Sa présence discrète témoigne tout autant de la difficile organisation du culte au plus profond du vaste territoire arlésien, que des divagations de l’embouchure du Grand Rhône.
Édifiée au XIXe siècle (1865), sous le prestigieux vocable de Saint-Trophime, elle n’abritera que quelques décennies, la foi des saliniers et autres riverains du Rhône.
Le culte se pratique aujourd’hui dans une chapelle moderne du village.
L’édifice, orienté est-ouest, se présente sous la forme d’un bâtiment à nef unique que recoupe un arc diaphragme en pierre de taille, contrebuté par de hauts contreforts appareillés. Sa façade, en pierre de Fontvieille, a conservé une vaste porte encadrée de colonnes, dont le fronton triangulaire est décoré de deux niches portant des statues.
Porté par le mur pignon, un campanile métallique, muni d’une cloche, domine la toiture en tuiles romanes. A l’intérieur de l’église subsiste quelque mobilier, notamment un autel encadré de magnifiques colonnes.