Le Château de VENTO
Le 28 décembre 1552, Charles de VENTO, viguier de Marseille (en quelque sorte le chef de la Police) devient seigneur des Pennes. Cette date marque un tournant dans la destinée de la commune car, pendant plus de deux siècles, la Famille de VENTO va régner sur les Pennes. En octobre 1678, Lois XIV érigera la terre en marquisat et, de père en fils, les VENTO seront marquis des Pennes, tout en continuant d’exercer à Marseille les plus hautes fonctions.
Le village garde en ses murs plusieurs souvenirs de cette illustre famille : le château qu’ils habitèrent (désormais ancien hôtel de ville), la fontaine qui se dresse sur la place Léon DEPEYRES (la Fontaine des 4 canons).
A la Révolution Française, le château de VENTO est pillé et son mobilier est dispersé. Comme la plupart des aristocrates, le marquis sera obligé de gagner l’étranger. Seul souvenir de la famille de VENTO, un blason sculpté dans la pierre, à l’entrée de la galerie. Il fut jadis échiqueté « d’argent et de gueules ». La Révolution l’a martelé et l’a transformé en blason aux armes de la commune, « d’azur et d’argent ».
Pour vous rendre à la cache depuis le parking, vous passez par ce fameux château.
La chapelle NOTRE-DAME D’AIDE
« C’était il y a bien longtemps, à une époque où les routes qui amenaient aux Pennes étaient peu sûres. Songez qu’autrefois, avant de traverser la commune, le voyageur devait emprunter d’un côté le vallon de l’Assassin et, de l’autre, le pas de l’Anci (le pas de l’angoisse, de l’anxiété, en provençal) qui est devenu aujourd’hui le Pas des Lanciers. Un grand seigneur, chargé de mission, se rendait à Marseille. Ca peut paraître curieux, mais il était seul et sans escorte. Peut-être que sa mission était secrète… et un trop nombreux équipage aurait éveillé l’attention ? …
Son cheval avançait péniblement, harassé par de longues lieues de marche.
Lorsqu’il approcha des Pennes, la nuit était tombée. Une nuit noire, sans lune et sans étoiles. Le vent soufflait en rafales, déchirant le silence de ses mugissements sinistres. Notre cavalier arrivé tant bien que mal à l’entrée du bourg et là, dans l’obscurité, il perdit son chemin. Ne trouvant pas de repère pour se guider, il dirigea son cheval au bord du précipice qui bordait les remparts…
La bête s’arrêta, sentant le vide. Notre homme essaya de la stimuler de ses éperons, mais en vain. Le cheval se cabrait, hennissant de terreur. Le voyageur comprit alors qu’un danger le menaçait et, comme un enfant en péril appelle sa mère, il invoqua la protection de la Vierge. Et sautant à terre, il resta tapi sur le sol, attendant le jour.
Avec l’aurore naissante, il réalisa que la Bonne Mère l’avait sauvé d’une mort inévitable. Une prière de reconnaissance monta de ses lèvres et, avant de reprendre sa route, il fit la promesse solennelle de bâtir à cet emplacement une chapelle à Notre-Dame, en remerciement de l’aide qu’Elle lui avait apportée. »
Et voilà la légende de Notre-Dame d’Aide. »
Si vous ne trouvez pas la cache, peut-être pourrez-vous lui demander de l’aide à votre tour …
Les coordonnées ne sont pas celles de la cache. En revanche, elles vous mèneront à un joli point de vue et au parking où vous pourrez vous garer.
