A huit ans Thérèse entre au pensionnat des bénédictines où elle restera cinq années.
A quinze ans elle tombe malade, en proie à de violentes crises de frayeur et d'hallucinations. Elle restera fragile.
Le jour de sa seconde communion, elle sent naiître en elle un désir de souffrance et elle est convaincue que le monde regorge d'âmes en perdition qu'il faut sauver par la pénitence.
Thérèse entre au carmel de Lisieux en 1888. Elle prononce ses vœux en 1890 et devient Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face.
Dans le couvent, les religieuses cloîtrées cherchent Dieu par la prière. Obéissance, humilité, souffrance impliquent la pénitence, le renoncement et la mortification. Affectée au travail de la sacristie, elle est chargée de la confection d'images,
Sa santé délicate résiste mal aux rigueurs de la vie conventionnelle. Elle perd son père en 1894 et le 30 septembre 1897, dans sa 25ème année, elle meurt des suites d'une tuberculose.
La publication de ses écrits posthumes en fait une des plus grandes saintes du XIX ème siècle.
En 1944 Pie XI proclame Thérèse "patronne secondaire de la France" à l'égal de sainte Jeanne d'arc. Édifiée en son honneur, la basilique de Lisieux, est le deuxième lieu de pèlerinage de France après Lourdes.