"Propriété Privée"
Les nobles qui possèdent les terres possèdent aussi les moulins, et les plus riches d'entre eux ajoutent des moulins à vent aux moulins à eau, plus nombreux.
Saint-Igneuc en conserve encore deux vestiges, le moulin de Lorgeril dépendant du manoir de Lorgeril-Follideuc, et celui-ci, dépendant du château du Guillier en Plédéliac
Conçus pour actionner les meules en complément de la traction animale ou humaine, les moulins à eau, destinés à moudre le grain et à broyer, sont diffusés en Occident dès le Ier siècle après J.-C.
Les moulins à vent apparaissent quant à eux vers le XIIe siècle. Le nombre d'implantations est multiplié au Moyen Age, les moulins constituant un outil de production étendu à la transformation de matières premières diverses, tant dans le domaine de l'alimentation que pour l'industrie de la forge, du textile ou du papier.
Source de revenus pour les seigneurs, cette technique qui nécessite peu de main d'oeuvre évolue peu juqu'à l'Ancien Régime.
Au XIXe siècle, les innovations technologiques condamnent à terme l’utilisation du moulin à vent, mais favorisent le perfectionnement des moulins à eau et l’accroissement de leur productivité.
Au XXe siècle, l’électricité est substituée à l’énergie hydraulique pour fournir la force motrice ; le vote, en 1935, d’un décret-loi interdisant le développement ou la construction de moulin et limitant la production de farine entraîne la fermeture progressive des moulins, à l’exception des plus gros.
"Ayez une pensée pour moi quand vous mangerez votre pain, car je suis celui qui a permis, un jour, d'avoir une farine plus fine pour le faire".
Moulin de Guillier Aujourd'hui