Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Nom des habitants : Miermaignais, miermaignaises
Population : 222 (recensement de 2014)
Superficie : 1089 hectares
Densité : 20,38 hab./km²
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et au 4) d’azur à la croix potencée d’or cantonnée de quatre croisettes du même, au chef cousu de gueules chargé d’un gland d’or feuillé de deux pièces de sinople en chevron, au 2) et au 3) d’azur au chevron d’o accompagné de trois croissants d’argent.
Miermaigne est une petite commune du centre-ouest de la France, située dans le département de l' Eure-et-Loir et de la région Centre.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Perche".
Les habitants et habitantes de la commune de Miermaigne sont appelés les Miermaignais et les Miermaignaises.
Les villes voisines sont Luigny, Beaumont-les-Autels, Argenvilliers, La Croix-du-Perche, Thiron Gardais.
Histoire - origine du nom de la commune
Miermaigne est une ancienne châtellenie (1341) qui relevait de la baronie de Brou et fut érigée en comté. On écrivait autrefois Merremaigne et Maiermagne.
En 1495, on voyait encore la motte du château qui fût détruit par les normands : l'emplacement qu'il occupait au nord-est de la commune est appelé le champ-du-château (NDLR 1856). Ce lieu élevé domine Beaumont, Miermaigne et Luigny, de là sans doute le nom qu'on lui avait donné "Mire Magnum" - admirablement beau. Les larges fossés qui l'entouraient ont été comblés.
Le comte de Miermaigne fit planter en 1777 un poteau indicatif de son droit de haute justice sur Miermaigne et les autres fiefs voisins.
L'église dédiée à Saint-Pierre se compose d'une nef romane du XIIe siècle de dimension modeste et d'un choeur imposant des XVe et XVIe siècles.
L'ancien presbytère situé derrière l'église rappelle le souvenir de M. Charlemagne de Chabot, curé maire qui protégea les habitants de la terreur pendant la révolution française.
Face à l'église, la maison des Petits Chanteurs d'Asnières accueille dans son parc des manifestations artistiques.
A la sortie du village, en direction de Beaumont, le verger conservatoire, mis en place en 1993, regroupe sur quatre hectares de prairies, près de 200 variétés locales et anciennes de pommiers et de poiriers à cidre et à couteau.
En continuant sur la route, on découvre, sur la droite, une allée d'arbres menant à la belle demeure du "Pavillon".
Au lieu-dit "la Grand Cour des Bois", la chambre d'agriculture d'Eure-et-Loir a implanté sa ferme expérimentale en 1975.
L'Eglise Saint Pierre
Construite en maçonnerie de moëllon et grison, l'église se compose d'une nef modeste du XIIe siècle, et d'un choeur imposant des XVe et XVIe siècles, comparable à l'église de Coudray-au-Perche.
La nef romane, qui constitue la partie la plus ancienne, conserve certaines petites baies en plein cintre d'origine. La façade occidentale, épaulée de contreforts en grison, est berçée d'une unique baie axiale.
On pénètre dans la nef par un portail Renaissance, ouvert dans la première travée sud. Ce portail est orné d'un gable en accolade décoré de motifs feuillagés. Sculpté à la base de têtes grotesques, l'archivolte est soulignée d'un fleuron ouvragé. Un clocher massif en ardoises, surmonté d'une flèche élancée, couronne la toiture. En 1669, la clocher fut renversé par une tempête et reconstruit en quarante jours.
Plus élevé que la nef, la choeur à chevet plat a été édifié au XVe-XVIe siècles. Soutenu par d'épais contreforts en pierre de taille, il est éclairé au sud de fenêtres ogivales à réseaux flamboyants.
Au nord, le dessin maladroit des remplages témoigne des restaurations réalisées au XIXe siècle.
La baie axiale a été obturée lors de l'édification du retable du maître-autel au début du XVIIIe siècle.
L'agrandissement de l'édifice au XVIe siècle n'a pas été mené à terme. Les départs de pierre, encore visibles sur les parois occidentales du choeur, semblent ainsi indiquer un projet plus ambitieux de reconstruction de la nef.
Au XIXe siècle, d'importants travaux de restauration furent réalisés. Lambrissée à l'origine, la voûte du choeur fut maçonnée en pierres et briques hourdées de plâtre et de mortier de chaux.
Accolée à la partie nord du choeur, la sacristie a été construite au XIXe siècle.
La magnificence de l'édifice réside dans l'exceptionnel raffinement de son mobilier d'art religieux de style classique pour lequel le père Charlemagne de Chabot oeuvra activement aux XVIIe et XVIIIe siècles.
Ses éléments remarquables sont un retable à fronton brisé, une poutre de gloire constituée d'un arc de pierre surbaissé et un autel de Saint-Gilles de 1676.
Le lavoir
Le Pavillon
Propriété privée du XVIIIe siècle.
La gare du tramway
Les Tramways d'Eure-et-Loir (TEL) sont un ensemble de lignes de chemin de fer à voie métrique exploitées entre 1899 et 1937. Ce réseau d'intérêt local devait permettre le désenclavement de certaines localités à l'écart des lignes à voie normale des compagnies de l'Ouest et de l'ETAT. Il ambitionnait aussi de fournir un service urbain dans l'agglomération chartraine. Concédé au groupe Verney dans un premier temps, le réseau sera confié en 1929 à la Société Générale des Tramways Départementaux (SGTD) avant de disparaître en 1937.
La ligne de tramway Brou-Nogent-le-Rotrou est ouverte au public le 26/06/1908, et inaugurée le 28/06/1908.
A la création 15 stations sont prévues :
Brou-Etat
La Sablonnière (Dampierre-sous-Brou) – Arrêt facultatif
Dampierre-sous-Brou
Unverre
Moulhard
Luigny
Miermaigne
Beaumont-les-Autels
Grand-Aubert (Argenvilliers) – Arrêt facultatif
Vichères
Coutretôt - Arrêt facultatif
Trizay
Pasd’eau (Nogent-le-Rotrou) – Arrêt facultatif
Nogent-le-Rotrou (Ville) Actuelle rue Gustave Lebon
Nogent-le-Rotrou (Gare)
Il faut presque 2 heures pour faire le parcours Brou-Nogent.
La ligne fermera le 01/01/1934.
Arboretum
Verger conservatoire créé en 1994 afin de préserver les variétés locales et anciennes, notamment cidricoles (4 hectares).
Source : CRGPG, Wikipedia, Société Archéologique d'Eure et Loir
Merci de replacer la cache telle que vous l'avez trouvée.
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