Le site met en valeur des arbres remarquables, tout au long de chemins et allées stabilisés. La promenade longe en partie le cours d'eau, La Dive. En été, le parc très ombragé, propose une prairie fleurie avec un espace pique-nique et des jeux pour les enfants. A côté, la base de loisirs offre notamment un plan d'eau de baignade et un plan d'eau de pêche.
Il appartenait à Pierre-Marie Caigne. En 1845, acquis par M. Chappée, c'est devenu un jardin, une maison et une usine, le propriétaire étant blanchisseur de fils de chanvre. En 1850, il a été racheté par Pierre Dubois qui a construit la villa Jaillé et l'a revendu en 1857 au sieur Barroux. Il a fermé la manufacture de chanvre en 1858.
En 1871, selon le terme employé à ce moment, la ville s'est dotée du 115e Régiment d'Infanterie . En 1884, la famille Grémillon est propriétaire des lieux et l'usine devient brasserie. La présence du 115e RI aurait favorisé l'installation d'un brasseur. En 1914, l'eau s'est engouffrée dans cet espace, lors de l'inondation qui a provoqué la mort de 17 personnes.
En 1910, les soeurs de la Miséricorde de Sées (Orne) achètent une partie de la propriété et soignent des malades dans un hôpital créé rue de Cinq-Ans. Elles vendent une partie du terrain pour la création de l'usine à gaz. En 1910, une statue est offerte au futur président du Conseil Joseph Caillaux. Elle est installée devant le théâtre et déplacée dans le parc où elle est toujours. Une statue identique existe à Nantes.
Pendant la guerre, une partie du 115e RI est anéantie et la brasserie ferme en 1920. L'ensemble de la parcelle en dehors de la propriété des soeurs est acheté par la Caisse d'épargne qui y construit la première piscine de l'Ouest en 1935. Elle fonctionnera jusqu'en 1992.