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Clichy - 5/ Vers, images et sons... Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour ClichyTourisme,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Geocaching Community Volunteer Reviewer

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Hidden : 9/7/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Premier espace culturel de Clichy en termes d'événements! Une architecture à la hauteur de sa programmation!

Un lieu incontournable!!


THEATRE RUTEBEUF

Au centre des allées Gambetta, la municipalité décide dès 1909 la construction d’une salle des fêtes et de réunions, conçue par les frères Pierre et Louis Guidetti, architectes. Avec la première guerre mondiale, le démarrage du chantier doit attendre des jours meilleurs. Au sortir de la guerre, les plans ont été confiés à deux nouveaux architectes : P. Nouret et N. Chimkevivtch.

La salle municipale fut inaugurée par un spectacle de danse des écoles de Clichy en 1925. Construite sur une parcelle traversante (des allées Gambetta à la rue Barbusse), le bâtiment offre un double visage. L’accès sur les allées Gambetta s’ouvre sur une élégante bâtisse de pierres de taille, avec une façade néoclassique ornée de trois grandes arcades décorées de guirlandes, bouquets, et cornes d’abondance.

Sur la rue du Bois, devenue rue Henri Barbusse, la façade est plus sobre, faite de briques et de grandes baies qui confèrent rigueur et efficacité à l’édifice. On y trouve à l’époque le commissariat de police et la bibliothèque municipale. Au rez-de-chaussée se trouvent les loges des comédiens, tandis que la salle des fêtes est orientée sur les allées Gambetta.

En 1967, afin de répondre aux évolutions techniques de l’époque, la salle est modernisée, rénovée et insonorisée. Inaugurée par la première représentation du ballet Coppélia de Léo Delibes, la salle prend en 1968 le nom de théâtre Rutebeuf, en hommage au poète du Moyen-âge qui avait coutume de se promener dans la forêt de Rouvray, dont le bois de Boulogne est le dernier vestige, sur le territoire de Clippiacum (Clichy).

La statue du trouvère placée dans ce lieu, un bronze de Rivet qui vient du hall de l’Hôtel de Ville, a été primée lors du premier salon de printemps de Clichy-la-Garenne. Après la disparition des salles de cinéma en ville, l’ensemble du complexe est restauré en 1980 pour devenir polyvalent et pouvoir adapter l’équipement pour la projection de films.

Le commissariat de police et la bibliothèque municipale laissent la place au conservatoire municipal Léo Delibes. Ce dernier grand remaniement a permis de retrouver le superbe plafond du grand hall, dans le style Art Déco. Le Conservatoire a également quitté les lieux en 2009.

Pauvre Rutebeuf 



Qui était donc ce Rutebeuf, dont le nom nous est connu au travers de la chanson « Pauvre Rutebeuf » de Léo Ferré ? Si on sait en fait très peu de choses sur lui et sur sa vie, il est incontestable que son œuvre constitue un tournant dans la poésie des trouvères du 13ème siècle. 



Quand on prononce le nom de Rutebeuf, celui-ci est le plus souvent associé à une chanson intitulée justement « Pauvre Rutebeuf », qui fut composée par Léo Ferré dans les années 60 et reprise depuis par différents artistes, à commencer par Cora Vaucaire à la même époque, puis par Françoise Hardy et beaucoup d’autres. Les vers « Que sont mes amis devenus, Que j’avais de si près tenus, Et tant aimés » constituent le début du poème. Ces paroles et celles qui les suivent ont été transcrites en français moderne pour devenir reconnaissables par tous, sinon compréhensibles. En réalité, elles ont été écrites dans une langue française bien ancienne, car le « pauvre Rutebeuf » était un poète du 13ème siècle, et non des moindres. 



En effet, à cette époque, la « poésie courtoise » des trouvères règne en maître sur l’art littéraire, et il n’était nullement question de faire part de ses sentiments, de ses émotions propres. Il était tout aussi inconcevable jusque-là de faire référence aux difficultés du temps vécues par les pauvres et les miséreux, ce que va faire précisément Rutebeuf. C’est surtout pour cette rupture avec les canons de l’époque que Rutebeuf est considéré aujourd’hui comme le poète le plus important de son siècle, c’est-à-dire celui qui a révolutionné l’art poétique, tout en conservant le plus souvent les formes traditionnelles de l’écrit, à savoir notamment la « complainte ».

En réalité, au-delà de ses écrits poétiques, on ne sait quasiment rien de Rutebeuf. Son nom même, que l'on trouve dans ses vers, est sans doute un surnom, composé des mots « rude » et « bœuf ». Né vers 1230, il est peut-être d'origine champenoise, mais vit à Paris. Il est sans doute poète de profession, a suivi des études supérieures, ce qui ne l’empêche pas de connaître, semble-t-il, des phases de grande pauvreté. À l'exemple des poètes de son temps, ce «bon trouvère» semble vivre en effet une existence errante et misérable, au temps où la France des nobles et du haut clergé confirme son emprise et construit partout des cathédrales.

La carrière littéraire de Rutebeuf – qui s'étendrait d'après les textes que nous pouvons dater avec précision de 1248 à 1272, et peut-être plus tard – se décompose en plusieurs périodes. Le premier écrit connu de Rutebeuf est « Le Dit des Cordeliers », œuvre de polémique locale, à Troyes (1249).

Il met ensuite son talent de poète au service du clan universitaire de Paris et de son recteur, Guillaume de Saint-Amour, qui lutte contre l'intrusion des ordres mendiants, des frères Prêcheurs et en particulier contre les franciscains; de 1255 à 1259. Son œuvre est d'une grande diversité, tant par sa forme que par son contenu. Au-delà de la célèbre « chanson » mise en musique par Léo Ferré, ses vers les plus connus sont les « Poèmes de l'infortune », qui peignent la pauvreté, le froid, le jeu, la débauche, la vie et la mort pitoyable de ses compagnons de misère. 


Ses poèmes s'adressent au lecteur et cherchent à l'émouvoir par des situations ou des détails qui semblent évoquer son propre vécu, même si rien n’en prouve la véracité. Mais peu importe au final, car la langue de Rutebeuf est d'une grande beauté et continue à nous émouvoir près de huit siècles après : « Ils ont été trop clairsemés, Je crois le vent les a ôtés, L’amour est morte »

 

INFOS PRATIQUES

Horaires

Ouvert du lundi au dimanche de 14h à 20h
Adresse : 16/18 allées Léon Gambetta

Accès : métro Mairie de Clichy, bus 54, 74, 138, 174, 274, 341, 340

Tél. : 01 47 15 98 50/98 51

Mail : reservation-rutebeuf@ville-clichy.fr

Additional Hints (Decrypt)

Nh tbhg qh wbhe… Gngbaarm! Zbg pyé: Nvznag

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)