ATTENTION CACHE ARBORICOLE
cette cache nécessite de posséder et savoir utiliser le matériel pour monter sur corde.
SOYEZ RESPONSABLES SVP
Cette cache est particulière dans la série des KipiK, en effet, c'est ma première T5, la boite n'est donc pas excessivement haute, et le lancer assez facile.
Par contre, la végétation est agressive autour de l'arbre (ronces!!!), prévoyez donc un pantalon épais, voir une machette, voir un lance flamme.
Faites cette cache de préférence par temps dégagé, la vue vaut le coup.
sur place vous trouverez une première boite qui vous mènera à la boite finale.
ENIGME
L'été, période de chaleur, de plaisir, les glaces et les jupes courtes, les soirées où le frais revient lentement autour d'une bière avec les amis, la baignade, mais aussi période où la nature écrasée de chaleur laisse voir sa peau de terre craquelée, où l'herbe accablée jaunit et devient sèche, où les cours d'eau se vident, laissant apparaitre leur fond vaseux et souillé des déchet de l'homme...bref, pour illustrer l'ambivalence de cette saison magnifique et terrible à la fois, voici deux poèmes qui portent le même titre...
Le bel été
C’était un bel été ; la vie y était belle.
Roucoulait dans l’air clair un chant de tourterelle
Qui le faisait vibrer de mille notes bleues.
C’était un beau matin et nous étions joyeux
Sous le ciel alangui illuminant Marseille,
Quand, au lever du jour, la ville s’ensoleille
D’une prime lumière. Il faisait bon, dehors,
Au moment où la mer est saupoudrée de l’or
D’une aurore clignant en millions d’étincelles.
L’eau turquoise cillait : des clins en ribambelles
Semblant nous avertir d’un danger : « Attention,
Rien n’est plus fugitif qu’une grande passion ! »
Mais nous, nous en riions et nous n’en avions cure,
Avec, dans notre coeur, l’unique sinécure
De ne penser qu’à nous. Marseille s’éveillait ;
Il faisait déjà chaud ; l’horizon se brouillait :
Effet prématuré d’un excès de lumière
Pleuvant comme du feu de la nue incendiaire ;
Matin incandescent où nous fûmes heureux…
Nous sommes en novembre et aujourd’hui il pleut…
Vette de Fonclare
Le bel été
Le feu hantait nos jours et les accomplissait,
son fer blessait le temps à chaque aube plus grise,
le vent heurtait la mort sur le toit de nos chambres,
le froid ne cessait pas d’environner nos coeurs.
Ce fut un bel été, fade, brisant et sombre,
tu aimas la douceur de la pluie en été
et tu aimas la mort qui dominait l’été
du pavillon tremblant de ses ailes de cendre.
Cette année-là, tu vins à presque distinguer
un signe toujours noir devant tes yeux porté
par les pierres, les vents, les eaux et les feuillages.
Ainsi le soc déjà mordait la terre meuble
et ton orgueil aima cette lumière neuve,
l’ivresse d’avoir peur sur la terre d’été.
*
Souvent dans le silence d’un ravin
j’entends (ou je désire entendre, je ne sais)
un corps tomber parmi les branches. Longue et lente
est cette chute aveugle ; que nul cri
ne vient jamais interrompre ou finir.
Je pense alors aux processions de la lumière
dans le pays sans naître ni mourir.
Yves Bonnefoy
Ne cherchez pas dans les poèmes, chercher dans l'image...
La première boite se trouve en:
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