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Le droit de veto du véto levé tôt! Traditional Geocache

Hidden : 12/30/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

…UNE CACHE PROPOSEE PAR :
PAPYBIKER  
coordonnées moyennées Galaxy Note4 et Garmin 10


Une petite dernière pose pour un ami très cher et pour tous les autres géocacheurs de Sarthe et de Navarre que j'apprécie. sans prétention, juste pour faire plaisir.... mais il faudra quand même que certains se hissent sur la pointe des pieds!!!

 

Le terme « vétérinaire » dérive du latin veterinarius, relatif aux bêtes de somme.

Le mot "vétérinaire" date de l’époque romaine. Il apparaît pour la première fois dans les œuvres de Columelle, au premier siècle de notre ère : "Medicina veterinaria" ou "Bestia veterina" = bête de somme. Il n'est donc pas question de médecine dans ces termes….

Des textes anciens évoquent le statut de médecin des animaux ("c’est sous le règne du sixième Roi sémite Hammourabi, qui régna à Babylone vers 2000 av. J.-C., que fut édicté un code réglementant toute la vie civile du pays. Cette loi, gravée sur un bloc de diorite, prévoit en détail tout ce qui concerne les personnes et les biens. Les dispositions relatives à l’exercice de la médecine vétérinaire ne constituent qu’une petite partie du texte, mais elles sont néanmoins prévues"

La domestication du cheval, dont la plus ancienne trace remonte à environ 3000 av. J.-C. (Asie mineure), est un pas en avant vers l'approche animalière. Il servait au déplacement vers des terres plus fertiles.

Lors de la période gréco-romaine, des notions de maladies surgissent. L'observation des animaux permet de définir visuellement certaines maladies (gales, rage) ainsi que les manifestations physiologiques (œstrus), voire des problèmes causés par d'autres animaux (vipères)2. Le cheval domestiqué a acquis une valeur supérieure par rapport aux autres animaux domestiques (intérêt économique et agricole). Vers 300 av. J.-C., Aristote rédigea une encyclopédie parlant de la médecine des animaux (maladies bien connues mais pathogénie hasardeuse).

Les Romains s'intéressèrent de près aux microbes et maladies, grâce à leurs agronomes et philosophes (Varron, et son "Traité de l'agriculture" 116 av. J.-C., traitant de l'élevage et des maladies). Varron a d'ailleurs écrit "Si dans un lieu quelconque il y a des marécages, là se développent des animaux tellement petits que les yeux ne les peuvent voir, et qui, pénétrant dans le corps avec l’air, par la bouche ou les narines, produisent de graves maladies".

La civilisation égyptienne laissa d'autres traces : des représentations graphiques sur les constructions et papyrus1. L'empereur Ashokabouddhiste, en 250 av. J.-C., érige deux asiles/hôpitaux : celui des hommes et des animaux. Les maladies des éléphants sont décrites, ainsi que la thérapeutique végétale utilisée.

Ap J.-C.

L'empire de Byzance va recevoir l'héritage gréco-romain et rédiger les Hippiatrica, textes écrits par les agronomes, hippiatres et vétérinaires byzantins. Apsyrte (300 apr. J.-C.) y apporta une grande contribution. Il fut vétérinaire de l'armée de Constantin le Grand. Il évoqua les soins aux chevaux pour les militaires. Ce fut ensuite Hiéroclès (400 apr. J.-C.) qui apporta des informations sur l'élevage, la médecine (examen des symptômes).

L'ère Chrétienne grandissant, la spiritualité se développant, la différence entre hommes et animaux fut posée : l’existence d'une âme immortelle chez l'homme et d'une âme matérielle chez l'animal. Dès le ier siècle apr. J.-C., une rupture fut observée, la toute-puissance de Dieu mettant un frein à la légitimité des soins aux animaux

Moyen Âge (476 à 1492)

La période du Moyen Âge n'a pas révélé beaucoup d'évolution. Seuls les populations Arabes ont entretenu le culte du cheval, à travers ses soins, et ont développé des méthodes d'élevage. Les Celtes et Gaulois conservèrent une sorte d'éthique des soins grâce aux druides et prêtres.

Époque moderne (1492 à 1789)

Des hippiatres rédigèrent des ouvrages, peu accessibles au grand public (notions sur les chevaux). Les maréchaux ferrants s'exerçaient en parallèle dans les campagnes aux soins de base des chevaux1. Ce sont eux les prédécesseurs pratiquants et techniciens des vétérinaires. Des méthodes thérapeutiques plus rationnelles ont vu le jour, ainsi que des ouvrages sérieux, marquant dès lors l'entrée dans l'aire scientifique de la médecine vétérinaire.

Époque contemporaine (dès 1789)

Les guerres ont fait prendre conscience de l'intérêt des mesures sanitaires. Le siècle des lumière donna un essor grandissant à la médecine et la philosophie. Les maladies qui déciment le bétail favorisent la pensée d'une éducation à cette médecine. À cette époque, ce sont les écuyers qui exercent la médecine des animaux, ainsi que la maréchalerie. Claude Bourgelat, qui était alors écuyer à Lyon et directeur de l'Académie fondée par le roi, décide en 1761 de fonder la première école vétérinaire française, à Lyon. Il est également l'initiateur de la création de l'école d'Alfort en 1765. Le succès de ces écoles attira des étudiants étrangers. Dès lors, d'autres écoles dans le monde ont vu le jour, comme Copenhague en 1773, Vienne en 1777, Budapest en 1786, Londres et Milan en 1791.

La relation homme-animal a beaucoup évolué. La domestication, l'animal de production, omniprésent dans les peintures, objet de culture voire de culte5. Son statut a changé : la religion ne lui octroyait pas d'âme matérielle. Elle était théocentrique. Puis est venu le concept de l'animal-machine de Descartes. L'animal était un objet au service de l'homme (agriculture par exemple). L'humaniste, poussé par les courants des pays du Nord, a veillé a reconsidérer l'animal. Nos sociétés tendent vers le zoocentrisme (l'animal au centre) et le biocentrisme, grâce à l'écologie notamment. La maltraitance animale prend de l'importance dans la juridiction et la pensée. Désormais on parle de l'animal de production, de compagnie et de laboratoire. La médecine vétérinaire a toute son importance au centre de ces considérations. La notion de bien-être a pris de l'essor dans la pensée commune.

Merci à mon « véto » préféré de prendre soin de mes petites bêtes, et mes excuses car cette passion (ce n’est pas un « gagne-pain » te fait rater quelques FTF !!![ br]

 

Additional Hints (Decrypt)

ha znepur-cvrq ovrairah ibhf nvqren à ibhf uvffre... rafhvgr yrf cbvagrf qr ibf cvrqf qriebag fhssve!!! qnaf y'natyr ra unhg.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)