CITERNES VIGNERONES.
Un petit hommage aux vignerons des années 50, au lendemain de la 2ème guerre mondiale nos villages de campagne font l’objet de profondes mutations. La France a subi de gros dégâts, le travail de reconstruction est immense, ils ont conservé les petites vignes familiales qui leur assurent leur consommation quotidienne de vin. Mais se pose pour ces néo-citadins, le problème du « sulfatage ».
Le mildiou apparaît en 1878 en Gironde. En provenance d’Amérique, ce champignon parasite s’attaque d’abord aux feuilles, puis aux grappes, qui finissent par se dessécher ou pourrir sur pied.
Sans cheval et sans tracteur, c’est sur le dos que la sulfateuse est portée. Sa capacité est restreinte, une vingtaine de litres à peine, et il faut revenir au village refaire le plein. Un sulfatage peut consommer jusqu’à 500 litres d’eau par an et par hectare. Il était donc tentant de disposer d’une réserve d’eau sur place. Voici une des citernes la « Rébuffat » réalisée en béton ferraillé qui recueille les eaux de pluie fera l’affaire. Citerne de 3 m² et 1.2 mètres de profondeur, elle est bâtie contre un chemin dont elle récupère les eaux de ruissellement par l’intermédiaire d’un petit canal construit en pierres sèches.