C'est l'une des curiosités de Saint-Maximin qui fit l'affaire des marchands de cartes postales du début du siècle dernier. Au carrefour de plusieurs carrières souterraines ou aériennes, cet endroit est caractérisé par un fontis en cloche : effondrement de la masse supérieure formant un cercle vide d'où l'on peut apercevoir le ciel.
A la fin du XVIIIème siècle, un arbre planté au bord du trou donnait l'heure sur un cadran solaire réalisé par les carriers dans la partie basse.
De chaque côté du Tropique, il existait de nombreuses entrées de carrières dont certaines avaient été transformées en habitations troglodytes, devenues aujourd'hui des caves ou des passages souterrains vers des maisons bâties.
Au-dessus de certains troglodytes passaient des « decauvilles », petits trains à wagonnets roulant sur une voie étroite dont on peut voir encore quelques fragments. Tout l'ensemble reliait la Poterne et Trossy d'une part, à la halte aux pierres et à Saint-Maximin d'autre part.
La roche du fontis en cloche fragilisée par son exploitation et les variations climatiques risque à tout moment de provoquer de nouveaux éboulements. C'est la raison pour laquelle la commune de Saint-Maximin a décidé de fermer le passage sous ce fontis en instaurant un arrêté municipal en 2000. Ceci a eu pour conséquence de détourner le GR11, chemin de grande randonnée très emprunté.
Des travaux de confortement vont très prochainement être mis en œuvre afin de sécuriser ce lieu remarquable mais également de l'aménager en halte pour les habitants de la commune, pour les randonneurs, mais aussi pour les futurs visiteurs de la Maison de la pierre.