Respecter impérativement les règles indiquées sur place pour ce lieu ouvert au public : ne pas franchir les clôtures, ne pas pénétrer dans le réseau souterrain et ne pas marcher sur les grilles de protection.
Pour le cheminement jusqu’à la cache, voir les diverses étapes avec les coordonnées GPS.
Selon les informations indiquées sur place, issues de l’Université de Paris I La Sorbonne, le minerai de fer apparaissait parfois en surface et il était alors exploité en tranchée.
Le minerai s'était accumulé, le plus souvent, dans des cavités naturelles ouvertes par l'érosion dans le calcaire.
Les mineurs foraient alors des puits dans la roche dure pour atteindre le gisement. Les galeries sont des conduits naturels à peine remaniés.
Le minerai de fer est un hydroxyde de fer de bonne teneur, plus de 50% de fer, facile à transformer en métal. Il convenait à la métallurgie médiévale.
Les recherches archéologiques sur le site ont commencé en 1985 et sont menées par les chercheurs de l'Université de Paris I La Sorbonne et du CNRS.
Les archéologues, qui ont étudié ces mines de fer ainsi que la forge de l’abbaye de Fontenay, ont considéré que cet ensemble (mines et forge) serait une des plus vieilles usines métallurgiques conservées en Europe. Pour information, la forge de l’abbaye devait comporter deux fourneaux ainsi que des marteaux hydrauliques actionnés par plusieurs moulins. Un de ces marteaux a été reconstitué en 2008.
La vente de la production de la forge de l’abbaye était une des ressources financières de l’abbaye.
Ce site des mines se trouve intégré dans les différents sites en relation avec l’activité métallurgique des environs, dont certains possèdent des géocaches : Abbaye de Fontenay (GC629Q8), Métal’Valley (GC6ZXNA), forge de Buffon (GC6DP2A)