’ouverture supérieure avec un diamètre plus petit que celui que l’on trouve au fond, ainsi qu’une profondeur d’au moins 3 m. Tout ceci afin que le loup ne puisse remonter, pour information, un loup est capable de faire un saut de 2 m sans prendre d’élan !
Ce qui est également notre cas, diamètre du trou en partie supérieure environ 1,20 m et au fond du trou environ 2,10 m.
- au fond du trou du piège, étaient placés :
- soit des pièges
- soit un mouton vivant qui bêle pour attirer son prédateur
- soit plus couramment, des morceaux de mouton pour attirer par l’odeur du sang
Nota : ces éléments étaient placés en accédant par un petit accès au niveau du fond du piège, ce qui est également notre cas. En effet, nous avons un accès principal depuis l’extérieur qui permet d’accéder, à l’issue d’un petit couloir, à la base de ce piège par une petite ouverture (environ 0,80 x 0,60 m).
- on plaçait alors sur le trou supérieur, un savant assemblage composé de branchages secs donc cassants, de la paille, de l’herbe, de la mousse, du feuillage… il est précisé que la paille était également disposée hors de la zone du trou pour tromper les loups.
Il reste au moins trois inconnues pour cette réalisation :
- la présence d’une pseudo cheminée, ce point n’est pas compatible avec la notion de piège, probablement une transformation ultérieure par des mystérieux visiteurs…
- son origine et son utilisation réelle
- sa datation. Pour information, les pièges à loups ou « Louvière » étaient vivement encouragés au 17e siècle avant d’être déconseillés deux siècles plus tard compte tenu du risque pour la population.