Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
#010 - Argenvilliers
Nom des habitants : Argenvillois, Argenvilloises
Population : 345 (recensement de 2014)
Superficie : 1835 hectares
Densité : 18,8 hab./km²
Blason : Parti: au 1er coupé au I d'azur au soleil d'or, au II de sable à la façade d'église d'or ouverte au naturel et ajourée de sable, adextrée de son clocher d'or couvert de gueules, ouvert et ajouré de sable, le tout sur une terrasse alésée de sinop
Histoire - origine du nom de la commune
Argenvilliers est une petite commune du centre-ouest de la France, située dans le département de l' Eure-et-Loir et de la région Centre.
Elle fait partie de la Communauté de communes "du Perche".
Les villes voisines sont Beaumont-les-Autels, Miermaigne, Vichères, La Gaudaine, Thiron Gardais.
Le nom d'Argenvilliers serait d'origine gallo romaine et signifierait : domaine appartenant à Hartgent. Mais on peut aussi penser que le nom témoigne d'une ancienne tradition du travail des métaux dans le pays.
Dans cette commune du canton de Nogent le Rotrou se situent les sources de la Berthe et de la Foussarde.
L'Eglise Saint-Pierre
L'église Saint-Pierre se présente sous l'aspect d'un vaste édifice à constructions juxtaposées, témoignant des époques successives de son histoire.
Au XIIe siècle, l'église, plus connue sous le nom "d'Ecclesia de Hargenvillari, fut donnée aux religieux de Tiron par Geoffroy II, évêque de Chartres.
Après plusieurs siècles d'entente cordiale, les relations se détériorèrent au XVIIe siècle entre les moines jugés "gros décimateurs", tirant avantageusement profit de leurs prérogatives, et les curés de la paroisse, enclins à défendre leurs paroissiens des taxes et dîmes qui leurs étaient imposées, tant est si bien que les procès se multiplièrent.
La façade occidentale, partie la plus ancienne de l'édifice (XIIe et XIIIe siècle), est précédée d'un portail à double archivolte qui s'ouvre dans un massif de pierre de taille, couronné d'une toiture. Il est surmonté d'une petite baie romaine.
La paroi sud de l'édifice a conservé une fenêtre dont l'armature en bois et les vitraux qu'elle abrite sont forts singuliers.
Sur le mur latéral nord, on peut encore distinguer deux petites têtes sculptées (vestiges d'une corniche d'un édifice plus modeste ?)
Le clocher attesté à l'époque romane comme en témoignent ses fondations, a été remplacé par celui actuel. Il paraît néanmoins ne point avoir été achevé comme l'indique la partie architecturée qui relie la tour maçonnée de la flèche en ardoises.
Le pignon du choeur a été profondément remanié à la fin du XVIIe siècle ; composé à l'origine de pierres de maçonnerie, elles ont été remplacées par des planches de bois. Le reconstruction du choeur semble ne pas avoir été menée à terme comme en témoignent les pierres de taille en attente.
Le chevet à cinq pans est éclairé par de hautes baies en remplage à demi occulté. La baie axiale, bien que murée lors de l'édification du maître-autel, a conservé son armature de pierre lisible ; deux lancettes surmontées d'un motif trilobé.
L'édifice, au même titre que de nombreuses autres églises de la région nogentaise, fit l'objet, à la fin du XIXe siècle, d'importants travaux : création de fenêtres plus larges à meneaux, remplacement du choeur en bardeaux par une voûte en pierre (1880), restauration de la toiture en bardeau par de la tuile.
Château d'Oursières
Inscrit au monument historique en 1989
Construction 1650
Manifestations culturelles et festivités
La fête de la Rosière a lieu depuis 1908. Elle trouve son origine dans le legs effectué, en 1904, par la comtesse de Mons à la commune d'Argenvilliers, en échange duquel elle demanda qu'une jeune fille méritante soit chaque année élue et récompensée. La rosière est couronnée de roses le dimanche de Pâques.
Personnalités liées à la commune
Jean-Pierre Guillon, (né le 25 janvier 1930 à Argenvilliers) est un athlète français spécialiste du sprint.
Il remporte la médaille d'argent du relais 4 × 100 mètres lors des Championnats d'Europe 1950 de Bruxelles aux côtés de Étienne Bally, Yves Camus et Jacques Perlot. L'équipe de France, qui établit le temps de 41 s 8, s'incline face à l'Union soviétique.
Jean-Pierre Guillon devient champion de France du 200 mètres en 1953.
Ses records personnels sont de 10 s 8 sur 100 m (1950) et 21 s 6 sur 200 m (1949). Il compte 9 sélections en équipe de France.
Source : CRGPG, Wikipedia, Société Archéologique d'Eure et Loir
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