Ce cimetière fut loin de connaître la paix des baves et il a subi une forte évolution au cours de ses années d'existences.
Aménagé près de l'ancienne voie royale (route départementale 162), au milieu de plusieurs carrières entre la "voirie des vaches" et le "chemin des cerisiers", ce cimetière a remplacé un petit cimetière implanté tout autour de l'Eglise. S'il fut pendant longtemps suffisant avec ses tombes adossées aux murs du pourtour, il changea quelques peu de nature au cours de la guerre 14 / 18 quand il fallut réserver plusieurs rangées pour les tombes militaires implantées au milieu des tombes familiales.
Quelques années plus tard, on érigea en sa partie centrale et au bout de l'allée principale un monument au morts entourés de résineux qui, en grandissant, finirent par soulever les tombes les plus proches !
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le cimetière bombardé comme le reste de la commune fut littéralement labouré, à tel point que certains morts durent être enterrés plusieurs fois.
Devenu trop étroit et d'accès difficile en raison de l'accroissement de la circulation sur la départementale 162, il fallut se résoudre à l'agrandir tout en réservant une nouvelle ouverture sur une voie moins passagère.