Le château de Passai ou Passay, situé sur le bord de la Vive-Parence, qui l'embellit de ses eaux, parait avoir été construit à deux époques différentes, dont la plus ancienne ne remonte pas au-delà du XVIe siècle. Il n'a rien de remarquable dans sa construction, que ses mansardes coupant le toit, et ses deux pavillons formant avant-corps, aux deux extrémités de sa façade principale, à toits élevés et pointus, qui paraissent de style de la Renaissance.
Ce bâtiment est agréablement situé au milieu d'un bois de haute futaie, bien percé, avec d'innombrables plantations de peupliers, dues sans doute aux deux derniers possesseurs.
Eléments protégés Monuments Historiques : les façades et les toitures du château et des pavillons détachés en façade sur cour : inscription par arrêté du 12 juillet 1993.
Le grand père de ma "bikeuze" d'épouse a travaillé toute sa vie comme garde-chasse de la propriété. Il logeait dans la petite maison de l'entrée, payé sans doute à coups de triques, et un ou deux repas par jour, les bons bons jours, certainement!
Vous trouverez les coordonnées réelles de la cache en décryptant le petit texte qui suit.
Il y a bien des années que je ne suis pas revenu méditer sur ces berges tranquilles.
Belle-maman n’habite pourtant qu’à quelques centaines de mètres… et son père a été garde-chasse toute sa vie au service du propriétaire des lieux de l’époque.
Vers le nord, la Vive Parence est ce matin comme un miroir calme, lisse et sans vague, la fumée des cheminées du château s’élève droite dans le ciel.
Je savoure la quiétude des lieux, m’interrogeant peut-être sur le site d’une nouvelle cache à poser, ou d’une énigme à résoudre.
En aval du petit barrage, enfin, petite chute d’eau devrais-je dire, des lames pourtant se forment, des crêtes d’écume blanches s’étendent avec d’avantage d’embruns. L’endroit est définitivement charmant !
Comme il doit être rafraichissant sous les grosses chaleurs promises ! il fera bon y tremper la ligne, sans guère d’espoir pourtant d’y trouver le repas du soir !
Une très légère brise s’annonce, relevant quelques rides ressemblant à des écailles de poisson.
Assis sur le muret, je me perds en contemplation dans l’onde, pris d’un léger frisson : les feuilles des arbres ne témoignent pourtant aucun mouvement. Des petites vagues se forment, agrémentées de nombreux moutons et les poussières de l’allée s’envolent sous les raclements des roues crantées du tracteur de la ferme d’à côté, ancienne dépendance nourricière du Château, sans doute, qui passe en vrombissant tirant une remorque gigantesque chargée de round ballers de 500 kilos.
Venu de l’est, je sens maintenant le vent sur mon visage.
Les feuilles des arbres du parc majestueux s’agitent maintenant et les girouettes des tourelles s’orientent .
Je quitte ma méditation et poursuis pour un temps ma marche paisible, observant faune et flore.
la fumée indique maintenant la direction d’Eole. Le temps tournerait-il ?
Les vaguelettes sur la Parence ne déferlent heureusement pas sous les feuilles qui s’agitent aux branches des arbres centenaires qui cachent en frémissements diffus la façade somptueuse.
Je continue ma promenade sous un ciel maintenant plombé, une pluie fine et glaciale arrivée soudainement me transperce les os, les cimes des peupliers séculaires sont maintenant agitées et des vaguelettes se forment sur les eaux intérieures.
Il est temps de regagner la géo-mobile et l’abri de son habitacle chauffé! Ces moments de recueillement auront été propices à une nouvelle création!
