Attention, les coordonnées indiquées ne sont pas celles de la cache. Elles vous mèneraient devant l'ancienne salle de l'harmonie municipale, dans la rue de filoirs où demeure le blason de la salle de musique qui date de 1948.
Pour trouver les bonnes coordonnées, à vous de bien lire la partition.
Bonne répétition !
Les communes d'Eure-et-Loir [CEL]
Cette cache fait partie de la série "401 communes en Eure-et-Loir [CEL]".
Il s'agit d'une idée assez simple : vous faire découvrir toutes les communes que compte notre département.
Pour relever ce défi, un groupe de géocacheurs s'est créé afin d'organiser au mieux la pose des caches. Ces dernières peuvent être de différents types et de différentes tailles.
Si vous souhaitez rejoindre le projet [CEL], contactez l'un des propriétaires de cache de la série : il se fera un plaisir de vous indiquer les communes disponibles et la marche à suivre![wink]()
[#048 CEL] Bonneval
Nom des habitants : bonnevalais, bonnevalaises
Population : 4838 (recensement de 2013)
Superficie : 2882 hectares
Densité : 168 hab./km²
Au cœur de la Beauce et au commencement de la haute vallée du Loir, Bonneval est un village fortifié situé à 30 km au sud de Chartres et à 15km au nord de Châteaudun. Autour des fortifications de l’enceinte du centre historique, le Loir coule dans les fossés.
Elle comporte de nombreux hameaux et lieux-dits : Bel-Air, Le Bois-des-Noues, La Chaise, La Charonnerie, Croteau, La Folie, Le Glandin, Le Gué-Herbault, La Jacoterie, La Jouannière, Jupeau, , Migaudry, Montfaucon, L'Orme-de-Paris, Le Grand-Ouzenain, Le Petit-Ouzenain, Poireux, Les Portes, Pré-Marqué, Le Rouvre, Saint-Maurice-sur-Loir, Teilleau, Villancien, Vouvray.
Avec l’extension de la ville, certains hameaux sont devenus des quartiers de Bonneval : les Gabaudières, Guibert, La Louveterie, La Maison-Blanche, Méroger, Pulois, Saint-Martin-du-Péan
L’abondance de l’eau au cœur de la ville lui a valu le surnom de « petite Venise de la Beauce »
Les armes de la commune se blasonnent ainsi : d’or aux deux barres de sable
L'histoire de Bonneval commence au IXème siècle, avec pour la première fois le nom de Bonavallis en 861, puis Bonevallis vers 1070, Sanctus-Florentinus en 1125, Boneval en 1272 et enfin Bonneval. A l'époque révolutionnaire Bonneval en Beauce est apparu. C'est de la Bonne Vallée, la vallée fertile, qui donna Bonneval. Mais quand naquit la ville ? La question reste posée.
Albert Sidoisne dans son livret "Bonneval sur le Loir" 1940 écrivait "A l'ombre du monastère, Bonneval est né et grandit". L'Abbaye Saint Florentin fut fondée en 857 par Charles, roi de Provence et Foulques
Le curé Beaupère au XVIIIème siècle écrivit " il paroit certain que ce Foulques dont nous avons déjà parlé est le fondateur de l'Abbaye de Bonneval"
Et le Docteur V.Bigot, docteur et directeur de l'asile d'aliénés au XIX ème siècle, dans son histoire abrégée de l'Abbaye Saint Florentin écrivit "Ce fut un laïc, Foulques, qui donna la ville et ses dépendances, au Bénédictin Gaussmar, avec la permission de Charles le Chauve.
Il reste à penser que Bonneval naquit de la fondation de l'Abbaye et il est facile d'imaginer que la première communauté s'installa à proximité. La cité s'organise, on creuse des fossés et on érige des palissades en bois pour assurer la défense. Des puissantes fortifications apparaissent, Sept portes protègent la ville. De cette époque il reste la porte Saint Roch et la porte de Boisville.
Le XIIIème siècle voit le développement de grandes et belles maisons : le Dauphin (2 rue Billault), La Lanterne (5 rue Billault), Les Trois Rois (ancienne auberge 14 rue Hérisson, détruite en 1938), Le Cheval Blanc (28 rue de la Grève, reconstruit au XVI).
L'église Notre-Dame s'achève au XIIIème siècle. L'année 1522 voit la construction du clocher, sa flèche haute de 65 mètres abrite trois cloches, la quatrième dans le dôme du clocheton marque le temps.
De cette époque, il reste Le Chapeau Rouge (18 rue de Châteaudun), La Sirène (5 place de l'église), le Logis des Coulons (9 rue de la Grève).
Les guerres de Religion arrêtèrent cette prospérité. Condé, chef des calvinistes, mit le feu à l'Abbaye Saint Florentin, Notre-Dame ne fut pas épargnée, mais subit moins de dégâts.
Des épidémies, la famine, affligèrent la population.
Le 21 février 1665, une terrible inondation laissa la cité dans un état de délabrement complet.
La Révolution et la première moitié du XIXème siècle modifieront la physionomie de la ville, plusieurs portes sont détruites.
Le début du XXème siècle est une période de constructions : ponts, écoles, gendarmerie, maisons bourgeoises, et la grande restauration de l'église Notre Dame.
A partir de 1950, Bonneval fait peau neuve et s'étend. De nombreuses réalisations sortent de terre, poste, perception, écoles, piscine, salle des sports, immeubles, silos agricoles au N.E, nouvelle gendarmerie, zone industrielle, et des chapelets de maisons individuelles atteignent les hameaux de Migaudry, Pulois, Saint-Martin-du-Péan, et Guibert.
Désormais Bonneval se consacre à la recherche d'un nouvel équilibre économique et à sa vocation touristique
Sources :
Cercle de recherches généalogiques du Perche Gouët
Bonneval sur le Loir 1940 Albert Sidoisne.
Histoire des rues.
Office du tourisme.
