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Les secrets de Reichshoffen Multi-Cache

Hidden : 11/11/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   regular (regular)

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Geocache Description:


ÉTAPE 1

N 48° 55.940 E 007° 39.901 

Le Musée historique et industriel.

Le bâtiment, construit en 1759, était la résidence du Bailli (représentant du seigneur). Il est contemporain de l’église (1772) et du château (1769).

En 1819, il devint le presbytère. Abandonné depuis 1972, il se trouvait dans un état délabré et pendant 10 ans il a servi de dépôts de fouilles. C’est l’abondance des trouvailles archéologiques gallo-romaines sur la commune qui motiva la création du musée. Il fut inauguré en juin 1993.

Le musée est largement consacré à l’activité métallurgique de la région, activité favorisée par la présence conjuguée de minéral de fer, de castine utilisée comme fondant, de forets pour la production de charbon de bois, de rivières générant la force hydraulique pour actionner bocards, soufflets, martinets… et favorisant l’implantation de hauts fourneaux. 

Les établissements De Dietrich ont, du XVII siècle à nos jours, particulièrement contribués à ce développement. Dès 1684, le fondateur Jean Dietrich rachète la forge de Jaegerthal, ses descendants créant par la suite plusieurs usines qui auront et ont encore un impact considérable sur les communes de Reichshoffen, Niederbronn, Zinswiller, Mertzwiller et Mouterhouse. 

Cependant à l’époque gallo-Romaine, bien avant le développement de la sidérurgie, la région de Reichshoffen a été marquée par la présence d’une population importante, ainsi qu’en atteste les nombreuses découvertes archéologiques. 

Une scène est représentée sur la porte d'entrée. Laquelle ?

Un maréchal ferrant au travail (A=1)

Un forgeron au travail (A=0)

Un soudeur au travail (A=3)

 

ÉTAPE 2  

N 48° 55.975 E 007° 40.052

Les Totems.

Sculptés à la tronçonneuse lors du 50è anniversaire du jumelage de Kandel (Allemagne) et de Reichshoffen . 

 

Combien il a t-il de totems formant le cercle ?

5 (B=5)

6 (B=6)

8 (B=8)

 

ÉTAPE 3  

N 48° 56.008 E 007° 40.149

La tombe des deux Zouaves.

Face à l’Hôtel de Ville sur la rive du Schwartzbach s

e trouve le monument des zouaves. C’est la sépulture de deux soldats du 1er régiment de zouaves tombés le 6 août 1870. 

Point de départ du sentier allant vers la chapelle de Wolsfartshoffen et vers le plan d’eau. 

Combien d'armes sont représentées sur le monument ?

1 (C=7)

2 (C=9)

3 (C=6)

 

ÉTAPE 4  

N 48° 55.998 E 007° 40.302

L’Altkirch, vestige d’une église primitive.

Sans doute un passé qui remonte à l’époque gallo-romaine ; de nombreux indices laissent penser qu’il y aurait eu à cet endroit un temple dédié à Mercure, remplacé au haut Moyen-âge, lors de la christianisation, par une première église probablement fortifiée. 

On peut voir, la nef de cette église gothique sur le plan du 17e siècle de la ville de Reichshoffen des Archives du château de Vincennes. On a retrouvé les fondations, au cours des derniers sondages.

Au 15e siècle un étage au-dessus du chœur a été construit. L’Altkirch devait sans doute encore à cette époque servir d’église paroissiale hors les murs pour la ville de Reichshoffen, jusqu’à ce que l’église construite à l’intérieur de la seconde enceinte (l’Unterstadt) devienne prépondérante. 

Un cimetière existait autour de l’église, il fut probablement utilisé jusqu’au 17e siècle. 

Jean-Daniel SCHOEPFLIN fait état, en 1742, des décombres de la nef. L’église est abandonnée, sans doute, pour les raisons suivantes :

– d’une part, le transfert de la paroisse à l’église située au cœur de la ville, les parois­siens n’ayant pas les moyens d’entretenir deux églises

– d’autre part, les ravages considé­rables de la guerre de Trente Ans, surtout dans les années 1632 et 1633.

Jean-Daniel SCHOEPFLIN, auteur de I' « Alsatia lllustrata » a fait retirer de l’Altkirch, en 1742, deux bas-reliefs dédiés à Mercure. 

En 1826, une troisième stèle, dédiée également à Mercure, fut trouvée au même endroit, à quelques mètres de la vieille tour. Deux de ces trois stèles sont conservées très endommagées au musée archéologique de Strasbourg. Des copies sont exposées au musée de Reichshoffen.

On peut voir encore aujourd’hui un fragment de stèle dédiée à Mercure, encastré dans la maçonnerie du chœur.

Date de construction ?

IXème siècle (D=5)

XIIIème siècle (D=2)

XIVème siècle (D=3)

 

ÉTAPE 5 

N 48° 55.840 E 007° 40.047

Le lavoir.

Le lavoir public est un bâtiment couvert d’une toiture à deux versants qui s’ouvre sur la rivière du Rothgraben. Autre­fois, chaque semaine (le lundi), les lavandières venaient, avec agenouil­loir et battoir, y rincer leur ling. Le linge trempait dans des baquets en bois, remplis d’eau chaude, transportée sur une brouette jusqu’au lavoir. En passant devant la boulangerie, les lavandières y déposaient le Baeckeofe. À midi, le linge lavé, elles reprenaient la terrine cuite à point. il fallait une bonne brosse et du savon de Marseille pour bien frotter le linge. Puis un bon rinçage suivi d’un essorage (on tordait le linge) et le séchage sur un fil tendu. À Reichshoffen, on a recensé 8 lavoirs le long des rivières qui traversent la cité.

Combien de socles en gré supportent cette charpente ?

6(E=4)

4(E=6)

5(E=5)

ÉTAPE 6 

N 48° 55.904 E 007° 39.998

La tour des Suédois.

C’est l’une des quatre tours de guet situées sur la première enceinte du 13e siècle. 

Elle doit son nom à l’emplacement duquel, lors de la guerre de Trente Ans (1618-1648), la population se révéla particulièrement vaillante, notamment en 1632 et 1633. 

Le 10 mars 1632, les 80 bourgeois armés de mousquets et d’arque­buses, aidés de 16 soldats s’étaient bravement mis sur les murs pour repousser l’assaut de 300 fantassins, 4 compagnies de cavaliers et 2 canons sous le commandement de Marx de REHLINGEN, un agent de Gustave Adolphe roi de Suède. 

En juin 1633, après avoir résisté plusieurs fois, le bourg de Reichshoffen avait été conquis par les Suédois sous la conduite du général Christian de BIRKENFELD. On avait pendu les chefs de l’endroit, le schultheiss et le quartier-maître, massacré le reste de la population à l’exception d’un petit nombre qui se racheta à prix d’argent. 

Le 9 décembre 1633, les impériaux partis de Haguenau attaquèrent Reichshoffen occupé par 40 hommes, tant miliciens que soldats, des Hanau et des LINANGE auxquels s’étaient joints 50 Suédois. Les assaillants se partagèrent en deux corps. Pendant que les uns se présentaient devant les portes et y attiraient la garnison, les autres grâces à la glace qui remplissait les fossés, escaladèrent les murs près du château avec le concours des habitants et surprirent l’occupant par derrière. Le château fut pillé et incendié. L’aspect des ruines nous est conservé dans une aquarelle que fit en 1865 le vicomte Théodore de BUSSIERE d’après un dessin réalisé par SILBERMANN avant la démolition en 1768. 

En 1641, Reichshoffen comptait seulement 6 bourgeois, 2 jeunes gens, 5 veuves et 2 jeunes filles adultes ; soit 15 personnes. 

130 ans plus tard, en 1770, la ville comptait déjà 1490 personnes. 316 bourgeois, 241 femmes, 699 enfants et 78 domestiques ainsi que 133 Juifs. Lors des recensements on distinguait toujours les chrétiens des Juifs.

 

A qu'elle altitude se trouve cette tour ?

210 m (F=6)

178 m (F=4)

275 m (F=7)

 

ÉTAPE 7  

 48° 55.807 E 007° 39.830 

La vielle maison.

Rares sont les maisons en Alsace datant d’avant la guerre de Trente Ans durant laquelle disparurent la plupart des constructions rurales. La plus ancienne maison est datée de 1703, elle est située 4 rue des Roses. C’est seulement quelques décennies plus tard que l’on constate un début de reconstruction. Reichshoffen ne fait pas exception : en 1641 il ne restait que 15 habitants. En 1655 on compte 27 feux, en 1666 seulement 22 feux, en 1693 68 feux et en 1730 192 feux. On voit donc bien que ce soit tout à la fin du 17e siècle que commence véritablement la reconstruction de Reichshoffen. 

Combien de fenêtres sur la façade côté rue ?

4 (G=4)

8 (G=7)

6 (G=1)


ÉTAPE 8  

N 48° 55.880 E 007° 39.791

Le vieux moulin.

Un premier moulin seigneurial a été construit en 1601 comme l’indique la date gravée sur une pierre d’angle du bâtiment. 

En 1773 il est la propriété de la famille HEBERLE. D’abord moulin à farine à deux tournants pour moudre, un troisième pour égruger, il fut complété par un quatrième tournant pour l’huile­rie. Il est l’objet de nombreuses plaintes en particulier pour le bruit. En 1841 l’huilerie est transformée en foulon à chanvre. 

En 1874, le meunier remplace les roues par une turbine, ce qui lui permet de produire du courant électrique. Dès 1890, les rues de Reichshoffen bénéficient d’un éclairage électrique. Jusqu’en 1933, l’usine hydraulique alimentait en courant électrique un atelier qui se trouvait à l’ancienne malterie rue de Haguenau. À présent, le bâtiment de l’ancien moulin seigneurial est désaffecté et propriété de la commune. 

Fonctionnement du moulin 

La turbine du moulin fonctionnait jusque vers les années 1939/1940. La famille STOCK y habitait et faisait fonction de gardien. Ils étaient obligés de faire des rondes de nuit comme de jour pour surveiller le niveau du cours d’eau. Un témoin en chêne était planté dans le lit de la rivière à la hauteur du pont de l’abattoir. Si le niveau montait, les vannes étaient actionnées en conséquence. 

Pour faire fonctionner la turbine, l’écluse de gauche était ouverte et celle de droite fermée. L’eau s’engouffrait dans le canal de gauche présentant une forte inclinaison. Il est muni d’un déversoir par lequel s’écoulait le trop plein vers le canal de droite. 

En face du moulin se trouve une niche dans un vieux mur ; elle servait au veilleur de nuit pour marquer son passage lors de ses rondes. 

On quitte cet endroit par un passage sur un chemin piétonnier qui mène aux remparts et à la tour de guet, par un espace naturel 1'« île Luxembourg ». 

Quelle est la couleur qui n'est pas présente sur la façade ?

Orange (H=3)

Bleu (H=2)

Jaune (H=1)


ÉTAPE 9

N 48° 55.900 E 007° 39.844

L’église paroissiale Saint-Michel

En même temps que Jean de Dietrich construisait son château (voir n° 6 page 7), la communauté de Reichshoffen entreprit de remplacer l’ancienne église devenue insuffisante et dangereuse. 

Dès le 22 juillet 1771, les plans et devis de la nouvelle église furent dressés à Strasbourg par CHRISTIANI, inspecteur des Ponts et Chaussées. Quatre mois plus tard, les travaux furent adjugés à deux maîtres maçons de Reichshoffen : Christian G'STVR et François Joseph MESSMER. Leur devis ne porte que sur la nef, la construction du clocher et du chœur incombant aux propriétaires des dixmes (le seigneur de DIETRICH et l’abbaye de Sturzelbronn). 

La pose de la première pierre eut lieu le 11mai1772. Le gros œuvre semble avoir été achevé en 1774. Le clocher a une histoire particulière : il fut l’objet pendant six ans d’un procès entre la communauté et le seigneur Jean de DIETRICH. Ce dernier fut condamné à le payer en 1779 et finit par se réconcilier avec les habitants de Reichshoffen.   

De 1774 à 1782, on procéda à la décoration intérieure de l’église. 

Dans le clocher était logée une horloge construite par Jean-Baptiste SCHWILGUE (actuellement réinstallée à l’Hôtel de Ville). Le deuxième étage abrite un carillon de 5 cloches pesant de 340 à 2750 kg. 

En 2011 un carillon de 25 cloches (carillon de l’Europe), pouvant à volonté jouer hymnes et cantiques, a été installé dans le clocher.


La Vierge noire et l’épidémie de choléra

Le socle porte l’inscription : « Ex-voto 16 septembre 1855 » et nous rappelle la terrible épidémie de choléra qui a frappé la population du 12 août au 19 octobre.

Le Dr J. KUHN (médecin cantonal) publia en 1857 un rapport médical sur cette épidémie. D’après lui, « L’épidémie s’est à la fois montrée, mais avec une intensité variable, dans la plupart des communes situées sur le Falkensteinerbach, le Schwarzbach, la Zinsel du Nord et la Moder. Reichshoffen peut être considérée comme ayant été le foyer principal de l’épidémie. Sur 2828 habitants, 382 personnes étaient atteintes d’accidents cholériques

(Vomissements avec diarrhée et crampes générales), 104 sont mortes...  

La population érigea le monument de la Vierge pour essayer d’enrayer la terrible maladie. Un bloc de granit du socle porte cette date mémorable.

L’église et sa méridienne

Depuis longtemps on pouvait deviner, sur le mur d’angle à droite du porche, une marque verticale d’une hauteur de 230 cm et d’une largeur de 40 cm, comportant en son axe une barre métallique de 180 cm scellée dans la pierre. Cette marque témoignait de la présence, autrefois, d’une méridienne. 

Une nouvelle méridienne de mêmes dimensions a été posée le 1er mars 2013. Une potence porte un disque de 20 cm avec un trou en son centre.

La courbe en huit donne l’écart entre le temps vrai (ligne verticale) et le temps moyen.

Au 19 ° siècle c’était le seul moyen dont on disposait pour régler l’horloge des églises ou les horloges publiques.

A quelle heure passe le rayon lumineux par l’œilleton du disque ?

12H temps moyen de Greenwich (I=7)

12H local (I=8)

12H temps atomique international (I=9)

 

ÉTAPE FINALE

Vous avez tous les indices. La cache se trouve aux coordonnées suivantes :

N 48° 55.C(B-A-1)(D+E)

E 007° 39.(G+I)(G+H)F

Visitez le Site Alsace Geocaching..

Additional Hints (Decrypt)

Nggragvba çn cvdhr !

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)