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Carrière du Belvédère du Lac EarthCache

Hidden : 9/24/2016
Difficulty:
3.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


Carrière du Belvédère du Lac

Carreer of Gazebo Of Lake

 

 

 

Cette carrière, dont les divers niveaux sont facilement accessibles, est un bel exemple pour se donner un ordre d'idée de l'interpretation du façonnemment des paysages alentours.

 

Dès l'abord dans la carrière, deux ensembles superposés se distinguent :

 

A L'abrupt du front de taille à patine grise

 

Carriere du Belvedere du Lac

Dalle barthono-callovienne : A/ Enselble inferieure à patine grise formant abrupt B/

Ensemble supérieur aux teintes d'altérations jaunes. - Pente dans les marno-calcaires oxfordiens ( C Marnes de Talant ). - Structure : Léger plongement vers le fossé bressan, perturbé par de petites failles contraires ( flèches) – Morphologie : conduits karstiques ( k)

 

La surface sommitale du Calcaire de Comblanchien qui supporte la série du Belvédère n'est pas visible ici, de même que le niveau argileux à térébratules plissées sporadique, qui repose directement dessus.C'est pourquoi la numérotation ne commence qu'avec le n° 2.

2 Accumulation sableuse (colites, bioclastes) cimentée en roche compacte. L'abondance des colites, l'arrondi des débris (lamellibranches, gastropodes, brachipodes, échigocène et plia-pléistocène ),leur bon calibrage, la stratification oblique ou entrecroisée témoignent d'un transport et d'une mise en place par des courants en eau peu profondes. Leur cimentation poussée est du à la diagenese tardive. Ce premier membre de la série est le Calcaire grenu des cartes geologiques.


 

3 Sans discontinuité nette, les sables sont remplacés par une boue consolidée en un calcaire argileux plus ou moins délitable selon la proportion initiale d'argile et de calcaire, riche en petites térébratules, minuscules rhynchonelles, lamellibranches épibiontes ou fouisseurs.. Ce sont les Marnes à Digonelle.

Ici plus calcaires que marneuses, elles font cependant une zone de faiblesse que l'exploitation a utilisée, d'où un palier d'accès.

 

4 Plusieurs fois, ces niveaux délitables à Digonelles se répètent alternant avec des bancs plus résistants formant marches d'escalier dans l'avancée centrale du front de carrière. Les bancs calcaires compacts sont des sables bioclastiques et oolitiques, parfois unis par une matrice boueuse consolidée , parfois cimentés par de la sparite et analogues alors au niveau 2. On y voit (dans le second gradin surtout des colonies coralliennes massives, sparitisées (aspect saccharoïde blanc ou rose), perforées par de nombreux lamellibranches, en place, bousculées ou fragmentées. Les térébratules du niveau 3 se retrouvent dans les faciès fins, d'où le nom de Couches à Digonella divionensis pour l'ensemble 3+ 4 .

 

5 Un niveau singulier plus clair, dessine comme un long ruban sur le front des carrières des environs de Dijon. Il comprend 7 à 8 bancs compacts fins (boue cal­ caire consolidée incluant des spicules d'éponges, de petits bioclastes), à surface ondulée (forme due pour une part à la dissolution sous surcharge sédimentaire), séparés par des joints argileux irréguliers eux aussi ondulés. On parle de Calcaires à plantes.

 

6 Un dernier banc compact, très stylolitisé, répète les conditions de sédimentation des calcaires oo- bioclastiques et se termine par une discrète surface perforée à 0,20 m environ au dessous du pallier où aboutit le sentier venant de la rue du Sergent Avril.

 

B En retrait, dans un apparent désordre, des calcaires et des marnes jaunes

 

Les chiffres 1, 2, 3 et 4 mettent un peu d'ordre en décomposant cet ensemble en plusieurs séquences successives qui se répètent, quoique d'inégale épaisseur : marnes (ou calcaires argileux) puis calcaires oolitiques et bioclastiques, riches en débris de bryozoaires et à stratifications obliques ou entrecroisées . Plusieurs fois , un sable calcaire , formé non loin de là, est accumulé par des courants sur un fond vaseux plus ou moins habité. Le niveau marneux paequel débute la séquence 2 livre parfois des térébratules différentes de celles des niveaux sous-jacents : de là leur nom de Marnes à Digonella marcoui. Les lames calcaires par lesquelles s'achève la séquence 2 montrent l'avancée rapide vers Dijon d'un front de dunes sous-marines. Quant aux stratifications entrecroisées en cuillères qui se recoupent avec des plongements inverses de la séquence 4, elles évoquent le va-et-vient des courants dans un chenal de marée.

 

Vers une interpetation

 

a - Sédimentation

Une plate-forme sous-marine très peu profonde. Des cordons sableux (oolites, fragments d'organismes calcaires), stables dans les conditions habituelles, migrent lors des fortes marées ou des tempêtes (r sur schema) Ils sont alors alimentés par la destruction de peuplements benthiques installés dans les interrides et par la concentration d'oolites formées grâce au va-et -vient des marées sur les sommets ou dans des chenaux coupant les cordons sableux. Entre les rides sableuses, des espaces calmes, abrités (ml d'où les particules fines (boues calcaires de précipitation, argiles amenées en suspension et décantées ici) ne sont pas évacuées, permettant le développement des populations benthiques, à digonelles par exemple. Le taux de sédimentation est assez faible pour que ces organismes ne soient pas envasés. De ci de là, des colonies de petites constructions coralliennes s'édifient ici.

Les rides sableuses s'avancent par spasmes sur ces fonds calmes qu'elles ensevelissent ainsi se forment les séquences de comblement, marnes puis sables calcaires. La répétition des séquences s'explique par un abaissement par à-coups du fond sous-marin (subsidence).

Par endroits les accumulations sableuses drossées par les vagues ont dépassé le niveau de l'eau. Des îlots sableux (cayes ) se sont formés, colonisés par une végétation dont les débris ont pu être entraînés, se déposer et se fossiliser dans les fonds tranquilles, colonisés aussi par des crocodiliens ( Teleosaurus) dont on a retrouvé quelques rares ossements.

 

B - Diagénèse

Ces matériaux déposés , tout n'était pas fini. Le sédiment meuble a été ensolidé,en divers temps . Les surfaces perforées l témoignent d'une cimentation précoce, conduisant à un fond solide utilisé par les organismes perforants ou encroûtants. Les stylolites manifestent une phase beaucoup plus tardive : dissolution sous l'effet de la surcharge sédimentaire sur des hétérogénéités initiales de la roche : ces terrains ont supporté le poids de peut-être un millier de mètres de Jurassique supérieur et de Crétacé), migration et reprécipitation de CaC03 dans les parties poreuses. Le résultat est double : diminution d'épaisseur de la formation et obturation des micro-vides D'où la compacité et la résistance de la roche.


 

C A quel moment ?

- Des niveaux qui ont livré quelques ammonites permettent de situer la Dalle nacrée sur l'échelle stratigraphique standard. Marnes à Eudesia : Bathonien terminal Izane à Discusl. Couches à D. divionensis : base du Callovien inférieur Izane à Macrocephalusl. Marnes à D. marcoui : Callovien moyen lz. à Calloviense). Calcaires à Pernostrea : Callovien supérieur lz. à Coronatum) . Au total une durée que l'on peut estimer à quelques millions d'années, peut-être cinq, pour une épaisseur d'une trentaine de l y a quelques 160 millions d'années. Un calcul simpliste donnerait un taux moyen de sédimentation de 6 mm par millier d'années , ce qui n'a aucun sens. En effet certains bancs sableux se sont déposés très vite. Peu être en une tempête ?

D'autre part il y a des vides importants dans l'enregistrement sédimentaire de la durée comme en témoignent les discontinuités . La quantité de temps enregistrée par la sédimentation parait infime par rapport à la durée de ces vides sédimentaires. La plate-forme sous-marine bourguignonne, faiblement subsidente, sous une mer dont le niveau a dû peu varier, laissait peu de possibilité au piégeage de sédiments .

 

 

 

La région dijonnaise, au temps ou se formait la Pierre de Dijon ( environ 150 millions d années)

Voici, en plus de l explication dans le texte, quelques points où les détails peuvent êtres vus :

1 Superposition brusque d'une progression sableuse sur fond vaseux (numero 2 de l ensemble B)

2 Stratifications entrecroisées (4)

3 Construction corallienne accompagnant les Marnes à digonelles recouverte par une arrivée sableuse ( Combe à la Serpent, Combe aux Fées..)


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EN :

This career, including the various levels are easily accessible, is a fine example to give an idea of ​​the interpretation of the surrounding landscape façonnemment

Early on in his career, two bunk sets differ :

A - The abrupt gray patina to the working face

 


 

Carreer Belvedere Lake
Barthono slab-callovienne A / Enselble lower gray patina forming abrupt B /
Upper set in shades of yellow alterations. - Slope in Oxfordian calcareous clay (C Marnes Talant). - Structure: Slight dip into the ditch Bresse, disturbed by small contrary faults (arrows) - Morphology: karstic (k)


The top surface of the limestone Comblanchien that supports serial Belvedere is not visible here, as the clay level Terebratula pleated sporadic, which rests directly with dessus.C'est why the numbering starts No. 2.


 2 sand accumulation (colitis, bioclastes) cemented into solid rock. The abundance of colitis flare debris (bivalves, gastropods, brachiopods, and échigocène folded-Pleistocene), their good sizing, stratification oblique or crisscross show a transport and an introduction by currents shallow water. Their thrust is cementing of the late diagenesis. This first member of the series is the grainy limestone of geologic maps.

3 Without sharp discontinuity, the sands are replaced by a consolidated mud in an argillaceous limestone more or less friable as the initial proportion of clay and limestone, rich in small Terebratula, rhynchonelles tiny, burrowing bivalves epibionts or .. These are the Marnes to Digonelle.
Here more than calcareous marl, however they are an area of ​​weakness that the operation was used, resulting in an access level.

4 Many times these disintegrating levels Digonelles repeated alternating with stronger banks forming stairs in Central advanced the career front. Compact limestone beds are Bioclastic oolitic sands and sometimes muddy united by a consolidated matrix, sometimes then cemented by the sparite and the like to Level 2. It shows (in the second step mainly massive coral colonies sparitisées (gluconitic appearance white or pink), perforated by many bivalves, up, shoved or fragmented. level 3 Terebratula are found in facies purposes, hence the name to Couches Digonella divionensis for all 3+ 4.

5 A clearer singular level, draws like a long ribbon on the front of the quarries near Dijon. It includes 7-8 compact for banks (consolidated mud cal cairo including sponge spicules, small bioclastes), corrugated surface (shape due in part to the dissolution under sediment loading), separated by irregular clay seals also wavy. There is talk of limestone plants.

6 A final compact bench, very stylolitisé, repeated sedimentation conditions oo- bioclastic limestones and ends with a discrete perforated surface to about 0.20 m below the address where the trail leads from the street Sergent Avril.


 

B Set back in an apparent disorder, calcareous marl and yellow

The numbers 1, 2, 3 and 4 put some order in this set decomposes in several successive sequences that are repeated, albeit uneven thickness: marl (clay or limestone) and Oolitic limestone and bioclastic, rich in remains of bryozoans and intersecting oblique or stratifications. Many times a calcareous sand formed not far away, is accumulated by currents on a muddy bottom more or less inhabited. The level begins paequel marl sequence 2 times book Terebratula different from those of the underlying levels: hence their name to Marnes Digonella marcoui. The limestone blades which ends the sequence 2 show the rapid advance toward a front Dijon underwater dunes. As for cross-bedding spoons overlapping with inverse dips of the sequence 4, they evoke the back and forth of the currents in a tidal channel.

Towards interpetation

 

a- Sedimentation
An underwater platform very shallow. Sandy cords (oolites, fragments of calcareous organisms), stable in normal conditions, migrate during high tides or storms (r on scheme) They are then fed by the destruction of benthic installed in interrides and the concentration of oolites formed through the back and -Comes tides on the summits or in channels cutting the sandbars. Between the sandy wrinkles, quiet spaces, sheltered (ml where fine particles (limestone sludge precipitation, clays brought into suspension and settled here) are not removed, allowing the development of benthic populations, digonelles for example. The sedimentation rate is quite low for these organisms are not silted. here and there, small colonies of coral structures are built here
Sandy wrinkles advance by spasms on these quiet funds they bury and form the filling sequences, marl and calcareous sands. The repetition of sequences is explained by a decrease in spurts of sea floor (subsidence).
In places the sand accumulations drossées by waves exceeded the level of the water. Sandy islands (cays) were formed, colonized by vegetation whose remains have been trained, to settle and become fossilized in quiet funds, also colonized by crocodilians (teleosaurus) which was found a few bones.

 

b - Diagenesis

These deposited materials, all was not finished. The loose sediment was ensolidé e n different time. Perforated surfaces reflect the early cementation, leading to a strong background used by piercing or encrusting organisms. The stylolites show a much later phase dissolution under the effect of sediment loading on initial heterogeneities in the rock: these lands have borne the brunt of perhaps a thousand meters of Jurassic and Cretaceous), and migration reprecipitation CaC03 in the porous parts. The result is twofold: reduction in thickness of the formation and blockage of micro-voids Where compactness and rock strength.

C When? 

Levels that have delivered some ammonites possible to locate the pearly slab on the standard stratigraphic scale. Marl Eudesia: Bathonien terminal Izane to Discusl. D. divionensis layers: base of Callovian Izane to Macrocephalusl. Marl D. marcoui: Callovien means lz. to Calloviense). Limestones Pernostrea: Upper Callovian lz. to coronatum). Total duration that can be estimated at a few million years, perhaps five, for a thickness of about thirty of a few 160 million years. A simple calculation gives an average rate of sedimentation of 6 mm per thousand years, which makes no sense. Indeed some sandy banks have settled very quickly. Shortly be a storm?
 On the other hand there are substantial gaps in the sedimentary record of the term as evidenced by the discontinuities. The amount of time saved by sedimentation seems small compared to the length of these sedimentary empty. The platform diving Burgundian, low subsiding under a sea whose level had vary little left little possibility trapping sediments.


 

Dijon region, time or was forming the Pierre de Dijon (about 150 million years)

Here, in addition to the explanation in the text, a few points where the details are seen beings:
1 Overlay sudden progression on a sandy muddy bottom (number 2 of the set B)
2 Stratifications interlaced (4)
3 Construction coral accompanying Marnes to digonelles covered by a sandy arrival (Combe à la Serpent, Combe aux Fées ..)

 

Source : 

http://infoterre.brgm.fr

http://svt.ac-dijon.fr/lithotheque/spip.php?article74

Guide geologique Bourgogne- Morvan, Pierre Rat, 2006, pp 139-140

www.bourgogne-nature.fr/.../coll-gaston-bachelard-dijon-carrieres_1358098230.pdf

 

Rappel concernant les « Earthcaches »: Il n'y a pas de conteneur à rechercher ni de logbook à renseigner. Il suffit de se rendre sur les lieux et d'exécuter les requêtes du geocacheur

Loguez cette cache "Found it" et envoyez-moi vos propositions de réponses soit via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème.

Il est aussi apprecié d'avoir des photos des geocacheurs sur lesles lieux des EarthCache. Sentez vous inspiré de poster des photos de vous lors de cette visite ( optionnelle mais sympa)

 

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Reminder concerning "Earthcaches": there is neither a container to look for nor a logbook to sign.

Log in this cache " Found it " and send me your answers proposals or via my profile or via geocaching.com messaging (Message Center ) , and I will contact you in case of problems .

 

We also enjoy seeing photographs of people visiting this EarthCache. Please feel free to log photos of your visit...(this is entirely optional but funny)

 

Questions :

1- Grâce à une lecture attentive de la description, notamment des schemas,  et votre observation, depuis les coordonnées de la page, et je vous invite également à vous rendre ensuite au pied de la carrière (WP BE), ou l'usage d'un mètre mesureur peut s'averer necessaire, donner moi la hauteur de chaque couche du front de taille  ( en dizaine de centimètres)

2 Facultatif (mais hautement apprecié) : Une photo en noir et blanc ?

Questions :

 
1- Thanks careful reading of the description, including schemas, and your observation, since the coordinates of the page, and I also invite you to visit then at the foot of the quarry (WP BE), or the use of a measuring tape may prove to be necessary, give me the height of each layer of the working face (in decade centimeters )

2 Optional (but highly appreciated): A black and white photo ?

 

JOYEUX & HAPPY EARTHCACHING !!

Additional Hints (Decrypt)

Cerarm qrf whzryyrf rg ha zèger zrfherhe cbhe cyhf qr snpvyvgé ! Rg cebsvgrm qr yn ihr ! Gnxr ovabphynef naq n zrnfhevat gncr sbe rnfr! Naq rawbl gur ivrj!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)