Les communes de Nord est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.
Basé sur la participation volontaire, le principe de la série est simple : le premier qui le désire se propose pour poser une cache dans la ou les communes de son choix, selon les préconisations suivantes :
Dans le département du Nord, il y a 650 communes, à vous de jouer...
Pour réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, merci d'envoyer un mail à cette adresse dédiée à la série :
communesdunord@gmail.com
Par retour de courriel, nous vous adresserons le code html pour la série "Les communes du Nord"
Nous sommes heureux d'étendre au Nord, l'idée originale d'ATMO Studio que nous remercions sincèrement pour son aide. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy .
Maing
Les origines de la commune
D’origine franque par son nom – Maen puis Mahen, Maheng : « endroit des prairies ? » - la première agglomération de Maing s’est probablement rassemblée vers la fin du VIIIème siècle, en périphérie d’un ancien domaine gallo-romain, sur la pente de la rive droite de l’Escaut, autour de quelques sources naissant au flanc du plateau cambrésien et sur le chemin de la cité de Cambrai au Castellum de Famars puis au domaine royal mérovingien de Valenciennes.
Les différentes tutelles historiques
Aux confins de la Lotharingie, puis du Saint Empire germanique, elle apparaît vers 1050 dans les chroniques et chartes des Evêques de Cambrai qui confient son église en patronage des chanoines augustins de Saint Aubert. Cette égide ecclésiastique accompagnera le village de Maing jusqu’à la Révolution sous la domination successive des empereurs ottoniens, puis des comtes de Hainaut qui auront la seigneurie personnelle de Maing à partir de 1322 et le doteront d’un marché franc hebdomadaire en 1329, alors que des coutumes soigneusement gardées depuis la fin du XIIIème siècle témoignent déjà d’une organisation administrative élaborée qui sera conservée par les seigneurs personnels successifs : les ducs de Bourgogne, les Habsbourg et les rois d’Espagne jusqu’à Philippe IV en 1648.
Son patrimoine
ABBAYE DE FONTENELLE
Les vestiges en substruction de l'abbatiale de Fontenelle fondée en 1212. Ils permettent de saisir le plan au sol d'une église cistercienne de moniales, d'étudier quelques pavements des XIVème, XVème, XVIème siècles, un ensemble de lames funéraires en pierre de Tournai et les caveaux des princesses de Valois dont la plus connue, Jeanne, comtesse douairière de Hainaut réussit de sa retraite de Fontenelle en 1340 à interrompre une première fois le conflit qui opposait son frère, le roi de France, Philippe VI, à ses deux gendres le roi d'Angleterre et l'empereur Louis de Bavière ainsi qu'à son propre fils le comte Guillaume II.
LE CASTEL DES PRES
Monuments Historiques français
Le Castel des Près, maison forte détruite en partie aux XIVème et XVème siècle, rebâtie au XVIème siècle présente un rare exemple de donjon à tour carrée classé et un corps de logis avec pignon à redents du XVIIème siècle.
6 rue Léon-Rucart
59233 Maing – France
EGLISE ST GERY
L'église paroissiale de Saint Géry, édifiée en grès, comportant une façade du XIVème siècle, une nef des XIVème et XVIIème siècle, quelques éléments de piliers du XIIème siècle, une chapelle formant croisillon du XVIème siècle, chœur et transept du XVIIIème siècle. Une partie du mobilier est classée.
Une lame funéraire en pierre de Tournai, d'une exceptionnelle qualité, est à découvrir dans cette église, dans le bas-côté droit : elle présente les effigies des cinq membres de la famille Bruniaux (1353-1355) (classée monument historique). Elle provient de l'abbaye de Fontenelle, comme deux autres grandes pierres, celle de l'abbesse Loïse de Barbaize, et celle du chevalier Jakemes.
La commune compte 4 chapelles :
- La chapelle Notre Dame du Saint Cordon
- La chapelle Sainte Thérèse
- La chapelle Hautcoeur
- La chapelle Notre Dame de Bon Secours
La chapelle Notre Dame du Saint Cordon, datant de 1819, sur les lieux de l'apparition faite à un ermite en l'an 1008, est à l'origine des fêtes patronales de Valenciennes et d'un pèlerinage annuel.
La chapelle Notre Dame de Bon Secours à l'Hôpiteau, fut édifiée par des familles en guise de remerciement, parce que leurs enfants avaient été épargnés lors d'un incendie accidentel.
Le Géant Tiot Mitt
Le troisième dimanche de septembre 1903, les habitants du quartier de l'En Haut, en désaccord avec la municipalité d'alors, prennent la décision de créer un comité des fêtes et de le faire présider par un géant. Celui-ci, à l'effigie d'un garçon brasseur, est appelé Tiot Mitt et est ceint, lui aussi, de l'écharpe tricolore. Restauré en 2003 à l'occasion de son centenaire, il mesure depuis 3 mètres de haut et pèse quelque 50 kg. Deux fois par an, lors de la brocante du 1er mai et la ducasse de septembre, il participe à l'animation du quartier.
source : la voix du nord