Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre .
#396 - Voise
Nom des habitants : Voisienses, Voisiens
Population : 296 (recensement de 2013)
Superficie : 1039 hectares
Densité : 28 hab./km²
Le Chateau
Le château du Moyen-Âge (XIIe s.) est aujourd’hui un corps de ferme.
La seigneurie de Voise dont la 1ère mention date de 1195 comportait un château fort et une tour et dépendait du seigneur d’Auneau. En 1235, le chevalier Johannis de Voisia ou Jean de Voise (frère de Guy le seigneur d’Auneau) dont le sceau est un écu bandé de six pièces reprend les armes des La Roche-Guyon qui possédèrent Auneau.
En 1416, Voise est probablement une seigneurie en partie : le seigneur en partie restait près de ses terres et proche de ses cultivateurs dans son manoir.
En 1579, Anthoyne de la Vergne est seigneur d’un manoir à Voyze tenu en fief de messire Henri de Silly, seigneur d’Auneau et contrôle le péage de l’importante route de Paris à Vendôme qui passait par Voise.
En 1659, la seigneurie en partie cesse avec les terres données à bail par Charles d’Escoubleau, chevalier des ordres du roy, prince de Chabannes et seigneur d’Auneau. A la révolution, l’histoire de l’ex-seigneurie en partie se confond avec celle d’Auneau.
Du château fort, il reste aujourd’hui un bâtiment aux murs épais d’1,50 m et des pièces ayant gardé leurs plafonds à solives.
La porte d’entrée qui conservait les entailles du pont levis a été abattue au cours du XXe s., d’autres murs sont tombés ou ont été intégrés dans des constructions plus récentes.
Restent les fossés, les caves et selon Lefèvre, un historien du XIXe s. le conduit secret qui de toute forteresse permettait une issue cachée en cas de siège et de retraite… (Sce : Echo Républicain 12/02/1997)
La gare de tramway
La gare de tramway sur la route d’Angerville est aujourd’hui une maison d’habitation mais qui a conservé son quai de marchandises.
Les Tramways d’Eure-et-Loir formaient un ensemble de lignes exploitées entre 1899 et 1937 en 3 réseaux.
La ligne Chartres-Angerville (2ème réseau) a été ouverte le 7 mai 1908 et construite en accotement de route, les gares comportaient une halle aux marchandises en plus du guichet et de la salle d’attente.
La chute de la ligne a commencé en 1914 avec la perquisition de matériels et la suspension de l’entretien de la voie sur l’ensemble du réseau. La remise en service du réseau dans l’après-guerre était trop importante avec du matériel usé et le non entretien des voies.
La ligne Chartres-Angerville a été l’avant-dernière ligne à être supprimée en 1935 après la saison betteravière.
La quasi-totalité des bâtiments est toujours en place aujourd’hui sur l’ancienne ligne Chartres-Angerville.
A noter que s’il n’y a plus de tramways, ni même de voies ferrées depuis 1937, la ligne existe toujours aujourd’hui via le réseau d’autocar départemental Transbeauce qui continue de suivre la plupart des lignes du tramway, d’ailleurs un des 2 arrêts du village se situe à quelques mètres de l’ancienne gare.
Les carnutes
A l’époque romaine, les Carnutes sont un peuple gaulois occupant un territoire recouvrant en partie l’actuel département d’Eure et Loir. La ville de Chartres, Auticum Carnutum, tire sont nom de ce peuple.
Eglise Saint Vincent
L’église Saint Vincent de Paul date du XIIe s. Elle fût probablement remaniée au XVIe s. (collatéral voûté) puis reconstruite et remeublée au XIXe s.
Les croquis établis en 1853 par les agents-voyers cantonaux à la demande du Conseil Général (source Archives 28) nous présentent une sacristie au Nord de l’église aujourd’hui disparue mais visible sur certaines cartes postales anciennes.
Celle-ci rattachée à la maison d’école (ancien presbytère) selon le croquis fut transformée en arsenal pour les sapeurs-pompiers de Voise.
Après avoir souffert de la tempête survenue fin décembre 1999, son clocher a été détruit par la foudre le 18/08/2004 à 6h45 comme l’indiquait son horloge, le système électrique ayant grillé.
L’accès à l’église a été interdit pendant plus d’1 an, car si le clocher a été refait et son horloge repris ses fonctions mi-juillet 2005, d’autres travaux ont été nécessaires au sein du bâtiment car en juin 2005, une poutre s’était rompue dans la partie latérale de l’église entraînant un écrasement de la voûte.
Un vitrail créé par l’atelier Michel Petit à la Bourdinière Saint Loup a été posé cette même année.