La commune de Marnaz est située en Haute-Savoie, dans la Vallée de l'Arve, au pied du massif du Bargy. Elle tient son mon de la marne, mélange de calcaire et d'argile, présente dans son sol, et qui permit le développement de la poterie qui fit la renommée de la commune pendant longtemps.
Autrefois, Marnaz faisait partie de la commune de Scionzier. Mais des dissensions apparaissent au sein du conseil municipal dès 1830. Les disputes, voire les bagarres entre habitants de Marnaz et Scionzier ne sont pas rares, et l'armée est même parfois obligée d'intervenir. Ce n'est qu'en 1866, par un décret de Napoléon III, que Marnaz se sépare de Scionzier et devient une commune à part entière.
Aujourd'hui, Marnaz compte un peu plus de 5 000 habitants. C'est une commune paisible et dynamique, où les manifestation culturelles (expositions régulières de sculptures et peinture), artistiques (nuit du blues, Marnaz Metal Fest …), sportives (Trail du Gypaète) ou familiales (montée au Lac Bénit) sont nombreuses et variées.
C'est avec plaisir que nous vous souhaitons la bienvenue et vous proposons de découvrir Marnaz avec une série de 7 caches disséminées sur le territoire de la commune. Vous pouvez faire ces caches dans n'importe quel ordre, cela n'a pas d'importance. N'oubliez pas votre crayon, aucune des caches n'en contient. Nous avons, pour chaque cache imaginé une petite légende. Lisez les avec attention, elles dissimulent des indices.
Bonnes recherches, et bienvenue à Marnaz.
La Biolle
Le sentier que vous empruntez pour vous rendre sur le lieu de la cache était, jusqu’à la fin du 19ème siècle, le seul chemin qui reliait Marnaz à la commune du Mont-Saxonnex. A cet endroit se trouvait une ferme, qui cessa son activité vers 1957, laissant le bâtiment à l’abandon. La commune acheta le terrain en 1995, et réhabilita le chalet en 2008. Vous y trouverez des tables, des bancs, tout pour une petite pause pendant votre promenade.
Pour vous y rendre, prenez le Chemin de la Biolle, puis roulez jusqu’à la fin de la route, lorsque le goudron prend fin, et garez vous. Vous verrez alors deux chemins : un qui monte à gauche, un autre qui descend à droite. Prenez celui de gauche et commencez à monter. L’ascension ne présente pas de difficulté particulière, mais équipez vous de chaussures adaptées. Les chaussures genre tongs, sandales ou espadrilles, prévues pour les activités estivales, sont à éviter. Une bonne paire de baskets fera cependant l’affaire. Le chemin est pentu, caillouteux, et même parfois boueux par endroits les lendemains de pluie : attention aux glissades. Après une petite demi-heure de montée, vous arriverez en vue de l’oratoire, en face de vous, et du chalet, sur votre droite, derrière vous. C’est au chalet que se trouve la cache. Bien à l’abri, elle est également disponible en hiver, mais il vous faudra emprunter le chemin enneigé : à réserver aux plus courageux.
Légende indice
Il y a fort longtemps, en ce lieu vivait un Lutin, dans une petite cabane perdue dans les bois. Malgré la solitude, le Lutin vivait heureux, au milieu de la nature sauvage. Un jour, alors qu’il jardinait tranquillement, une horde de Trolls hideux fit irruption. Ces derniers, qui convoitaient la cabane du Lutin, lui demandèrent de partir. Le Lutin refusa, ne voulant pas abandonner ce lieu qu’il avait construit de ses mains, et où il vivait heureux. Face à ce refus, les Trolls imaginèrent un maléfice pour faire disparaître le Lutin. Celui-ci, sentant sa fin proche, décida de mettre au point un enchantement, qui, même après sa disparition, transformerait en statue de bois les Trolls qui s’approcheraient trop du chalet, les empêchant ainsi de s’emparer de son bien. Malheureusement, le temps lui manqua, et l’enchantement ne fut pas aussi puissant qu’il l’avait imaginé. Les Trolls, comprenant ce qui les attendait, prirent la fuite. Deux d’entre eux, moins rapides, ne purent échapper à l’enchantement, et furent transformés en statues de bois. On peut d’ailleurs encore les voir, le premier sur le chemin, l’autre non loin du chalet. Mais les Trolls savaient que l’enchantement ne serai que temporaire, et que son effet diminuerai avec le temps, jusqu’à disparaître complètement. Malgré leur colère, ils promirent de revenir. Mais le Lutin, prévoyant, avait placé dans une petite boîte la formule qui permet de renouveler l’enchantement. Il dissimula la petite boîte à l’entrée de la cabane, visible, encore aujourd’hui, à qui saura lever les yeux. Il espérait que quelqu’un, un jour, trouverait la petite boîte, réciterait la formule, et permettrait à l’enchantement de se renouveler, comme le soleil, chaque matin, renaît pour un nouveau jour.