Colline calcicole issue de la longue sédimentation d’un ancien lac tropical datant de plus de 20 millions d’années, le site est occupé par des pelouses sèches thermophiles bien exposées où se développe une végétation riche et originale.
Parmi les 321 espèces répertoriées, 9 sortes d’orchidées se démarquent par leurs formes et leurs colorations uniques, imitant ou attirant de multiples invertébrés pollinisateurs. Si l’Orchis pyramidal et l’Ophrys mouche comptent parmi les plus spectaculaires et les plus intéressantes, la palme revient à n’en pas douter à l’Epipactis du Rhône, dont le seul patronyme évoque bien l’extrême rareté. Seuls cinq stations connues en Auvergne abritent en effet cette plante inféodée aux boisements frais sur calcaire. La parenté de la forme présente en pied de coteau, où s’épanchent des sources et un petit ruisseau tuffeux bordé de spectaculaires Prêles géantes.
On trouve également des espèces au parfum de méditerranée, telles que le Baguenaudier, arbuste typique des versants secs et ensoleillés. Certaines cultures céréalières extensives accueillent enfin des plantes messicoles devenues rares, comme l’Adonis d’automne.
Cette mosaïque végétale attire évidemment une faune variée, dont de nombreux papillons et des oiseaux plus fréquents au sud de la région, comme le Torcol fourmilier et la Pie-grièche à tête rousse.