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Le Corps-franc de la Montagne noire Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour noa10042011,

Cache archivée définitivement pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 3/11/2017
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
3 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

"Enfants de tous pays, le 8 août 1944, ce sentier fut le calvaire de 47 jeunes maquisards qui ont sacrifié leur vie pour que demain tu sois un homme libre"

 

Se Garer à l'entrée du village puis prendre le chemins au centre du village voir panneaux d'indication bonne ballade.


L'Aude, du fait de sa situation géographique, n'a pas été un grand foyer de résistance. Mais elle a tout de même compté des maquisards et des réseaux souterrains, notamment le Corps-franc de la Montagne noire, réunissant divers groupes des départements voisins. Parmi ceux-là, le maquis de Trassanel, rebaptisé maquis Armagnac en l'honneur de son chef Antoine Armagnac, ancien ouvrier à Salsigne. Au début du mois d'août 1944, le groupe est attaqué par l'aviation ennemie. Il reçoit l'ordre de se replier sur la grotte de Trassanel, poursuivi par des patrouilles allemandes, mais s'arrête le dimanche 6 août dans le ruisseau de La Grave. Une arrière-garde est laissée là-bas pour faire disparaître les traces de leur passage, pendant que le gros des troupes repart. Mais lorsque les Allemands débarquent par surprise au Picarot, ils prennent l'arrière-garde sans même avoir besoin de combattre. Les prisonniers sont torturés, et sept exécutés d'une balle dans la nuque. C'est à cet endroit que se trouve la Pierre plantée, élevée peu après par les Résistants et qui porte le nom des disparus. Pendant ce temps, le reste des maquisards a atteint la grotte de Trassanel, à l'aube du 8 août. Alertés par une patrouille de la présence allemande, ils décident de s'évader en passant par un ravin, pour traverser la montagne. Alors qu'ils viennent de s'y engager, l'ennemi les rattrape, et les mitraille, faisant une quinzaine de morts, dont Antoine Armagnac. Une trentaine d'autres sont faits prisonniers, et conduits jusqu'au village de Trassanel, dont le maire Edmond Agnel vient d'être pendu, ayant refusé de collaborer avec les occupants. Là, un peu à l'écart, on donne l'ordre de les fusiller : quelques-uns parviendront à s'échapper, mais dix-neuf tomberont là.

Au total, le maquis de Trassanel a perdu 41 hommes ce jour-là : une stèle se trouve près du lieu de l'exécution à Trassanel, ainsi que la tombe du maire Edmond Agnel, et une autre sur la commune de La Grave. Pour M. Fricou, président du Comité d'entente, qui représente 41 associations d'anciens combattants et de patriotes : « Ce sont de hauts lieux de la Résistance dans notre département, et sans doute là où il y eut le plus de morts en si peu de temps. »

Concernant les maquis de Fournes, Trassanel et Citou, René Bach indique comment s'est passé leur dénonciation au siège de la Gestapo de Carcassonne. Nous avons bien entendu modifié le nom de l'individu mis en cause dans cette triste affaire.  Toutefois, il considère que 72 ans après les familles des malheureux de Trassanel, ont enfin le droit de savoir.

"Roger Jean (Nom modifié. NDLR) de Lastours ou Conques est venu à la Police Allemande se présentant sous ce nom, et n'ayant aucune pièce d'identité sur lui, il indiqua que les nommés Busque et Combrié de Fournes et Agnel faisaient partie de l'Armée Secrète ; et qu'un maquis se trouvait à la ferme de Montredon à Fournes. Qu'il y avait urgence d'agir, ce maquis devant changer de place. Il dit même avoir assisté à une réunion de Busque. 

Afin de contrôler ses dires, la Police Allemande se rendit à Fournes, en passant par Lastours et afin de prendre quelques renseignements complémentaires, elle essaya de voir Roger qui fut introuvable. Celui apprit-il qu'il avait été recherché ? Toujours est-il qu'il ne se présenta plus à la Police Allemande mais fit plusieurs rapports écrits qu'il lança par-dessus la porte après avoir sonné au 67, route de Toulouse (Siège de la Gestapo, rasé depuis février 2015. NDLR).

Fin juillet, un nouveau rapport vint de lui. Il renfermait des renseignements sur le maquis de Trassanel et sur celui de Citou. Comme Fau (agent de la Gestapo. NDLR) devait partir en mission à Salsigne et environs, la première partie lui fut remise pour lui faciliter la tâche. La deuxième partie me fut remise aux fins de traduction, il s'agissait de l'instituteur Piquemal de Citou (René Piquemal, capitaine du maquis du Minervois. NDLR).

Roger avait 165 à 170 cm, cheveux blonds sur châtains clairs, barbe rousse, portait des lunettes. Parlait très rapidement, sans accent méridional."

 

Pour en savoir plus : http://musiqueetpatrimoine.blogs.lindependant.com/archive/2016/10/02/temoignage-inedit-des-combats-de-trassanel-a-rieux-minervois-221778.html

Additional Hints (Decrypt)

Nh cvrq q'ha neoer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)