Cette série de 11 caches a été crée par Ilona Loge et Crapil dans le but de vous faire découvrir le village de Noyers-Saint-Martin durant un parcours d'environ 5 km. Pour la pérennité des caches, nous vous demandons de ne pas insister en présence de moldus.
La dernière est une mystery pour laquelle il vous faudra récupérer des indices dans les différentes caches afin de situer cette dernière. N'oubliez pas de prendre de quoi noter ainsi qu'un kit du parfait géocacheur.
Attention : Toutes les caches ne contiennent pas forcément d'indice.
Pour que les caches durent dans le temps et pour que le village puisse garder son calme, merci de respecter les lieux, d'être discret et de bien remettre les caches à leur place.
Noyers-Saint-Martin est apparu au XV ème siècle suite au regroupement des habitants de Saint-Martin à Noyers, d'où le nom de Noyers-Saint-Martin.
En effet, Charles Le Téméraire, Duc de Bourgogne, mit à feu et à sang la Picardie en Juin 1472, en poursuivant ses attaques contre le Roi de France Louis XI et en tentant de prendre Beauvais qui fut un échec. Les habitants de cette ville l'obligent donc à détourner son chemin vers Amiens avec l'aide de Jeanne Hachette. Suite à cette défaite, le Duc décide de tout détruire sur son passage.
C'est ainsi que le village de Saint-Martin, situé à la sortie de Noyers, va être détruit par les flammes.
Les habitants de Saint-Martin vont donc s'établirent à Noyers en y reconstruisant leurs maisons et l'église dont le chœur est bâti vers 1500.
L'ancienne école :
L'ancienneté du Village de Noyers-Saint-Martin lui a procuré de nombreuses écoles pour l'accueil des petits Nucériens. Certains anciens du village se souviennent de 3 écoles dont celle-ci qui leur a permis d'obtenir le fameux Certificat de Scolarité.
Dans l'enceinte de la cour, vous pouvez apercevoir une plaque commémorative sur le mur de droite en l'honneur du Lieutenant Jean FAYOL fusillé à cet endroit le 9 juin 1940 par les balles des Allemands. N'ayant pas de traces écrites de cette journée, le village à recueillie plusieurs témoignages pour en faire un essai de reconstitution. Il semblerait que le Lieutenant Fayol faisait parti du 228ème Régiment d'Artillerie Lourde basé à Saint-Eusoye et qu'il se fut proposé d'assurer une liaison particulièrement importante (inconnue à ce jour) habillé en prêtre le 8 juin 1940.
A son retour le 9 juin, on le retrouve dans l'après-midi courant vers l'école, poursuivi par 3 allemands (1 chef et 2 soldats) éventuellement rejoints par d'autres soldats allemands.
A ce jour, nous ne savons ni ce qui c'est passé dans l'école, ni la cause de cette chasse à l'homme si ce n'est qu'une habitante de la rue a entendu les ordres donnés au peloton d'exécution ainsi que le Lieutenant Fayol criant « Vive la République, vive la France » et les coups de feu qui suivirent. Il est à noter que la présence des allemands dans le village a donné lieu à l'installation d'une Komendantur située anciennement rue Grande, aujourd'hui représentée par le 292 rue des Marronniers.
Chaque retraite aux flambeaux du village est l'occasion d'un hommage par le passage du cortège devant l'école.