Les communes d'Eure-et-Loir
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre.
#380 Vérigny
Vérigny, ancienne commune francaise d'environ 302 habitants (chiffre de 2013). Son territoire de 1400 hectares est composé en plus de 5 hameaux : Le Luat, La croix, Emerville, une partie d'Affonville et La Leu (ou l'Aleu). Ce dernier lieu sera d'ailleurs votre endroit de recherche.
En 2016, la commune de Vérigny et celle de Mittainvilliers ont décidé de fusionner pour devenir la commune nouvelle de Mittainvilliers-Vérigny.
Le nom d'origine de la commune à évolué à travers les siècle. Issu du bas latin Veriniacus. Gentilice Verinius, formé sur le surnom Verus = le franc, le sincère, et suffixe acus.
Evolution du nom de la commune :
Vers 1150 : Verrigné,
Vers 1271 : Verrigniacum
Vers 1300 : Verigniacum
En 1740 : Vérigny
L' église Saint Rémy
L'église est mentionnée en 1126 par Geoffroy de Lèves qui confirme son appartenance à l'abbaye de Saint-Père-en-Vallée; on pense qu'elle daterait du XIe siècle.
Une petite fenêtre de la nef, évasée vers l'intérieur, a tous les caractères d'une meurtrière. La fenêtre murée à côté de l'entrée doit être de la même époque.
Le sanctuaire, semi-circulaire, est éclairé par trois ouvertures en plein cintre. Comme de l'autre côté, ces fenêtres ont été remaniées. L'une est ogivale avec des fragments de vitrail; une des pièces représente le curé Jehan Delaunay (1520-1533).
Cette église fut l'objet de moult évolutions au fil du temps. Elle aurait été consacrée en 1529 après l'achèvement de la basse nef qui fut construite à l'initiative de Messire Charles d'O, chevalier, seigneur de Vérigny, et de Jacqueline de Girard, son épouse. Cette nef a six travées qui communiquent avec l'église par autant d'arcades en plein cintre soutenues par des colonnes rondes. Elle est éclairée par des fenêtres ogivales à meneaux. Un pendentif fleuri se trouve au dessus de l'autel de la Vierge portant un écusson aux armes de la famille d'O "d'hermines au chef denché de gueules" (denché : découpé en dents de scie).
Un caveau avait été aménagé devant l'autel de la Vierge, Charles d'O y fut inhumé en 1568, et sa femme en 1598. Les ouvertures qui éclairent le sanctuaire ont reçu des vitraux peints signés Lorin. Ils portent les armoiries de la famille Camuset, propriétaire du château à la fin du XIXe siècle avec sa devise : "Pro Deo, Fide et Rege". En 1873, on installa une horloge au clocher, coulée par Sevray de Châteauneuf en Thymerais. Elle fut remplacée en 1891, mais le timbre posé sur le pignon de l'église en 1786 fut conservé et porte cette inscription : "Messire Charles Brochet de la Forte Maison, seigneur de Vérigny, a fait présent de ce timbre à l'église".
Le château de Vérigny
Le château a été construit vers 1750, et le parc créé entre 1755 et 1765. Le château se compose d'un corps de logis terminé par deux pavillons faisant saillie sur les façades.
Sur la partie centrale, des pilastres soutiennent un fronton triangulaire. Les portes d'entrée centrale de chacune des façades possèdent une rampe en fer forgé de style Louis XV.
Situés à l'est, les bâtiments de ferme forment un ensemble exceptionnel. Ils sont antérieurs, 16e et 17e siècle, et se placent autour de deux quadrilatères dont l'accès se fait par des porches à guichet. Le bâtiment nord est le plus ancien et servait de bâtiment aux dimes. Ses murs sont à parements losangés de brique.
Le bâtiment qui le prolonge à l'est est une grange. La fuye circulaire, également à parements losangés de brique, est située à l'angle nord-est. Les pigeons y accédaient par une triple rangée de trous aménagés en quinconce sur tout le pourtour et à mi-hauteur.