La manche à air est constituée d'un mât auquel est attaché un manchon conique en tissu, resserré à son extrémité1. Ce manchon comporte cinq anneaux alternant trois rouges et deux blancs. L'air entre par le gros bout du manchon, celui près du mât, et est soulevé dans la direction opposée à celle d'où vient le vent. Chacune des bandes de couleur, lorsque gonflée par le vent, correspond à environ 5 nœuds (environ 9 km/h) ; le manchon est donc à l'horizontale lorsque le vent souffle à plus de 25 nœuds (environ 45 km/h). Cela donne une estimation relativement précise de la direction et de la vitesse du vent jusqu'à cette force.
Ce dispositif, très simple, est situé à proximité de la piste des aérodromes pour indiquer au pilote la direction et la vitesse du vent. En effet, un avion décolle et atterrit de préférence face au vent et la plupart des avions ne peuvent pas décoller ou atterrir lorsque le « vent de travers » est trop important. La manche à air est souvent le seul instrument pour donner ce renseignement sur les petits aérodromes fréquentés par les ULM et les parachutistes.
Le mont Ventoux et le Luberon se dessinent au loin si vous avez la chance des beaux jours.