Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre.
#310 - Saint-Avit-les-Guespières
Nom des habitants : Saint-Avitiens, Saint-Avitiennes
Population : 376 (recensement de 2013)
Superficie : 1264 hectares
Densité : 29,74 hab./km²
Histoire - origine du nom de la commune
Un chemin pierré que mentionnent différents titres et qui allait dans la direction de Chartres à Châteaudun, longeait ou traversait les bois de Fransaches près du chêne au Guy, ceux dits du Pierré, de la Boissière, de la Rabière et de Rabestan.
De Rabestan, il se dirigeait vers une voie romaine dont on retrouve les traces entre Yèvres et Néron, près de Saumeray.
En suivant ce chemin de Rabestan à la voie romaine on rencontrait la rivière du Loir qu'on devait passer à gué entre Saint-Avit et le Moulin-Masson, à l'endroit où se trouve une butte ou une motte, et les quelques maisons formant le hameau des Guépierres, appelé dans le cartulaire de l'abbaye de Thiron Guesperix, en 1146 la Guespière, et qui a donné son nom à la commune dont il dépend "Saint-Avit-les-la-Guespiere" comme on le lit dans un aveu de 1380.
N'est-il pas permis de supposer que ce hameau tire son nom du gué du chemin pierré, qui par abréviation, se sera appelé le gué pierré. On disait autrefois une guaise pour un gué et l'on dit vulgairement la guaise d'un moulin ; d'où la guaise-pierre, puis le guespière.
Extrait de "Historique de la Chatellenie de Rabestan" par Edouard LEFEVRE. Mémoires de la société archéologique d'Eure-et-Loir, tome 1 (1858).
l’Église de Saint-Avit
le Château de Rabestan
La première mention de Rabestan remonte à 1130. Entre 1430 et 1440, le château fort fut presque entièrement détruit. Le donjon échappa à la destruction. En 1558, les protestants incendièrent grange et étable dans la basse-cour et pillèrent le mobilier du château. En 1569, l'accès à la basse cour était assuré par un pont de bois dormant et celui du château par un pont-levis. A l'emplacement du donjon s'élevait un pavillon carré. Dans le fond de la cour, un bâtiment agrémenté d'un escalier à vis, est édifié sur deux celliers et compte une tourelle à l'extrémité ouest. En 1589, le château fut presque entièrement détruit par les troupes d'Henri de Navarre. Il fut reconstruit au XVIIe siècle, en plus d'un bâtiment contenant la salle de justice, celle des archives et la chapelle, détruit en 1858. Il ne reste du château lui même que l'arase et les murs extérieurs entourés de douves, deux tourelles d'angle et un puits. Au sud, apparaissent encore les vestiges d'une motte féodale...
Le Domaine de Rabestan avec le pigeonnier et les vestiges du château ont été inscrits aux Monuments Historiques en 1987.
le Château d’Eguilly
Source : CRGPG, Wikipedia, Wikimedia Commons
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