Les Communes de Seine-Maritime
Les communes de Seine-Maritime est une série de caches particulière construite par la collaboration entre les géocacheurs. Le principe de la série est simple et est basé sur la participation volontaire : le premier qui le désire se propose pour poser la suivante de la série en respectant, si possible, les règles ci-dessous :
- Le nom de la cache posée contiendra "Commune du 76" et le nom de la commune de Seine-Maritime où elle est située.
- Il n'y a aucun ordre particulier à suivre
- Il n'est pas nécessaire d'avoir trouvé une cache de la série pour participer.
- La cache doit être posée dans une commune de Seine-Maritime non encore répertoriée (il y a 744 communes en Seine-Maritime).
- Pas de limitation de taille, difficulté, terrain ou type
- Il est bien que le descriptif de la nouvelle cache contienne les présentes règles et soit suivi d'une présentation de la commune choisie pour la cache.
Idée Originale : ATMO Studio
Merci d'envoyer un message à l'adresse geocorsaires at gmail.com pour l'ajout de votre cache à la liste référente :)
La Poterie Cap d’Antifer est une petite commune du nord de la France, située dans le département de la Seine-Maritime et de la région Normandie.
Les habitants et habitantes de la commune de La Poterie-Cap-d'Antifer sont appelés les Potiais et les Potiaises.
La Poterie Cap d’Antifer se trouve sur un cap comme son nom l’indique, en bordure de mer. Son littoral s’étend sur 2,5 km et se compose de falaises de craie très fragile d’une hauteur de 100 mètres. Au sommet, le phare domine la mer avec une puissante portée lumineuse pour la sécurité des navires.
Sur ce littoral se trouve la Valleuse du Fourquet : l’exploitation du galet pour l’exportation s’est pratiquée jusqu’aux années 1960, la main d’œuvre locale était présente pour répondre à ce pénible travail. Le ramassage du galet est interdit depuis 1975, ils étaient utilisés dans la fabrication du verre, certains silex entraient dans la composition des céramiques, de la porcelaine et de certains cosmétiques, ils étaient utilisés également pour les peintures routières.
Le phare d'Antifer
La tour est construite tardivement pour compléter le repérage de l'entrée du Havre.
Une lettre du 18 janvier 1889 évoque les éléments suivants:
"Il existe en effet, un peu à l' Est du cap de la Hève un point d' atterrissage secondaire qu' il importe de signaler par un feu d' une portée exceptionnelle en raison du voisinage du port du Havre et des manœuvres imposées par les conditions locales aux navires (...).
Le phare de Fécamp, établi en vue de cet office, ne le fait qu' imparfaitement, aussi pour marquer ce point, vous proposez d' adopter le système des appareils de long foyer qui produit des portées beaucoup plus grandes et dont on a commencé à faire avec succès, usage à l' étranger.
L'amélioration serait plus complète encore si, au lieu d'installer ce nouvel appareil à Fécamp, on le plaçait dans un édifice à construire sur le cap même qui est à signaler, qui est celui d' Antifer."
Le 17 janvier 1890, la Commission des phares décide officiellement de la construction du phare d' Antifer.
Le 12 août 1890, le projet est définitif: la tour sera d'une hauteur de 22,20 mètres depuis le sol jusqu'à la plate-forme supérieure. Un bâtiment de 18 mètres de long sur 6 mètres avec rez-de-chaussée et un étage abritera les logements et les magasins.
Une lanterne de très grande taille est construite pour abriter l'énorme optique. Celle-ci sera encore améliorée par un brûleur à vapeur de pétrole en 1905 et par son électrification en 1926. La portée du feu était de 31 miles.
Le 7 septembre 1944, le phare est détruit par les troupes allemandes. Rien ne subsiste de la tour et des bâtiments. Un phare provisoire est installé sur un pylône dès cette année.
Le nouveau phare est reconstruit à partir de 1950.
Afin de mettre le nouveau bâtiment à l'abri du recul de la falaise, la tour est bâtie à 30 m du premier phare en direction Sud-Est. Les locaux seront disposés en équerre et des logements seront placés en contrebas d'un talus herbé pour éviter le vent.
Avis du 10 septembre 1955 : allumage sur une tour octogonale grise en béton armé de 38 mètres de hauteur, accolée au corps de logis. Il s’agit d’une tour blanche de 34 mètres de hauteur, percée d’ouverture et surmontée par une lanterne peinte en vert. Le foyer est situé à 128 mètres au dessus des hautes mers et émet un éclat blanc toutes les 20 secondes en assurant une portée de 30 miles.
Source : www.lapoteriecapdantifer.fr